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Ramtane Lamamra remet les pendules à l'heure
Maroc - Israël
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 11 - 2021

Troisième réaction officielle de l'Algérie à la visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz au Maroc. Après le président du Conseil de la Nation et le président de la République, c'est au tour du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra de s'exprimer sur ce pas franchi par les autorités marocaines.
Troisième réaction officielle de l'Algérie à la visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz au Maroc. Après le président du Conseil de la Nation et le président de la République, c'est au tour du ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra de s'exprimer sur ce pas franchi par les autorités marocaines.
Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d'un entretien accordé au journal panarabe Al Qods Al Arabi, dont les propriétaires sont des Palestiniens, a évoqué les relations de l'Algérie avec le Maroc, et celles de ce dernier avec Israël. Le ministre n'a pas hésité à user d'un langage fort et limite guerrier, rappelant le rôle joué par l'Algérie lors des guerres des Six Jours en 1967 et de Kippour en 1973, menées par une coalition de plusieurs « pays arabes » contre Israël. L'Algérie a envoyé plusieurs soldats d'infanterie, des avions, mais aussi des blindés. Si les relations entre l'Algérie et Israël n'ont jamais été amicales, elles s'inscrivent cette fois-ci dans le cadre de la normalisation du Maroc, ce qui a donné naissance à une série de tensions entre les deux pays voisins. Une escalade dont les conséquences virent crescendo au drame.
Algérie, un pays en confrontation avec Israël
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale établie à l'étranger, Ramtane Lamamra, a affirmé lors de cet entretien que « l'Algérie s'est éloignée pendant plusieurs années de la scène arabe et internationale, notamment lors de la écennie noire ». Lamamra ajoute toutefois que « le récent mouvement populaire et l'accession au pouvoir d'hommes qui sont fruit d'élections transparentes, ont remis le pays sur la voie de l'efficacité et l'influence régionale et internationale ». Lamamra a notamment confié que « les complots n'ont pas cessé », et que « l'Algérie se sent maintenant comme un Etat en confrontation avec l'entité sioniste, contre laquelle nous avions envoyé nos forces combattre avec les frères arabes ». Le ministre n'a pas manqué de souligner qu'Israël est aujourd'hui « à nos frontières et signe des accords militaires, de sécurité et de renseignement avec un voisin, frère et ami ». Le diplomate algérien a toutefois assuré que l'Algérie tend à « réunir les Arabes lors du prochain sommet afin de parvenir à une position commune sur le soutien aux droits du peuple palestinien et le réadhésion à l'Initiative de paix arabe de 2002 ». Il a ajouté que cette démarche doit se faire « sans s'ingérer dans les affaires internes des pays qui ont préféré passer à la normalisation avant l'émergence d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale ».
Maroc – Israël : un nouveau monde arabe
Toujours selon le ministre des Affaires étrangères, « la relation du Maroc avec sraël dessine les contours d'un nouveau monde arabe ». Ces changements ne passent pas sans susciter l'inquiétude de Lamamra. Il indique que « si l'Algérie est assiégée et que sa sécurité interne est déstabilisée, les normalisateurs et ceux qui attendent le train de la normalisation se feront un plaisir d'avoir pu se débarrasser de l'obstacle Algérien, qui refuse la normalisation par principe ». L'Algérie, précise Lamamra, a toujours « représenté une position équilibrée pour la paix avec Israël ». Le ministre estime qu'une « paix raisonnable », devrait au moins se reposer sur « le principe de la terre contre la paix et la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale ». Lamamra, a également indiqué que l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing et Ancien Secrétaire d'Etat des Etats-Unis Henry Kissinger, ont tenté de punir Boumediene en 1975 pour avoir décidé de nationaliser les hydrocarbures et d'avoir soutenu les causes justes en Afrique et en Asie Toujours selon le même intervenant, la situation est différente aujourd'hui. « Contrairement à ce qui s'est passé en 1975, qui visait le régime, ils visent maintenant l'Algérie en tant que nation, en tant qu'unité nationale, souveraineté, indépendance nationale et intégrité territoriale. Maintenant les choses sont plus dangereuses », alerte le chef de la diplomatie algérienne. Lamamra ajoute que « nous sentons qu'une guerre totale est menée contre nous. Toutes les mesures que nous avons prises sont des mesures défensives pour maintenir la sécurité de notre patrie ».
Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors d'un entretien accordé au journal panarabe Al Qods Al Arabi, dont les propriétaires sont des Palestiniens, a évoqué les relations de l'Algérie avec le Maroc, et celles de ce dernier avec Israël. Le ministre n'a pas hésité à user d'un langage fort et limite guerrier, rappelant le rôle joué par l'Algérie lors des guerres des Six Jours en 1967 et de Kippour en 1973, menées par une coalition de plusieurs « pays arabes » contre Israël. L'Algérie a envoyé plusieurs soldats d'infanterie, des avions, mais aussi des blindés. Si les relations entre l'Algérie et Israël n'ont jamais été amicales, elles s'inscrivent cette fois-ci dans le cadre de la normalisation du Maroc, ce qui a donné naissance à une série de tensions entre les deux pays voisins. Une escalade dont les conséquences virent crescendo au drame.
Algérie, un pays en confrontation avec Israël
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale établie à l'étranger, Ramtane Lamamra, a affirmé lors de cet entretien que « l'Algérie s'est éloignée pendant plusieurs années de la scène arabe et internationale, notamment lors de la écennie noire ». Lamamra ajoute toutefois que « le récent mouvement populaire et l'accession au pouvoir d'hommes qui sont fruit d'élections transparentes, ont remis le pays sur la voie de l'efficacité et l'influence régionale et internationale ». Lamamra a notamment confié que « les complots n'ont pas cessé », et que « l'Algérie se sent maintenant comme un Etat en confrontation avec l'entité sioniste, contre laquelle nous avions envoyé nos forces combattre avec les frères arabes ». Le ministre n'a pas manqué de souligner qu'Israël est aujourd'hui « à nos frontières et signe des accords militaires, de sécurité et de renseignement avec un voisin, frère et ami ». Le diplomate algérien a toutefois assuré que l'Algérie tend à « réunir les Arabes lors du prochain sommet afin de parvenir à une position commune sur le soutien aux droits du peuple palestinien et le réadhésion à l'Initiative de paix arabe de 2002 ». Il a ajouté que cette démarche doit se faire « sans s'ingérer dans les affaires internes des pays qui ont préféré passer à la normalisation avant l'émergence d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est pour capitale ».
Maroc – Israël : un nouveau monde arabe
Toujours selon le ministre des Affaires étrangères, « la relation du Maroc avec sraël dessine les contours d'un nouveau monde arabe ». Ces changements ne passent pas sans susciter l'inquiétude de Lamamra. Il indique que « si l'Algérie est assiégée et que sa sécurité interne est déstabilisée, les normalisateurs et ceux qui attendent le train de la normalisation se feront un plaisir d'avoir pu se débarrasser de l'obstacle Algérien, qui refuse la normalisation par principe ». L'Algérie, précise Lamamra, a toujours « représenté une position équilibrée pour la paix avec Israël ». Le ministre estime qu'une « paix raisonnable », devrait au moins se reposer sur « le principe de la terre contre la paix et la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-Est comme capitale ». Lamamra, a également indiqué que l'ancien président français Valéry Giscard d'Estaing et Ancien Secrétaire d'Etat des Etats-Unis Henry Kissinger, ont tenté de punir Boumediene en 1975 pour avoir décidé de nationaliser les hydrocarbures et d'avoir soutenu les causes justes en Afrique et en Asie Toujours selon le même intervenant, la situation est différente aujourd'hui. « Contrairement à ce qui s'est passé en 1975, qui visait le régime, ils visent maintenant l'Algérie en tant que nation, en tant qu'unité nationale, souveraineté, indépendance nationale et intégrité territoriale. Maintenant les choses sont plus dangereuses », alerte le chef de la diplomatie algérienne. Lamamra ajoute que « nous sentons qu'une guerre totale est menée contre nous. Toutes les mesures que nous avons prises sont des mesures défensives pour maintenir la sécurité de notre patrie ».


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