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Une pathologie à prendre au sérieux
Les maladies digestives, le reflux gastro-œsophagien
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 07 - 2007

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est défini par le passage dans l'œsophage d'une partie du contenu gastrique. Il s'agit d'un phénomène normalement intermittent et asymptomatique qui se produit chez tous les individus, en particulier en période post-prandiale (après les repas).
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est défini par le passage dans l'œsophage d'une partie du contenu gastrique. Il s'agit d'un phénomène normalement intermittent et asymptomatique qui se produit chez tous les individus, en particulier en période post-prandiale (après les repas).
Dans certains cas cependant, un reflux excessivement fréquent ou prolongé peut être responsable de la survenue de symptômes gênants (brûlures rétro-sternales, régurgitations acides etc.) et parfois de complications, définissant un reflux gastro-œsophagien pathologique.
Le reflux gastro-œsophagien pathologique est un motif fréquent de consultation en médecine
Quelles sont les causes et les facteurs favorisants?
La hernie hiatale et la diminution du sphincter inférieur de l'oesophage, ainsi que l'augmentation de la pression abdominale.
Le RGO peut avoir plusieurs causes mais également il peut être favoriser par plusieurs phénomènes :
- La hernie hiatale correspond au passage d'une partie de l'estomac au travers de l'orifice hiatal du diaphragme ;
- la diminution de la pression du sphincter peut être modifiée par l'alimentation, les médicaments ou hormones. (le motilium par exemple, augmente cette pression) ;
- l'augmentation de la pression intra-abdominale
peut provenir de multiples étiologies: efforts de défecation, toux fréquente, surcharge pondérale, grossesse... ;
- l'alcoolisme et le tabagisme ;
- la modification anatomique (chirurgicale) ;
- le pyrosis de la femme enceinte ;
- la maladie du système immunitaire altérant le muscle lisse ;
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ;
- la position couchée. Le RGO est également favorisé par le décubitus dorsal. Lorsqu'il est fréquent et prolongé, il entraîne une insuffisance de la motricité œsophagienne et peut ainsi donner une oesophagite, allant de la simple inflammation à la sténose (étroitesse d'un conduit ou d'un organe ou d'un orifice).
Les signes de la maladie
Douleur à type de brûlure, à point de départ épigastrique, rétro-sternale ascendant, survenant préférentiellement en décubitus, position couchée) avec parfois accompagnement de régurgitation de liquide acide chaud dans la bouche.
On peut rencontrer d'autres signes non spécifiques, tels :
- Le hoquet ;
- des éructations ;
- le syndrome respiratoire (trachéite, toux, asthmatiforme) non expliqué ;
- rarement, il existe des signes d'hémorragie digestive (stade avancé). Le RGO peut également simuler une clinique d'angine de poitrine.
Quels sont les moyens thérapeutiques
Le traitement médical
Le médecin fait de sorte à prescrire un traitement en fonction des symptômes et de leur fréquence.
C'est la symptomatologie, (tous les signes de la maladie), qui guide son choix thérapeutique.
Les règles hygieno-diététiques
- La lutte contre le RGO positionnel : surélévation de la tête du lit de 15 cm (traitement postural)
-Suppression de l'alcool surtout et du tabac
-Diminution du volume des repas et des graisses alimentaires
-Suivre un régime amaigrissant en cas de surcharge pondérale.
Le traitement chirurgical
Il est une indication à réserver aux échecs du traitement médical ou à la nécessité de maintenir un traitement médical pendant plusieurs années. Le traitement médical bien conduit est le plus souvent suffisant pour contrôler les symptômes : objectif essentiel dans les formes habituelles. L'indication est portée le plus souvent après quatre (4) à cinq (5) ans d'évolution chez les malades contraints de suivre un traitement continu pour éviter les symptômes. Ils sont souvent eux-mêmes demandeurs de l'intervention, particulièrement si l'âge est jeune.
Qu'en est-il des
complications ?
En général les complications sont rares mais elles constituent un facteur de risque dans la survenue de l'adénocarcinome de l'œsophage et probablement du cardia.
En effet, le passage trop fréquent ou trop prolongé du contenu gastrique a un effet corrosif sur la muqueuse œsophagienne qui n'est pas protégée contre l'acidité. Par ordre décroissant de fréquence, une agression répétée de la muqueuse œsophagienne est responsable :
- à court terme , d'une simple irritation de la muqueuse responsable du symptôme le plus fréquent (pyrosis) ;
- à moyen terme (semaines, mois), d'une inflammation de la muqueuse œsophagienne (œsophagite), parfois compliquée d'hémorragie digestive (hématémèse) ou de rétrécissement du diamètre œsophagien (sténose peptique) ;
- à long terme (années), d'altérations profondes de la structure cellulaire de la muqueuse pouvant aboutir à une métaplasie, puis à une dysplasie.
Dans certains cas cependant, un reflux excessivement fréquent ou prolongé peut être responsable de la survenue de symptômes gênants (brûlures rétro-sternales, régurgitations acides etc.) et parfois de complications, définissant un reflux gastro-œsophagien pathologique.
Le reflux gastro-œsophagien pathologique est un motif fréquent de consultation en médecine
Quelles sont les causes et les facteurs favorisants?
La hernie hiatale et la diminution du sphincter inférieur de l'oesophage, ainsi que l'augmentation de la pression abdominale.
Le RGO peut avoir plusieurs causes mais également il peut être favoriser par plusieurs phénomènes :
- La hernie hiatale correspond au passage d'une partie de l'estomac au travers de l'orifice hiatal du diaphragme ;
- la diminution de la pression du sphincter peut être modifiée par l'alimentation, les médicaments ou hormones. (le motilium par exemple, augmente cette pression) ;
- l'augmentation de la pression intra-abdominale
peut provenir de multiples étiologies: efforts de défecation, toux fréquente, surcharge pondérale, grossesse... ;
- l'alcoolisme et le tabagisme ;
- la modification anatomique (chirurgicale) ;
- le pyrosis de la femme enceinte ;
- la maladie du système immunitaire altérant le muscle lisse ;
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ;
- la position couchée. Le RGO est également favorisé par le décubitus dorsal. Lorsqu'il est fréquent et prolongé, il entraîne une insuffisance de la motricité œsophagienne et peut ainsi donner une oesophagite, allant de la simple inflammation à la sténose (étroitesse d'un conduit ou d'un organe ou d'un orifice).
Les signes de la maladie
Douleur à type de brûlure, à point de départ épigastrique, rétro-sternale ascendant, survenant préférentiellement en décubitus, position couchée) avec parfois accompagnement de régurgitation de liquide acide chaud dans la bouche.
On peut rencontrer d'autres signes non spécifiques, tels :
- Le hoquet ;
- des éructations ;
- le syndrome respiratoire (trachéite, toux, asthmatiforme) non expliqué ;
- rarement, il existe des signes d'hémorragie digestive (stade avancé). Le RGO peut également simuler une clinique d'angine de poitrine.
Quels sont les moyens thérapeutiques
Le traitement médical
Le médecin fait de sorte à prescrire un traitement en fonction des symptômes et de leur fréquence.
C'est la symptomatologie, (tous les signes de la maladie), qui guide son choix thérapeutique.
Les règles hygieno-diététiques
- La lutte contre le RGO positionnel : surélévation de la tête du lit de 15 cm (traitement postural)
-Suppression de l'alcool surtout et du tabac
-Diminution du volume des repas et des graisses alimentaires
-Suivre un régime amaigrissant en cas de surcharge pondérale.
Le traitement chirurgical
Il est une indication à réserver aux échecs du traitement médical ou à la nécessité de maintenir un traitement médical pendant plusieurs années. Le traitement médical bien conduit est le plus souvent suffisant pour contrôler les symptômes : objectif essentiel dans les formes habituelles. L'indication est portée le plus souvent après quatre (4) à cinq (5) ans d'évolution chez les malades contraints de suivre un traitement continu pour éviter les symptômes. Ils sont souvent eux-mêmes demandeurs de l'intervention, particulièrement si l'âge est jeune.
Qu'en est-il des
complications ?
En général les complications sont rares mais elles constituent un facteur de risque dans la survenue de l'adénocarcinome de l'œsophage et probablement du cardia.
En effet, le passage trop fréquent ou trop prolongé du contenu gastrique a un effet corrosif sur la muqueuse œsophagienne qui n'est pas protégée contre l'acidité. Par ordre décroissant de fréquence, une agression répétée de la muqueuse œsophagienne est responsable :
- à court terme , d'une simple irritation de la muqueuse responsable du symptôme le plus fréquent (pyrosis) ;
- à moyen terme (semaines, mois), d'une inflammation de la muqueuse œsophagienne (œsophagite), parfois compliquée d'hémorragie digestive (hématémèse) ou de rétrécissement du diamètre œsophagien (sténose peptique) ;
- à long terme (années), d'altérations profondes de la structure cellulaire de la muqueuse pouvant aboutir à une métaplasie, puis à une dysplasie.


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