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Gardez l'œil sur la vue de vos enfants !
Problèmes de vision
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 09 - 2007

Parmi les contrôles de santé de l'enfant, il en est un qu'il convient de ne pas négliger : l'examen ophtalmologique. Les problèmes de vue peuvent avoir d'importantes conséquences médicales et sociales : retard dans l'apprentissage de la lecture, isolement…
Parmi les contrôles de santé de l'enfant, il en est un qu'il convient de ne pas négliger : l'examen ophtalmologique. Les problèmes de vue peuvent avoir d'importantes conséquences médicales et sociales : retard dans l'apprentissage de la lecture, isolement…
Plus ces troubles sont détectés tôt, mieux ils sont traités. Un dossier pour garder l'oeil sur la vue de vos enfants.
Le développement de la vision
Des contours flous, le visage de la mère… et puis tout un monde à découvrir ! La vision de l'enfant se construit mois après mois, de la naissance jusqu'à 5 ou 6 ans. Quels sont les grandes étapes de ce développement ? Zoom sur la genèse du plus important de nos sens.
Parce qu'il dort la plupart du temps et que, lorsqu'il est éveillé, il ne fixe son regard que de manière fugitive, on a longtemps pensé que le nouveau-né ne voyait pas, pendant environ les 2 premières semaines de sa vie. Aujourd'hui, on sait que c'est faux. On peut même assez facilement mesurer cette "première vision".
L'enfant redoute les lumières fortes puisque sa rétine ne comporte pas assez de pigments pour être protégée contre des illuminations importantes. Cette absence de pigments dans l'iris et au fond de l'oeil explique aussi que tous les nourrissons ont les yeux sombres.
Capable de
reconnaître sa mère
A ce stade, le tout-petit ne voit pas encore les couleurs. Cette notion est difficile à imaginer car on est tenté de penser qu'il voit en noir et blanc. Erreur puisque ce sont aussi des couleurs… Le mystère demeure.
Tout cela reviendrait à accréditer la thèse ancienne selon laquelle le nouveau-né ne voit pas très bien mais - aujourd'hui, on en est sûr - dès le troisième journée il voit suffisamment pour fixer le visage de sa maman ou de la personne à laquelle il est confié.
Certes, il ne fait pas la différence entre des cheveux blonds ou bruns, des yeux verts ou marrons mais le visage humain est ainsi fait - et bien fait - que le bébé appréhende un tout composé de zones foncées ou claires. Peu à peu, l'odeur, la voix, les mimiques de la mère s'associent à ce que l'enfant voit pour créer une image familière permanente.
C'est si vrai qu'à 6 semaines, un bébé ne confond pas sa mère et sa tante.
Des expériences l'ont prouvé : si on prend une photo de ces deux femmes en éliminant des signes distinctifs de la chevelure, les lunettes ou les boucles d'oreille, l'enfant ne se trompe pas. Il fixe beaucoup plus l'image de sa mère même si les deux visages ont des traits communs. Parmi les contrôles de bonne de santé de l'enfant, il en est un qu'il convient de ne pas négliger : la vue. Interrogés sur le dépistage et la prise en charge chez le jeune enfant, des experts de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)1 insistent sur la nécessité de dépister au plus tôt les pathologies visuelles.
L'importance du dépistage précoce
Chez le jeune enfant, le dépistage est d'autant plus important que des troubles visuels ignorés peuvent avoir des conséquences sur le développement moteur, la scolarité (apprentissage de la lecture puis de l'écriture) et engendrer des problèmes d'échanges sociaux. Dans des cas plus rares, ces déficits visuels peuvent témoigner d'une maladie plus grave (une lésion ou tumeur cérébrale, un rétinoblastome3, une cataracte, un albinisme…)
Quand consulter à l'âge de la lecture ? Les signaux d'appel.
Initiation à l'écriture (l'enfant joue à tracer des boucles, des ponts, des bâtons, son nom), à la lecture (il apprend à lire son nom, à reconnaître certaines lettres…) c'est en grande section de maternelle ou à l'entrée au cours préparatoire (CP) que se révèlent certains défauts visuels inaperçus dans la prime enfance.
Les enseignants ont un rôle capital d'observation à jouer mais il appartient aussi aux parents d'être attentifs à certains signes :
- Clignements yeux très fréquents ;
- Froncements des sourcils ;
- Yeux rouges qui pleurent ou qui "piquent" ;
- Fatigue ou maux de tête au retour de l'école ;
- Douleur dans la nuque ;
- L'enfant dessine, écrit ou lit le nez collé à son cahier, à son livre ;
- Quand il lit, il lui arrive de perdre sa ligne, de relire deux fois la même ligne ou le même mot ;
- Il confond certaines lettres ;
- Il n'aime pas lire ou ne lit pas longtemps ;
- A la fin du CP, il ne retient pas ce qu'il lit ;
- Il lui arrive de loucher ;
- Il est exagérément sensible aux fortes luminosités…
Si votre enfant présente l'une de ces particularités, il s'agit peut-être – d'un défaut mineur, d'une gêne qui n'est pas obligatoirement liée à un défaut visuel. Prenez par sécurité l'avis d'un spécialiste
La bonne distance pour lire
Un moyen simple permet de savoir si un enfant ne lit pas de trop près. Il suffit de lui demander de poser son coude sur un livre ouvert, l'avant-bras et le pouce dressés comme s'il disait "C'est OK !". Si ses yeux sont à la hauteur de son pouce, il est à la bonne dsitance pour lire.
Ce que vous risquez devant votre ordinateur
Dans le cadre du travail ou des loisirs, l'écran cathodique s'est imposé dans notre quotidien. La multiplication des ordinateurs a conduit à l'utilisation courante de terminaux en milieu professionnel comme à domicile. Pourtant, ils ont bien souvent mauvaise réputation, accusés de provoquer des troubles visuels, une sécheresse oculaire ou pire. Quels sont réellement les risques ?
Durant ces trente dernières années, les écrans d'ordinateurs ont envahi les lieux de travail. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 150 millions de postes sont actuellement en usage dans le monde.
Peu de temps après leur introduction sur le lieu de travail, on a vite accusé ces écrans de tous les maux : céphalées, vertiges, fatigue, cataracte, éruptions cutanées, problèmes liés à la grossesse… Suspects, les différents rayonnements (lumineux, X, électromagnétiques, etc.) ont été, tour à tour, mis hors de cause.
Ce qu'il faut savoir
Les rayons X de très basse énergie produits dans le tube cathodique sont arrêtés par le verre de l'écran et ne s'échappent pas de l'écran.
Les rayons lumineux comprennent de l'ultraviolet (UV), du rayonnement visible et de l'infrarouge (IR). L'IR est dissipé sous forme de chaleur par le terminal. De très faibles quantités d'UV sont émises par le tube mais, selon l'OMS, elles restent bien inférieures à celles passant par une fenêtre par une journée d'hiver.électriques et électromagnétiques de basse et haute fréquence. Ces derniers sont souvent au premier rang des accusés.
Pas de danger pour la santé
Depuis une quarantaine d'années, les rayonnements électromagnétiques ont été particulièrement étudiés. Les sources de ces émissions sont multiples : lignes électriques, appareils mus par des moteurs électriques, installations de télécommunication et de radiodiffusion, téléphones portables et écrans d'ordinateurs. Cependant, l'émission de rayonnements électromagnétiques par les écrans reste bien en dessous des normes autorisées. Les comités d'experts les jugent trop faibles pour pouvoir avoir un effet sur la santé. En 1997, le Conseil national de la recherche des Etats-Unis a conclu que l'exposition aux champs magnétiques détectés dans l'environnement domestique ne présentait pas de danger pour l'homme.
Plus ces troubles sont détectés tôt, mieux ils sont traités. Un dossier pour garder l'oeil sur la vue de vos enfants.
Le développement de la vision
Des contours flous, le visage de la mère… et puis tout un monde à découvrir ! La vision de l'enfant se construit mois après mois, de la naissance jusqu'à 5 ou 6 ans. Quels sont les grandes étapes de ce développement ? Zoom sur la genèse du plus important de nos sens.
Parce qu'il dort la plupart du temps et que, lorsqu'il est éveillé, il ne fixe son regard que de manière fugitive, on a longtemps pensé que le nouveau-né ne voyait pas, pendant environ les 2 premières semaines de sa vie. Aujourd'hui, on sait que c'est faux. On peut même assez facilement mesurer cette "première vision".
L'enfant redoute les lumières fortes puisque sa rétine ne comporte pas assez de pigments pour être protégée contre des illuminations importantes. Cette absence de pigments dans l'iris et au fond de l'oeil explique aussi que tous les nourrissons ont les yeux sombres.
Capable de
reconnaître sa mère
A ce stade, le tout-petit ne voit pas encore les couleurs. Cette notion est difficile à imaginer car on est tenté de penser qu'il voit en noir et blanc. Erreur puisque ce sont aussi des couleurs… Le mystère demeure.
Tout cela reviendrait à accréditer la thèse ancienne selon laquelle le nouveau-né ne voit pas très bien mais - aujourd'hui, on en est sûr - dès le troisième journée il voit suffisamment pour fixer le visage de sa maman ou de la personne à laquelle il est confié.
Certes, il ne fait pas la différence entre des cheveux blonds ou bruns, des yeux verts ou marrons mais le visage humain est ainsi fait - et bien fait - que le bébé appréhende un tout composé de zones foncées ou claires. Peu à peu, l'odeur, la voix, les mimiques de la mère s'associent à ce que l'enfant voit pour créer une image familière permanente.
C'est si vrai qu'à 6 semaines, un bébé ne confond pas sa mère et sa tante.
Des expériences l'ont prouvé : si on prend une photo de ces deux femmes en éliminant des signes distinctifs de la chevelure, les lunettes ou les boucles d'oreille, l'enfant ne se trompe pas. Il fixe beaucoup plus l'image de sa mère même si les deux visages ont des traits communs. Parmi les contrôles de bonne de santé de l'enfant, il en est un qu'il convient de ne pas négliger : la vue. Interrogés sur le dépistage et la prise en charge chez le jeune enfant, des experts de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)1 insistent sur la nécessité de dépister au plus tôt les pathologies visuelles.
L'importance du dépistage précoce
Chez le jeune enfant, le dépistage est d'autant plus important que des troubles visuels ignorés peuvent avoir des conséquences sur le développement moteur, la scolarité (apprentissage de la lecture puis de l'écriture) et engendrer des problèmes d'échanges sociaux. Dans des cas plus rares, ces déficits visuels peuvent témoigner d'une maladie plus grave (une lésion ou tumeur cérébrale, un rétinoblastome3, une cataracte, un albinisme…)
Quand consulter à l'âge de la lecture ? Les signaux d'appel.
Initiation à l'écriture (l'enfant joue à tracer des boucles, des ponts, des bâtons, son nom), à la lecture (il apprend à lire son nom, à reconnaître certaines lettres…) c'est en grande section de maternelle ou à l'entrée au cours préparatoire (CP) que se révèlent certains défauts visuels inaperçus dans la prime enfance.
Les enseignants ont un rôle capital d'observation à jouer mais il appartient aussi aux parents d'être attentifs à certains signes :
- Clignements yeux très fréquents ;
- Froncements des sourcils ;
- Yeux rouges qui pleurent ou qui "piquent" ;
- Fatigue ou maux de tête au retour de l'école ;
- Douleur dans la nuque ;
- L'enfant dessine, écrit ou lit le nez collé à son cahier, à son livre ;
- Quand il lit, il lui arrive de perdre sa ligne, de relire deux fois la même ligne ou le même mot ;
- Il confond certaines lettres ;
- Il n'aime pas lire ou ne lit pas longtemps ;
- A la fin du CP, il ne retient pas ce qu'il lit ;
- Il lui arrive de loucher ;
- Il est exagérément sensible aux fortes luminosités…
Si votre enfant présente l'une de ces particularités, il s'agit peut-être – d'un défaut mineur, d'une gêne qui n'est pas obligatoirement liée à un défaut visuel. Prenez par sécurité l'avis d'un spécialiste
La bonne distance pour lire
Un moyen simple permet de savoir si un enfant ne lit pas de trop près. Il suffit de lui demander de poser son coude sur un livre ouvert, l'avant-bras et le pouce dressés comme s'il disait "C'est OK !". Si ses yeux sont à la hauteur de son pouce, il est à la bonne dsitance pour lire.
Ce que vous risquez devant votre ordinateur
Dans le cadre du travail ou des loisirs, l'écran cathodique s'est imposé dans notre quotidien. La multiplication des ordinateurs a conduit à l'utilisation courante de terminaux en milieu professionnel comme à domicile. Pourtant, ils ont bien souvent mauvaise réputation, accusés de provoquer des troubles visuels, une sécheresse oculaire ou pire. Quels sont réellement les risques ?
Durant ces trente dernières années, les écrans d'ordinateurs ont envahi les lieux de travail. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 150 millions de postes sont actuellement en usage dans le monde.
Peu de temps après leur introduction sur le lieu de travail, on a vite accusé ces écrans de tous les maux : céphalées, vertiges, fatigue, cataracte, éruptions cutanées, problèmes liés à la grossesse… Suspects, les différents rayonnements (lumineux, X, électromagnétiques, etc.) ont été, tour à tour, mis hors de cause.
Ce qu'il faut savoir
Les rayons X de très basse énergie produits dans le tube cathodique sont arrêtés par le verre de l'écran et ne s'échappent pas de l'écran.
Les rayons lumineux comprennent de l'ultraviolet (UV), du rayonnement visible et de l'infrarouge (IR). L'IR est dissipé sous forme de chaleur par le terminal. De très faibles quantités d'UV sont émises par le tube mais, selon l'OMS, elles restent bien inférieures à celles passant par une fenêtre par une journée d'hiver.électriques et électromagnétiques de basse et haute fréquence. Ces derniers sont souvent au premier rang des accusés.
Pas de danger pour la santé
Depuis une quarantaine d'années, les rayonnements électromagnétiques ont été particulièrement étudiés. Les sources de ces émissions sont multiples : lignes électriques, appareils mus par des moteurs électriques, installations de télécommunication et de radiodiffusion, téléphones portables et écrans d'ordinateurs. Cependant, l'émission de rayonnements électromagnétiques par les écrans reste bien en dessous des normes autorisées. Les comités d'experts les jugent trop faibles pour pouvoir avoir un effet sur la santé. En 1997, le Conseil national de la recherche des Etats-Unis a conclu que l'exposition aux champs magnétiques détectés dans l'environnement domestique ne présentait pas de danger pour l'homme.


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