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Le rôle de la société civile
Le suicide, un problème de santé publique
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 09 - 2007

Le suicide est un fléau de société qui prend des proportions alarmantes dans le monde entier. Ce sont environ 10.000 personnes qui attentent à leur vie et qui, dans la majorité des cas, réussissent .
Le suicide est un fléau de société qui prend des proportions alarmantes dans le monde entier. Ce sont environ 10.000 personnes qui attentent à leur vie et qui, dans la majorité des cas, réussissent .
La plupart sont des adolescents en état de crise et pour lesquels le suicide représente l'unique échappatoire à un vécu pénible. L'entourage, souvent inattentif aux messages de détresse que ces personnes lancent, anticipe leur décente en enfer.
La mort est réellement une solution rarement envisagée par une personne saine d'esprit. Cependant, quand l'individu est exposé à une source continuelle de pressions de différentes sources et qu'il se sente à bout de force, incompris et incapable de faire face à la réalité, la fuite est souvent la première issue. Mais, comment fuir une réalité qu'on est appelé à vivre au quotidien ? Comment ne plus avoir à souffrir ? Comment se libérer de la tourmente ?
Tout dépend des ressources humaines que possède chaque personne pour faire face aux obstacles de la vie. Chacun réagira différemment face à une situation de crise. Les uns auront tendance à y faire face, les autres à s'isoler et certains choisiront, au bord d'un désespoir extrême, la solution fatale : la mort.
Le suicide est, certes, un phénomène universel dont les dimensions sont alarmantes à travers le monde. Son pourcentage dans certains pays est bien élevé au point que les autorités concernées et la société civile mobilisent tous leurs efforts dans un seul but : le contrecarrer en trouvant une stratégie efficace pour détecter la détresse des victimes et leur apporter l'aide nécessaire.
Chez nous, en Algérie, les victimes des tentatives de suicides manquent réellement de soutien psychologique. D'abord, se sentant totalement incomprises par leur entourage familial, elles glissent à pas rapides dans les gouffres ténébreux de la mort. Les parents et les proches, souvent pris dans le tourbillon du quotidien, ne se rendent pas compte des signaux d'alarme transmis par cette frange de la société. Ce n'est parfois que lorsque le drame survient que les proches se rendent compte que la victime était en train de leur demander leur aide.
Cette pathologie psychosociale qui frappe cruellement l'Algérie connaît une recrudescence alarmante ces dernières années. Le tabou qui enveloppe le sujet au sein de notre société et le manque de sensibilisation sur un problème de santé mentale aussi dangereux sont responsables de l'accroissement des tentatives de suicide.
Les spécialistes, psychologues, psychiatres et sociologues prévoyaient déjà l'explosion des pathologies psychosociales dans le monde entier dans les années 2000. Leur prédiction a été bel et bien confirmée puisque aujourd'hui, nous faisons face à différentes sortes de maux psychosociaux tels que le suicide, la toxicomanie, l'alcoolisme et la dépression.
La dépression est considérée par l'OMS comme étant la première cause de morbidité. Son lien direct avec le suicide a été à maintes reprises expliqué à travers les recherches scientifiques. Cela dit, un grand nombre de suicidaires sont atteints de dépression sévère et sombrent dans un total désespoir qui les poussent à mettre terme à leur vie.
Le caractère pathologique du suicide n'est pas à négliger aussi. Les recherches effectuées par nombre de psychiatres démontrent que les malades mentaux se suicident plus que les personnes saines d'esprit. Chez les psychopathes par exemple, le taux de fréquence des tentatives de suicide atteint 11% et le taux de fréquence des idées de suicide dépasse 20%.
Cette propension au suicide se rencontre surtout chez les grands mélancoliques, notamment lorsque leur état semble s'améliorer.
Parfois, le suicide du psychotique n'est pas une preuve de folie mais au contraire apparaît comme le résultat d'un éclair de raison. Se réveillant de son délire et en découvrant l'horreur, le malade mental cherche une issue dans la mort.
Quels que soient les motifs qui poussent une personne à attenter à sa vie, le suicide reste un problème de santé publique qui doit attirer l'attention de tous les spécialistes. La société civile doit être sensibilisée sur les dégâts de ce drame pour connaître ce mal psychosocial et le prendre en charge. Renforcer la prise en charge psychologique des personnes manifestant des symptômes de dépression, de psychose ou de manie et des adolescents en pleine crise est la première règle de prévention pour faire face à ce fléau social dévastateur.
La plupart sont des adolescents en état de crise et pour lesquels le suicide représente l'unique échappatoire à un vécu pénible. L'entourage, souvent inattentif aux messages de détresse que ces personnes lancent, anticipe leur décente en enfer.
La mort est réellement une solution rarement envisagée par une personne saine d'esprit. Cependant, quand l'individu est exposé à une source continuelle de pressions de différentes sources et qu'il se sente à bout de force, incompris et incapable de faire face à la réalité, la fuite est souvent la première issue. Mais, comment fuir une réalité qu'on est appelé à vivre au quotidien ? Comment ne plus avoir à souffrir ? Comment se libérer de la tourmente ?
Tout dépend des ressources humaines que possède chaque personne pour faire face aux obstacles de la vie. Chacun réagira différemment face à une situation de crise. Les uns auront tendance à y faire face, les autres à s'isoler et certains choisiront, au bord d'un désespoir extrême, la solution fatale : la mort.
Le suicide est, certes, un phénomène universel dont les dimensions sont alarmantes à travers le monde. Son pourcentage dans certains pays est bien élevé au point que les autorités concernées et la société civile mobilisent tous leurs efforts dans un seul but : le contrecarrer en trouvant une stratégie efficace pour détecter la détresse des victimes et leur apporter l'aide nécessaire.
Chez nous, en Algérie, les victimes des tentatives de suicides manquent réellement de soutien psychologique. D'abord, se sentant totalement incomprises par leur entourage familial, elles glissent à pas rapides dans les gouffres ténébreux de la mort. Les parents et les proches, souvent pris dans le tourbillon du quotidien, ne se rendent pas compte des signaux d'alarme transmis par cette frange de la société. Ce n'est parfois que lorsque le drame survient que les proches se rendent compte que la victime était en train de leur demander leur aide.
Cette pathologie psychosociale qui frappe cruellement l'Algérie connaît une recrudescence alarmante ces dernières années. Le tabou qui enveloppe le sujet au sein de notre société et le manque de sensibilisation sur un problème de santé mentale aussi dangereux sont responsables de l'accroissement des tentatives de suicide.
Les spécialistes, psychologues, psychiatres et sociologues prévoyaient déjà l'explosion des pathologies psychosociales dans le monde entier dans les années 2000. Leur prédiction a été bel et bien confirmée puisque aujourd'hui, nous faisons face à différentes sortes de maux psychosociaux tels que le suicide, la toxicomanie, l'alcoolisme et la dépression.
La dépression est considérée par l'OMS comme étant la première cause de morbidité. Son lien direct avec le suicide a été à maintes reprises expliqué à travers les recherches scientifiques. Cela dit, un grand nombre de suicidaires sont atteints de dépression sévère et sombrent dans un total désespoir qui les poussent à mettre terme à leur vie.
Le caractère pathologique du suicide n'est pas à négliger aussi. Les recherches effectuées par nombre de psychiatres démontrent que les malades mentaux se suicident plus que les personnes saines d'esprit. Chez les psychopathes par exemple, le taux de fréquence des tentatives de suicide atteint 11% et le taux de fréquence des idées de suicide dépasse 20%.
Cette propension au suicide se rencontre surtout chez les grands mélancoliques, notamment lorsque leur état semble s'améliorer.
Parfois, le suicide du psychotique n'est pas une preuve de folie mais au contraire apparaît comme le résultat d'un éclair de raison. Se réveillant de son délire et en découvrant l'horreur, le malade mental cherche une issue dans la mort.
Quels que soient les motifs qui poussent une personne à attenter à sa vie, le suicide reste un problème de santé publique qui doit attirer l'attention de tous les spécialistes. La société civile doit être sensibilisée sur les dégâts de ce drame pour connaître ce mal psychosocial et le prendre en charge. Renforcer la prise en charge psychologique des personnes manifestant des symptômes de dépression, de psychose ou de manie et des adolescents en pleine crise est la première règle de prévention pour faire face à ce fléau social dévastateur.


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