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Abdelkader Bensalah n'est plus
Il sera inhumé aujourd'hui
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 09 - 2021

L'ex chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah n'est plus. Celui qui a succédé à la tête de l'Etat au défunt président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lorsque ce dernier a démissionné, est en effet décédé hier mercredi comme cela a été annoncé par un communiqué de la présidence de la République.
L'ex chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah n'est plus. Celui qui a succédé à la tête de l'Etat au défunt président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lorsque ce dernier a démissionné, est en effet décédé hier mercredi comme cela a été annoncé par un communiqué de la présidence de la République.
Abdelkader Bensalah, un homme politique discret qui était président du Conseil de la Nation, la deuxième chambre du Parlement, s'est retrouvé sous les feux de la rampe au mois d'avril de l'année 2019. Sans le vouloir, il s'est en effet retrouvé à la tête de l'Etat. De par les dispositions de la constitution, il devait ainsi succéder au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a démissionné de son poste le 2 avril 2019. Bensalah, qui occupait le poste de président duConseil de la nation depuis le début des années 2000 était considéré par la considéré comme le deuxième personnage de l'Etat et, à ce titre, devait obligatoirement, comme le stipule la constitution, succéder au président démissionnaire. Il devient ainsi chef de l'Etat le 9 avril de la même année. Cette mission transitoire devait durer trois mois et se clore par l'élection d'un nouveau président de la République, cela conformément aux dispositions de la Constitution. Cette élection présidentielle devait d'ailleurs se tenir le 4 juillet 2019.
Mais faute de candidats, cette élection a finalement été reportée à une date ultérieure. Il faut dire qu' à l'époque, l'Algérie traversait une forte zone de turbulences politiques. Le mouvement populaire de contestation, appelé le hirak et qui s'est révolté le 22 février la candidature de Bouteflika de briguer un cinquième mandat le poussant ainsi à abandonner son ambition et jeter carrément l'éponge, était farouchement opposé à la tenue de l'élection présidentielle et revendiquait le changement radical. C'est dans ce contexte politique très tendu et inédit que Abdelkader Bensalah s'est retrouvé à la tête de l'Etat au milieu d'âpres luttes politiques et des grandes manoeuvres. Très malade, il devait pourtant poursuivre sa mission à la tête de l'Etat au-delà de trois mois puisque le Conseil Constitutionnel a émis un avis selon lequel il restera chef de l'Etat jusqu'à l'élection d'un président de la République. Ce n'est ainsi que le 12 décembre que les élections présidentielles purent finalement se tenir. Des élections qui ont vu l'actuel locataire du palais d' El Mouradia, AbdelmadjidTebboune, remporter la mise devant ses adversaires devenan ainsi président de la République. Abdelkader Bensalah, a dû alors sûrement poussé un grand ouf de soulagement et depuis il s'est complètement effacé du devant de la scène politique ce d'autan qu'il lui était aussi très difficile de revenir à son ancien poste, celui de président du Conseil de la Nation.
Abdelkader Bensalah a fait irruption sur la scène politique nationale au plus fort de a crise des années 1990 lorsque l'Algérie faisait face à une vague de terrorisme sans précédent. Àla création du Conseil National de Transition (CNT) en 1994 il est d'abordmembre avant de prendre la présidence. Mais c'est au mois de février de l'année 1997 que sa carrière politique prit une autre tournure en devenant le premier secrétaire général d'un nouveau parti politique, dénommé le RND. Aux élections législatives dumois de mai de lamême année le RND remporte la majorité des sièges à l'APN et Bensalah se retrouve à la tête de cette chambre du parlement. De l'APN il passe au conseil de la nation en devenant président de la chambre haute du parlement succédant ainsi à feu Mohamed Cherif Messadia. Il ne quittera le perchoir du sénat qu'en 2019.
Abdelkader Bensalah, un homme politique discret qui était président du Conseil de la Nation, la deuxième chambre du Parlement, s'est retrouvé sous les feux de la rampe au mois d'avril de l'année 2019. Sans le vouloir, il s'est en effet retrouvé à la tête de l'Etat. De par les dispositions de la constitution, il devait ainsi succéder au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a démissionné de son poste le 2 avril 2019. Bensalah, qui occupait le poste de président duConseil de la nation depuis le début des années 2000 était considéré par la considéré comme le deuxième personnage de l'Etat et, à ce titre, devait obligatoirement, comme le stipule la constitution, succéder au président démissionnaire. Il devient ainsi chef de l'Etat le 9 avril de la même année. Cette mission transitoire devait durer trois mois et se clore par l'élection d'un nouveau président de la République, cela conformément aux dispositions de la Constitution. Cette élection présidentielle devait d'ailleurs se tenir le 4 juillet 2019.
Mais faute de candidats, cette élection a finalement été reportée à une date ultérieure. Il faut dire qu' à l'époque, l'Algérie traversait une forte zone de turbulences politiques. Le mouvement populaire de contestation, appelé le hirak et qui s'est révolté le 22 février la candidature de Bouteflika de briguer un cinquième mandat le poussant ainsi à abandonner son ambition et jeter carrément l'éponge, était farouchement opposé à la tenue de l'élection présidentielle et revendiquait le changement radical. C'est dans ce contexte politique très tendu et inédit que Abdelkader Bensalah s'est retrouvé à la tête de l'Etat au milieu d'âpres luttes politiques et des grandes manoeuvres. Très malade, il devait pourtant poursuivre sa mission à la tête de l'Etat au-delà de trois mois puisque le Conseil Constitutionnel a émis un avis selon lequel il restera chef de l'Etat jusqu'à l'élection d'un président de la République. Ce n'est ainsi que le 12 décembre que les élections présidentielles purent finalement se tenir. Des élections qui ont vu l'actuel locataire du palais d' El Mouradia, AbdelmadjidTebboune, remporter la mise devant ses adversaires devenan ainsi président de la République. Abdelkader Bensalah, a dû alors sûrement poussé un grand ouf de soulagement et depuis il s'est complètement effacé du devant de la scène politique ce d'autan qu'il lui était aussi très difficile de revenir à son ancien poste, celui de président du Conseil de la Nation.
Abdelkader Bensalah a fait irruption sur la scène politique nationale au plus fort de a crise des années 1990 lorsque l'Algérie faisait face à une vague de terrorisme sans précédent. Àla création du Conseil National de Transition (CNT) en 1994 il est d'abordmembre avant de prendre la présidence. Mais c'est au mois de février de l'année 1997 que sa carrière politique prit une autre tournure en devenant le premier secrétaire général d'un nouveau parti politique, dénommé le RND. Aux élections législatives dumois de mai de lamême année le RND remporte la majorité des sièges à l'APN et Bensalah se retrouve à la tête de cette chambre du parlement. De l'APN il passe au conseil de la nation en devenant président de la chambre haute du parlement succédant ainsi à feu Mohamed Cherif Messadia. Il ne quittera le perchoir du sénat qu'en 2019.


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