Le président de la République copréside à Ljubljana avec son homologue slovène l'ouverture du Forum algéro-slovène des hommes d'affaires    Les pluies orageuses continueront d'affecter plusieurs wilayas du pays, mercredi et jeudi    Souk Ahras : le 11ème festival cultuel national de musique andalouse du 20 au 24 mai    Aéroport international d'Alger: 53 vols prévus pour le transport des pèlerins vers les lieux saints de l'islam    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de Saint Vincent et les Grenadines    Conférence des femmes parlementaires musulmanes: les efforts de l'Algérie dans la protection et la promotion de la femme soulignés    Une organisation sahraouie exhorte le comité du Prix Nelson-Mandela à reconsidérer la candidature marocaine    UNRWA dénonce "une instrumentalisation de l'aide humanitaire"    Le président de la République dépose à Ljubljana une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative des victimes des guerres    Accidents de la route: 41 morts et 1584 blessés en une semaine    Espagne: démantèlement d'un réseau criminel impliqué dans la contrebande de haschisch en provenance du Maroc    Sur une plainte d'ONG: la justice britannique se penche sur les ventes d'armes à l'entité sioniste    Colloque sur les crimes de la France coloniale en Afrique: appel à la reconnaissance des massacres du 8 mai 45    Du suspense pour l'USMA, le CSC, l'ESS et l'OA    Le Président Tebboune en visite d'Etat en Slovénie    Un fonds d'un milliard de dollars pour le cinéma africain    Les contraintes des services et l'absence de réponse aux doléances du public    Saâdaoui s'assure du bon déroulement des préparatifs des examens officiels    Paris cherche à doubler sa flotte de chasseurs nucléaires    Renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    « La violence a jalonné l'histoire humaine »    «Crime contre l'humanité», Emanuel Macron hésite à prendre des décisions claires...    Le président de la République visite le palais-musée de la région de Brdo en Slovénie    Cinéma : Appel à candidature pour le prix "Jazair Awards 2025"    Des victoires qui sauvent et… des défaites qui menacent    Les souffrances s'aggravent !    Journées de sensibilisation destinées à la préparation psychologique des candidats aux examens de fin de cycle scolaire    « Retailleau est le pollueur de la relation entre Alger et Paris »    Sur les chemins de la mémoire    Sonatrach/FAF : renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    La marque de fabrique des Renseignements algériens    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Le port de couteau, une menace publique !    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'importation de véhicules de moins de 3 ans est "inapplicable"
Selon Ferhat Aït Ali
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 12 - 2020

Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a déclaré que le dossier d'importation de voitures de moins de 3 ans n'est pas applicable et ne sert pas l'économie nationale.
Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a déclaré que le dossier d'importation de voitures de moins de 3 ans n'est pas applicable et ne sert pas l'économie nationale.
Intervenant hier sur les ondes de la radio chaîne 1, le ministre a souligné que le dossier "n'était ni reporté ni suspendu, mais plutôt inapplicable" ajoutant que "la commercialisation des voitures en Algérie se ferait en fonction des capacités financières et des besoins de base du pays".
D'autre part, le ministre de l'Industrie a souligné que "le marché automobile n'estpas une priorité pour le gouvernement, alors que l'industrie automobile est la priorité, et l'accent est actuellement mis sur la création d'une industrie dans ce domaine", indiquant qu'il "y a des discussions avec les Allemands concernant la création de véritables industries pour les voitures de tourisme et utilitaire". Depuis la suspension de l'importation des kits CKD/SKD destinés au montage automobile, l'Algérie a économisé 3 milliards de dollars et 500 millions de dollars d'importation de pièces détachées. Evoquant l'ouverture du capital de certaines entreprises publiques, le ministre de l'Industrie a souligné que "l'ouverture du capital des entreprises ne peut pas se baser sur les critères précédents et que le processus ne concernera que les entreprises publiques qui ont besoin d'une recapitalisation périodique en mobilisant l'épargne privée et publique via la Bourse d'Alger pour relancer ces entretiens en difficulté financière".
"Après la mort de Boumediene, nous avons perdu la route en matière industrielle"
Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham a rendu, hier, un hommage à l'ancien président de l'Algérie, Houari Boumediène, décédé le 27 décembre 1978. "J'ouvre une parenthèse historique nécessaire. Je rends hommage à un homme qui avait proposé le premier projet pour lancer l'industrie en Algérie, le regretté Houari Boumediène", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio chaîne 1. "Je le dis et je l'assume : Après la mort de Boumediene, nous avons perdu la route en matière de relance industrielle. Une industrie construite sur une logique économique. Cela aurait pu permettre à l'Algérie d'être parmi les pays industrialisés aujourd'hui", a ajouté Ferhat Aït Ali. Le ministre a plaidé pour la relance de l'industrie algérienne publique et privée basée sur "une logique économique". Il a rappelé que les industries des grandes puissances (Japon, Allemagne, Union soviétique, Angleterre, etc.), se sont construites sur le capital et les industries lourdes qui consistaient à transformer toutes les matières premières existantes en produits semi-industriels et industriels. Ferhat Aït Ali a critiqué ceux qui plaident pour la réduction de la taille des entreprises "pour améliorer leur rendement" et a plaidé pour l'industrie lourde qui est nécessaire pour appuyer les PME.
"Ces PME n'ont aucun avenir si leur approvisionnement se fait en extérieur", a-t-il estimé. "L'industrie lourde est la base industrielle d'un pays. En lamatière, nous ne pouvons pas avoir plus d'expérience ou de connaissance que le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou la Russie. Toutes les puissances économiques ont démarré avec les industries lourdes sans les abandonner à ce jour. Le plus grand contentieux commercial actuel entre la Chine et les Etats-Unis est lié à l'acier, c'est de l'industrie lourde. Aujourd'hui, notre démarche est de reconstruire l'industrie lourde en Algérie", a-t-il dit, estimant que la "politique industrielle d'un pays ne doit pas être conjoncturelle
Intervenant hier sur les ondes de la radio chaîne 1, le ministre a souligné que le dossier "n'était ni reporté ni suspendu, mais plutôt inapplicable" ajoutant que "la commercialisation des voitures en Algérie se ferait en fonction des capacités financières et des besoins de base du pays".
D'autre part, le ministre de l'Industrie a souligné que "le marché automobile n'estpas une priorité pour le gouvernement, alors que l'industrie automobile est la priorité, et l'accent est actuellement mis sur la création d'une industrie dans ce domaine", indiquant qu'il "y a des discussions avec les Allemands concernant la création de véritables industries pour les voitures de tourisme et utilitaire". Depuis la suspension de l'importation des kits CKD/SKD destinés au montage automobile, l'Algérie a économisé 3 milliards de dollars et 500 millions de dollars d'importation de pièces détachées. Evoquant l'ouverture du capital de certaines entreprises publiques, le ministre de l'Industrie a souligné que "l'ouverture du capital des entreprises ne peut pas se baser sur les critères précédents et que le processus ne concernera que les entreprises publiques qui ont besoin d'une recapitalisation périodique en mobilisant l'épargne privée et publique via la Bourse d'Alger pour relancer ces entretiens en difficulté financière".
"Après la mort de Boumediene, nous avons perdu la route en matière industrielle"
Le ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham a rendu, hier, un hommage à l'ancien président de l'Algérie, Houari Boumediène, décédé le 27 décembre 1978. "J'ouvre une parenthèse historique nécessaire. Je rends hommage à un homme qui avait proposé le premier projet pour lancer l'industrie en Algérie, le regretté Houari Boumediène", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio chaîne 1. "Je le dis et je l'assume : Après la mort de Boumediene, nous avons perdu la route en matière de relance industrielle. Une industrie construite sur une logique économique. Cela aurait pu permettre à l'Algérie d'être parmi les pays industrialisés aujourd'hui", a ajouté Ferhat Aït Ali. Le ministre a plaidé pour la relance de l'industrie algérienne publique et privée basée sur "une logique économique". Il a rappelé que les industries des grandes puissances (Japon, Allemagne, Union soviétique, Angleterre, etc.), se sont construites sur le capital et les industries lourdes qui consistaient à transformer toutes les matières premières existantes en produits semi-industriels et industriels. Ferhat Aït Ali a critiqué ceux qui plaident pour la réduction de la taille des entreprises "pour améliorer leur rendement" et a plaidé pour l'industrie lourde qui est nécessaire pour appuyer les PME.
"Ces PME n'ont aucun avenir si leur approvisionnement se fait en extérieur", a-t-il estimé. "L'industrie lourde est la base industrielle d'un pays. En lamatière, nous ne pouvons pas avoir plus d'expérience ou de connaissance que le Japon, l'Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou la Russie. Toutes les puissances économiques ont démarré avec les industries lourdes sans les abandonner à ce jour. Le plus grand contentieux commercial actuel entre la Chine et les Etats-Unis est lié à l'acier, c'est de l'industrie lourde. Aujourd'hui, notre démarche est de reconstruire l'industrie lourde en Algérie", a-t-il dit, estimant que la "politique industrielle d'un pays ne doit pas être conjoncturelle


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.