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Douleurs au ventre
Ennuis gastriques
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 08 - 2007

Ballonnements, remontées acides, crampes abdominales, gargouillis… Qui ne s'est jamais plaint d'un mal de ventre ? Le plus souvent bénins, certains de ces troubles cachent de véritables maladies comme l'ulcère ou le reflux gastro-oesophagien. Quelles sont leurs origines, leurs causes et leurs traitements ?
Ballonnements, remontées acides, crampes abdominales, gargouillis… Qui ne s'est jamais plaint d'un mal de ventre ? Le plus souvent bénins, certains de ces troubles cachent de véritables maladies comme l'ulcère ou le reflux gastro-oesophagien. Quelles sont leurs origines, leurs causes et leurs traitements ?
Pour en finir avec ces douleurs qui peuvent vous gâcher la vie, découvrez un dossier qui vous prend aux tripes.
Les troubles
de l'appareil digestif…
De la digestion à l'absorption, de nombreux mécanismes entrent en jeu pour dégrader et transformer nos aliments : sucs gastriques, acides divers, bile, etc. Mais parfois, il arrive que toute cette belle mécanique s'enraye. Surviennent alors des douleurs, des acidités ou des ballonnements…
Le rôle de l'appareil digestif ?
Douleur à l'estomac
Mais quelle est l'origine de cette douleur à l'estomac qui revient souvent après le repas et vous gâche la vie ? Une certitude : ce n'est pas une gastrite ! En effet, cette affection est silencieuse, c'est-à-dire qu'elle n'entraîne pas de symptômes. Si vous avez mal, ce n'est donc pas une gastrite. Pourtant, cette douleur est réelle et le médecin ne remet pas en question votre plainte. Mais, alors de quoi souffrez-vous ? Vous voulez le savoir !
Trop souvent, le mot gastrite désigne à tort différents dérangements qui se produisent souvent après le repas : un mal d'estomac, une sensation d'inconfort au niveau de l'estomac, des brûlures, des aigreurs, des remontées acides, une digestion difficile, des ballonnements, des nausées, etc. En revanche, pour le médecin, le mot gastrite a une toute autre signification. Il désigne une inflammation de la muqueuse de l'estomac, que seul un examen appelé gastroscopie peut déceler.
Un examen dur à avaler
La gastroscopie consiste à vous enfiler un tube à travers l'oesophage jusqu'à l'estomac. Au bout du tube, une caméra retransmet sur un écran les images de la muqueuse de l'estomac, ou muqueuse gastrique. De plus, ce tube permet de faire une biopsie : il prélève un petit bout de l'estomac pour l'examiner au microscope. C'est le travail des anatomo-pathologistes, des médecins spécialistes de l'étude des tissus de l'organisme.
Lorsque l'on éprouve une douleur, il est très souvent nécessaire de faire une gastroscopie pour savoir ce qui se passe. Le médecin recherche un ulcère (une plaie de la muqueuse de l'estomac), un cancer ou d'autres maladies. Si le médecin qui vous fait la gastroscopie déclare : "vous avez une gastrite", c'est un raccourci maladroit. En réalité, seul l'examen au microscope de la biopsie permettra savoir s'il s'agit réellement d'une gastrite ; la seule observation n'est pas suffisante.
Des troubles parfois persistants
Souvent, la gastroscopie ne révèle heureusement aucune affection grave : ni ulcère de l'estomac, ni cancer, ni gastrite. Pourtant, vous continuez à avoir mal à l'estomac. Pour le médecin, vous souffrez alors de troubles dyspeptiques, un terme qui signifie mauvaise digestion. S'ils ne présentent pas de gravité pour la santé, il peut être en revanche long et difficile de se débarrasser de troubles dyspeptiques et de retrouver une digestion facile.
Acidités gastriques habituelles
L'acidité gastrique est un symptôme banal à prendre cependant au sérieux. Le plus souvent, il s'agit simplement de ce que l'on appelle une dyspepsie fonctionnelle. Elle se manifeste par une digestion difficile, après un repas pris dans des conditions normales.
Ballonnements, éructations plus ou moins gênantes et brûlures remontant de l'estomac vers la gorge, ces symptômes sont pour le moins gênants. Parfois, il peuvent entraîner des nausées, voire une diminution de l'appétit. Constipation ou au contraire diarrhée peuvent accompagner ces phénomènes. Selon les cas, ces signes peuvent être exacerbés par les repas ou à l'inverse calmés par eux.
Affection bénigne ou maladie ?
La survenue soudaine de ces symptômes, alors que rien n'a changé dans les habitudes de vie ou les conditions d'alimentation, doit faire rechercher une cause organique. Il peut s'agir d'inflammations de l'oesophage (oesophagites) ou de l'estomac (gastrites), superficielles ou profondes, ou bien de lésions tumorales, d'atrophies, ou encore d'infections digestives comme les candidoses, par exemple. Citons encore l'Helicobacter Pylori, un germe présent dans le milieu gastrique, susceptible d'endommager les muqueuses de l'estomac jusqu'à l'ulcère.
Lorsque aucune pathologie ne vient expliquer l'apparition de ces signes désagréables, on parle alors d'un trouble fonctionnel dont on essaiera de trouver la raison. Pour cela, les conditions de déclenchement et de répétition des symptômes sont importantes à mémoriser et à préciser.
Les agressions familières : alimentation, alcool, tabac
Une des causes possibles de survenue de dyspepsie fonctionnelle est un déséquilibre de l'alimentation, dans ses rythmes horaires comme dans sa composition. Un changement de cantine accompagnant un nouvel emploi, l'introduction de nouveaux aliments peuvent influencer la dynamique oesophagienne et altérer la sécrétion normale de l'estomac. De même, l'alcool est un facteur majeur d'irritation digestive. Lorsqu'il s'associe au tabagisme, le risque augmente de façon exponentielle. Une mauvaise haleine traduit un déséquilibre sécrétoire.
L'équilibre psychologique
L'environnement personnel, familial et social est à prendre en compte. En effet, il est fréquent que de tels symptômes apparaissent à la suite d'un problème psychologique. La compensation d'un traumatisme affectif peut se faire sur le mode digestif comme sur le mode migraineux, insomniaque ou anxieux, pour ne citer que ceux-là.
Un traitement
personnalisé
Le profil de chaque individu diffère, évidemment. Certaines personnes tolèrent des symptômes provoqués par de vraies lésions des organes. D'autres, au contraire, amplifient des signes que rien d'organique n'explique. L'hypocondrie (état du sujet en permanence inquiet pour sa santé) s'exprime particulièrement bien par la douleur digestive !
Il faut donc analyser ce que la personne espère ou redoute de son état. Ceci indique la difficulté qu'éprouvent les médecins à débrouiller un grand nombre de situations.
Une bonne approche de ces problèmes digestifs passe par la dédramatisation. Quelques examens bien choisis : bilan sanguin, fibroscopie, radiographies spécifiques le cas échéant, suffisent en général pour préciser le cadre des symptômes.
Il peut être intéressant de tester quelques modifications de comportement et de mode de vie. Très souvent, un simple traitement anti-acide et anti-bactérien, associé à un soutien psychologique, suffit pour ramener la digestion à la normale.
Pour en finir avec ces douleurs qui peuvent vous gâcher la vie, découvrez un dossier qui vous prend aux tripes.
Les troubles
de l'appareil digestif…
De la digestion à l'absorption, de nombreux mécanismes entrent en jeu pour dégrader et transformer nos aliments : sucs gastriques, acides divers, bile, etc. Mais parfois, il arrive que toute cette belle mécanique s'enraye. Surviennent alors des douleurs, des acidités ou des ballonnements…
Le rôle de l'appareil digestif ?
Douleur à l'estomac
Mais quelle est l'origine de cette douleur à l'estomac qui revient souvent après le repas et vous gâche la vie ? Une certitude : ce n'est pas une gastrite ! En effet, cette affection est silencieuse, c'est-à-dire qu'elle n'entraîne pas de symptômes. Si vous avez mal, ce n'est donc pas une gastrite. Pourtant, cette douleur est réelle et le médecin ne remet pas en question votre plainte. Mais, alors de quoi souffrez-vous ? Vous voulez le savoir !
Trop souvent, le mot gastrite désigne à tort différents dérangements qui se produisent souvent après le repas : un mal d'estomac, une sensation d'inconfort au niveau de l'estomac, des brûlures, des aigreurs, des remontées acides, une digestion difficile, des ballonnements, des nausées, etc. En revanche, pour le médecin, le mot gastrite a une toute autre signification. Il désigne une inflammation de la muqueuse de l'estomac, que seul un examen appelé gastroscopie peut déceler.
Un examen dur à avaler
La gastroscopie consiste à vous enfiler un tube à travers l'oesophage jusqu'à l'estomac. Au bout du tube, une caméra retransmet sur un écran les images de la muqueuse de l'estomac, ou muqueuse gastrique. De plus, ce tube permet de faire une biopsie : il prélève un petit bout de l'estomac pour l'examiner au microscope. C'est le travail des anatomo-pathologistes, des médecins spécialistes de l'étude des tissus de l'organisme.
Lorsque l'on éprouve une douleur, il est très souvent nécessaire de faire une gastroscopie pour savoir ce qui se passe. Le médecin recherche un ulcère (une plaie de la muqueuse de l'estomac), un cancer ou d'autres maladies. Si le médecin qui vous fait la gastroscopie déclare : "vous avez une gastrite", c'est un raccourci maladroit. En réalité, seul l'examen au microscope de la biopsie permettra savoir s'il s'agit réellement d'une gastrite ; la seule observation n'est pas suffisante.
Des troubles parfois persistants
Souvent, la gastroscopie ne révèle heureusement aucune affection grave : ni ulcère de l'estomac, ni cancer, ni gastrite. Pourtant, vous continuez à avoir mal à l'estomac. Pour le médecin, vous souffrez alors de troubles dyspeptiques, un terme qui signifie mauvaise digestion. S'ils ne présentent pas de gravité pour la santé, il peut être en revanche long et difficile de se débarrasser de troubles dyspeptiques et de retrouver une digestion facile.
Acidités gastriques habituelles
L'acidité gastrique est un symptôme banal à prendre cependant au sérieux. Le plus souvent, il s'agit simplement de ce que l'on appelle une dyspepsie fonctionnelle. Elle se manifeste par une digestion difficile, après un repas pris dans des conditions normales.
Ballonnements, éructations plus ou moins gênantes et brûlures remontant de l'estomac vers la gorge, ces symptômes sont pour le moins gênants. Parfois, il peuvent entraîner des nausées, voire une diminution de l'appétit. Constipation ou au contraire diarrhée peuvent accompagner ces phénomènes. Selon les cas, ces signes peuvent être exacerbés par les repas ou à l'inverse calmés par eux.
Affection bénigne ou maladie ?
La survenue soudaine de ces symptômes, alors que rien n'a changé dans les habitudes de vie ou les conditions d'alimentation, doit faire rechercher une cause organique. Il peut s'agir d'inflammations de l'oesophage (oesophagites) ou de l'estomac (gastrites), superficielles ou profondes, ou bien de lésions tumorales, d'atrophies, ou encore d'infections digestives comme les candidoses, par exemple. Citons encore l'Helicobacter Pylori, un germe présent dans le milieu gastrique, susceptible d'endommager les muqueuses de l'estomac jusqu'à l'ulcère.
Lorsque aucune pathologie ne vient expliquer l'apparition de ces signes désagréables, on parle alors d'un trouble fonctionnel dont on essaiera de trouver la raison. Pour cela, les conditions de déclenchement et de répétition des symptômes sont importantes à mémoriser et à préciser.
Les agressions familières : alimentation, alcool, tabac
Une des causes possibles de survenue de dyspepsie fonctionnelle est un déséquilibre de l'alimentation, dans ses rythmes horaires comme dans sa composition. Un changement de cantine accompagnant un nouvel emploi, l'introduction de nouveaux aliments peuvent influencer la dynamique oesophagienne et altérer la sécrétion normale de l'estomac. De même, l'alcool est un facteur majeur d'irritation digestive. Lorsqu'il s'associe au tabagisme, le risque augmente de façon exponentielle. Une mauvaise haleine traduit un déséquilibre sécrétoire.
L'équilibre psychologique
L'environnement personnel, familial et social est à prendre en compte. En effet, il est fréquent que de tels symptômes apparaissent à la suite d'un problème psychologique. La compensation d'un traumatisme affectif peut se faire sur le mode digestif comme sur le mode migraineux, insomniaque ou anxieux, pour ne citer que ceux-là.
Un traitement
personnalisé
Le profil de chaque individu diffère, évidemment. Certaines personnes tolèrent des symptômes provoqués par de vraies lésions des organes. D'autres, au contraire, amplifient des signes que rien d'organique n'explique. L'hypocondrie (état du sujet en permanence inquiet pour sa santé) s'exprime particulièrement bien par la douleur digestive !
Il faut donc analyser ce que la personne espère ou redoute de son état. Ceci indique la difficulté qu'éprouvent les médecins à débrouiller un grand nombre de situations.
Une bonne approche de ces problèmes digestifs passe par la dédramatisation. Quelques examens bien choisis : bilan sanguin, fibroscopie, radiographies spécifiques le cas échéant, suffisent en général pour préciser le cadre des symptômes.
Il peut être intéressant de tester quelques modifications de comportement et de mode de vie. Très souvent, un simple traitement anti-acide et anti-bactérien, associé à un soutien psychologique, suffit pour ramener la digestion à la normale.


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