Les Tonga, surprise de la poule A, joueront l'esprit libéré face à l'Afrique du Sud, samedi à Lens, sachant qu'une improbable victoire leur offrirait une qualification historique en quarts de finale d'une Coupe du monde. L'occasion est d'autant plus belle que l'Afrique du Sud, impressionnante lors de ses deux premiers matches, a confié à une équipe bis la tâche de valider son billet pour les quarts. "Nous sommes arrivés avec certains objectifs (deux victoires, ndlr) et on peut dire qu'on les a remplis. Le reste, c'est du bonus", aime à souligner l'entraîneur tongien Quddus Fiela. Les Tongiens n'envisageaient sûrement pas sérieusement une qualification, et encore moins la jouer contre l'Afrique du Sud. Mais leurs deux victoires, sur les Etats-Unis (25-15) et les Samoa (19-15), les ont mis sur les bons rails. "Nous allons simplement profiter de ce match, la pression est sur l'Afrique du Sud", lâche de son côté le centre Epi Taione. L'entraîneur springbok Jake White a choisi de laisser au repos onze des joueurs qui ont infligé une correction à l'Angleterre (36-0) et aligné une équipe B composée dans sa large majorité de remplaçants et de débutants. Seuls quatre joueurs présents au coup d'envoi contre les Anglais ont été conservés dans le XV de départ (Ba. Botha, Rossouw, van Heerden, Pietersen). 90e de Montgomery ? Cette "deuxième équipe", déjà expérimentée par White lors du Tri-Nations et en matches de préparation, n'a pas toujours offert des garanties de succès. Elle a notamment dû batailler pour s'imposer contre la province irlandaise du Connacht (18-3) en août dernier, quelques semaines avant le début du Mondial. "On a pris une grosse leçon (contre le Connacht), raconte Enrico Januarie, titularisé à la mêlée. On avait juste trop parlé, tout le monde avait discuté avant le match de comment on devait jouer et ça avait continué sur le terrain". "Cette fois, on va jouer plus et parler moins", a-t-il assuré. White, qui a fait tourné son effectif dans la perspective des quarts, a tout de même ménagé ses arrières en retenant un banc expérimenté avec notamment Smit, Matfield, Juan Smith et Montgomery qui, s'il entre en jeu comme l'a promis l'entraîneur, battra le record de sélections (89) qu'il codétient avec Joost van der Westhuizen sous le maillot springbok. Les sept remplaçants comptent pratiquement autant de sélections (311) que les quinze sur la pelouse au coup d'envoi (346). D'autant que le combat s'annonce rude, notamment devant, après la dernière prestation "limite" -mais couronnée de succès- des Tongiens (2 cartons jaunes, 1 rouge) contre les Samoa. "On ne va pas dire à nos joueurs de lever le pied, c'est pas notre style de jeu", insiste l'entraîneur-adjoint Ellis Meachen. "On va y aller et se battre sur chaque ballon, en l'air ou au sol, et l'Afrique du Sud va faire pareil", ajoute-t-il. "C'est une équipe rentre-dedans qu'il va falloir défier, répond en écho Bob Skinstad, qui mènera les Boks samedi après-midi. Il va falloir montrer qu'on a le physique pour les prendre à leur propre jeu". Les Tonga, surprise de la poule A, joueront l'esprit libéré face à l'Afrique du Sud, samedi à Lens, sachant qu'une improbable victoire leur offrirait une qualification historique en quarts de finale d'une Coupe du monde. L'occasion est d'autant plus belle que l'Afrique du Sud, impressionnante lors de ses deux premiers matches, a confié à une équipe bis la tâche de valider son billet pour les quarts. "Nous sommes arrivés avec certains objectifs (deux victoires, ndlr) et on peut dire qu'on les a remplis. Le reste, c'est du bonus", aime à souligner l'entraîneur tongien Quddus Fiela. Les Tongiens n'envisageaient sûrement pas sérieusement une qualification, et encore moins la jouer contre l'Afrique du Sud. Mais leurs deux victoires, sur les Etats-Unis (25-15) et les Samoa (19-15), les ont mis sur les bons rails. "Nous allons simplement profiter de ce match, la pression est sur l'Afrique du Sud", lâche de son côté le centre Epi Taione. L'entraîneur springbok Jake White a choisi de laisser au repos onze des joueurs qui ont infligé une correction à l'Angleterre (36-0) et aligné une équipe B composée dans sa large majorité de remplaçants et de débutants. Seuls quatre joueurs présents au coup d'envoi contre les Anglais ont été conservés dans le XV de départ (Ba. Botha, Rossouw, van Heerden, Pietersen). 90e de Montgomery ? Cette "deuxième équipe", déjà expérimentée par White lors du Tri-Nations et en matches de préparation, n'a pas toujours offert des garanties de succès. Elle a notamment dû batailler pour s'imposer contre la province irlandaise du Connacht (18-3) en août dernier, quelques semaines avant le début du Mondial. "On a pris une grosse leçon (contre le Connacht), raconte Enrico Januarie, titularisé à la mêlée. On avait juste trop parlé, tout le monde avait discuté avant le match de comment on devait jouer et ça avait continué sur le terrain". "Cette fois, on va jouer plus et parler moins", a-t-il assuré. White, qui a fait tourné son effectif dans la perspective des quarts, a tout de même ménagé ses arrières en retenant un banc expérimenté avec notamment Smit, Matfield, Juan Smith et Montgomery qui, s'il entre en jeu comme l'a promis l'entraîneur, battra le record de sélections (89) qu'il codétient avec Joost van der Westhuizen sous le maillot springbok. Les sept remplaçants comptent pratiquement autant de sélections (311) que les quinze sur la pelouse au coup d'envoi (346). D'autant que le combat s'annonce rude, notamment devant, après la dernière prestation "limite" -mais couronnée de succès- des Tongiens (2 cartons jaunes, 1 rouge) contre les Samoa. "On ne va pas dire à nos joueurs de lever le pied, c'est pas notre style de jeu", insiste l'entraîneur-adjoint Ellis Meachen. "On va y aller et se battre sur chaque ballon, en l'air ou au sol, et l'Afrique du Sud va faire pareil", ajoute-t-il. "C'est une équipe rentre-dedans qu'il va falloir défier, répond en écho Bob Skinstad, qui mènera les Boks samedi après-midi. Il va falloir montrer qu'on a le physique pour les prendre à leur propre jeu".