Vendredi soir, un Algérien d'une quarantaine d'années a été tué par des agents de la police des transports à la station Gare du Nord à Paris. Aucune indication n'a été fournie pour l'instant sur l'identité de la victime ni sur les circonstances précises du drame. Selon les témoignages de personnes présentes, l'homme était assis sur des marches depuis un moment quand les quatre fonctionnaires l'ont interpellé pour un contrôle d'identité. Actuellement, ces contrôles sont très fréquents et l'on recense plusieurs interpellations des sans-papiers algériens. L'homme aurait refusé de suivre les policiers et aurait sorti une arme puis tiré sur les agents sans les atteindre. A ce moment, ces derniers ont fait feu tirant six balles dans le thorax et le pied de la victime. Conduit à l'hôpital Bichat, l'homme a succombé à ses blessures dans la soirée. Les premiers éléments de l'enquête révelent que la victime etait inconnue des services de sécurité et l'on peut donc en déduire qu'il n'a jamais eu des démêlés avec la justice ou la police. En outre, l'arme sortie par la victime était un pistolet à grenaille. Alors que les agents soutiennent qu'il aurait tiré deux coups, des témoins disent n'avoir vu qu'une seule flamme jaillir de l'arme. A signaler qu'un pistolet à grenaille est une arme d'autodéfense qui tire des plombs et non des balles. Les quatre agents ont été entendus par l'IGS (police des polices) mais n'ont pas été placés en garde à vue. Le parquet de Paris a déjà émis l'hypothèse de la légitime défense au vu des premières investigations. Une autopsie sera effectuée au cours de l'enquête afin de déterminer les causes exactes du décès et de ses circonstances. Les policiers qui ont affirmé que la victime avait un comportement suspect sont donc déjà crédités du bénéfice de la légitime défense. Dans la communauté algérienne, l'émoi est grand et les réactions indignées par la rapidité des policiers à faire usage de leur armes. En dépit de nos tentatives auprès des services de l'ambassade d'Algérie à Paris, il n'a pas été possible d'obtenir des informations sur l'identité de la victime. Cette affaire, on s'en doute, fera couler beaucoup d'encre dans les prochains jours. Néanmoins, aucune réaction des organisations de défense des étrangers ne s'est encore manifestée. La période des vacances n'est pas, il est vrai, propice au militantisme. Vendredi soir, un Algérien d'une quarantaine d'années a été tué par des agents de la police des transports à la station Gare du Nord à Paris. Aucune indication n'a été fournie pour l'instant sur l'identité de la victime ni sur les circonstances précises du drame. Selon les témoignages de personnes présentes, l'homme était assis sur des marches depuis un moment quand les quatre fonctionnaires l'ont interpellé pour un contrôle d'identité. Actuellement, ces contrôles sont très fréquents et l'on recense plusieurs interpellations des sans-papiers algériens. L'homme aurait refusé de suivre les policiers et aurait sorti une arme puis tiré sur les agents sans les atteindre. A ce moment, ces derniers ont fait feu tirant six balles dans le thorax et le pied de la victime. Conduit à l'hôpital Bichat, l'homme a succombé à ses blessures dans la soirée. Les premiers éléments de l'enquête révelent que la victime etait inconnue des services de sécurité et l'on peut donc en déduire qu'il n'a jamais eu des démêlés avec la justice ou la police. En outre, l'arme sortie par la victime était un pistolet à grenaille. Alors que les agents soutiennent qu'il aurait tiré deux coups, des témoins disent n'avoir vu qu'une seule flamme jaillir de l'arme. A signaler qu'un pistolet à grenaille est une arme d'autodéfense qui tire des plombs et non des balles. Les quatre agents ont été entendus par l'IGS (police des polices) mais n'ont pas été placés en garde à vue. Le parquet de Paris a déjà émis l'hypothèse de la légitime défense au vu des premières investigations. Une autopsie sera effectuée au cours de l'enquête afin de déterminer les causes exactes du décès et de ses circonstances. Les policiers qui ont affirmé que la victime avait un comportement suspect sont donc déjà crédités du bénéfice de la légitime défense. Dans la communauté algérienne, l'émoi est grand et les réactions indignées par la rapidité des policiers à faire usage de leur armes. En dépit de nos tentatives auprès des services de l'ambassade d'Algérie à Paris, il n'a pas été possible d'obtenir des informations sur l'identité de la victime. Cette affaire, on s'en doute, fera couler beaucoup d'encre dans les prochains jours. Néanmoins, aucune réaction des organisations de défense des étrangers ne s'est encore manifestée. La période des vacances n'est pas, il est vrai, propice au militantisme.