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Pas de pitié pour le metal !
La 6e édition du Lelahel Festival est compromise
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 09 - 2007

Identifié aujourd'hui comme le mouvement phare des années 1970, par ailleurs le moins compromis avec une décennie riche en groupes privilégiant une démarche commerciale, le hard rock est aussi objet de nostalgie, comme en témoigne sa relecture par le mouvement grunge.
Identifié aujourd'hui comme le mouvement phare des années 1970, par ailleurs le moins compromis avec une décennie riche en groupes privilégiant une démarche commerciale, le hard rock est aussi objet de nostalgie, comme en témoigne sa relecture par le mouvement grunge.
Si le genre peut paraître émoussé, voire moribond, il se survit éternellement à force de croisements et de fusion ; de Pearl Jam à Metallica, de Nirvana à Megadeth, de Ministry à Slayer, il n'est pas de groupes qui ne se soient réclamés au cours de leur carrière de l'exemple des pionniers.
Toutefois, en notre temps, l'hybridation des genres musicaux impose un travail sérieux sur les définitions des genres, afin d'éviter l'amalgame, chose entreprise par les inconditionnels et les professionnels, qui distinguent le Heavy Metal (AC/DC, Aerosmith), le Hair Metal (Def Leppard, Bon Jovi), le Speed Metal (Metallica, Pantera, Slayer ou encore Megadeth), le Trash Metal (Anthrax, Sepultura), le Death Metal, l'Industrial Metal (Rammstein, Marilyn Manson), le Funk Metal (The Red Hot Chili Peppers, Fishbone), le Progressive Metal (Queensrÿche), le Black Metal, le Rap-Metal (Rage Against the Machine, Limp Bizkit), l'Alternative Metal (Deftones, Helmet, Faith No More) ou le Grindcore (Napalm Death).
Gageons qu'il s'agit pour chacune de ces fractions d'un dosage subtil de vitesse, de violence, de saturation du son et de la thématique dominante abordée dans les textes.
Actuellement, dans notre pays, on dénombre 60% de jeunes de moins de 25 ans, dont presque 80% sont au chômage, en plus d'être baigné dans une léthargie artistique. A part quelques festivals ou des concerts, qui ne sont pas toujours à la portée de tout le monde, le quotidien de nos jeunes est beaucoup plus rythmé par le chant improvisé des mouettes que celui des sirènes.
Heureusement, il existe des jeunes qui ont pour ambition l'échange interculturel, entre les régions de l'Algérie, mais aussi avec les autres pays (Tunisie, France, Tchéquie…). Afin de donner de la crédibilité à leur projet, ils ont implanté le 1er festival de metal en Algérie :
«Le Lelahel Festival» à sa tête Redouane Aouamer, leader
du groupe Lithem, membre de l'Algerian Events (boîte de production de spectacles) et directeur du Lelahel festival, ce dernier permet aux jeunes musiciens débutants de se produire avec des vétérans, et ainsi élargir la communauté metal en Algérie, qui œuvre en underground et qui a donné à beaucoup de jeunes le moyen de faire de la musique, sans passer par le Conservatoire ou un autre établissement.
Malgré qu'il existe un vrai public (qui s'accroît chaque année), les organisateurs du Lelahel festival annonce à la communauté qu'il n'y aura probablement pas de 6e édition pour cette année. Des difficultés sont survenues malgré eux.
Nous avons rencontré Redouane Aouamer afin qu'il nous explique l'élargissement de ce mouvement culturel en Algérie, mais aussi sur l'annulation de la 6e édition faute de sponsors et de salle de concert.
Midi Libre : Avant toute chose, quand est né le Lelahel festival et dans quelles conditions ?
Redouane Aouamer : Le festival est né en 2002. Pendant cette période, il n'y avait pas beaucoup de concerts de metal sur la scène algérienne.
Il fallait un événement qui regrouperait toutes les formations de metal, le plus dur était de les faire remonter sur scène chaque année, il fallait absolument instaurer cette tradition, dans le but de prouver l'existence de cette musique dans l'esprit des plus réticents.
Lors des premières éditions, était-il difficile de trouver des groupes ?
Entre 1999 et 2000, il y eut un vrai vide. Point d'initiatives, plus de concerts. Les formations de la génération Lithem avaient pratiquement cessé d'exister. ``
La plupart présentaient des raisons peu recevable : quotidienneté prenante, réalité artistique alarmante… etc
Heureusement, depuis les choses ont évolué dans le bon sens !
Pourquoi le metal est si mal vu dans notre pays?
Le metal est mal vu partout dans le monde, en Algérie peut être d'une autre façon, car c'est une musique occidentale qui utilise des visuels qui donnent une image négative de ce genre, mais qui n'est rien d'autre qu'une forme d'expression .
Sans oublier que le metal est une musique qui est née de l'underground et qui fait appel à des gens passionnés qui oeuvrent pour que ce genre soit accepté, en prenant l'exemple de la France, qui ces dernières années à l'aide du mouvement associatif ont su se faire une place.
Le metal ce n'est pas ce que l'on voit à la télé mais c'est plutôt ce qu'il y a dans les caves et ce qu'il en ressort!
Le Lelahel festival est-il une manière de rendre le metal populaire en Algérie ?
Le metal ne sera pas populaire en Algérie tant que l'algérien restera fermé sur lui-même et n'acceptera pas la différence, il faut faire partie du stéréotype algérien (rai, jean, baskets......) sinon on est rejeté.
C'est vrai que cette manifestation était un moyen de réunir les passionnés de cette musique dans notre pays, mais sans plus. Car au fond, c'est toujours la même catégorie sociale qui s'identifie à ce mouvement et les autres le rejettent sous prétexte que c'est un mouvement de «tchi tchi».
Si le genre peut paraître émoussé, voire moribond, il se survit éternellement à force de croisements et de fusion ; de Pearl Jam à Metallica, de Nirvana à Megadeth, de Ministry à Slayer, il n'est pas de groupes qui ne se soient réclamés au cours de leur carrière de l'exemple des pionniers.
Toutefois, en notre temps, l'hybridation des genres musicaux impose un travail sérieux sur les définitions des genres, afin d'éviter l'amalgame, chose entreprise par les inconditionnels et les professionnels, qui distinguent le Heavy Metal (AC/DC, Aerosmith), le Hair Metal (Def Leppard, Bon Jovi), le Speed Metal (Metallica, Pantera, Slayer ou encore Megadeth), le Trash Metal (Anthrax, Sepultura), le Death Metal, l'Industrial Metal (Rammstein, Marilyn Manson), le Funk Metal (The Red Hot Chili Peppers, Fishbone), le Progressive Metal (Queensrÿche), le Black Metal, le Rap-Metal (Rage Against the Machine, Limp Bizkit), l'Alternative Metal (Deftones, Helmet, Faith No More) ou le Grindcore (Napalm Death).
Gageons qu'il s'agit pour chacune de ces fractions d'un dosage subtil de vitesse, de violence, de saturation du son et de la thématique dominante abordée dans les textes.
Actuellement, dans notre pays, on dénombre 60% de jeunes de moins de 25 ans, dont presque 80% sont au chômage, en plus d'être baigné dans une léthargie artistique. A part quelques festivals ou des concerts, qui ne sont pas toujours à la portée de tout le monde, le quotidien de nos jeunes est beaucoup plus rythmé par le chant improvisé des mouettes que celui des sirènes.
Heureusement, il existe des jeunes qui ont pour ambition l'échange interculturel, entre les régions de l'Algérie, mais aussi avec les autres pays (Tunisie, France, Tchéquie…). Afin de donner de la crédibilité à leur projet, ils ont implanté le 1er festival de metal en Algérie :
«Le Lelahel Festival» à sa tête Redouane Aouamer, leader
du groupe Lithem, membre de l'Algerian Events (boîte de production de spectacles) et directeur du Lelahel festival, ce dernier permet aux jeunes musiciens débutants de se produire avec des vétérans, et ainsi élargir la communauté metal en Algérie, qui œuvre en underground et qui a donné à beaucoup de jeunes le moyen de faire de la musique, sans passer par le Conservatoire ou un autre établissement.
Malgré qu'il existe un vrai public (qui s'accroît chaque année), les organisateurs du Lelahel festival annonce à la communauté qu'il n'y aura probablement pas de 6e édition pour cette année. Des difficultés sont survenues malgré eux.
Nous avons rencontré Redouane Aouamer afin qu'il nous explique l'élargissement de ce mouvement culturel en Algérie, mais aussi sur l'annulation de la 6e édition faute de sponsors et de salle de concert.
Midi Libre : Avant toute chose, quand est né le Lelahel festival et dans quelles conditions ?
Redouane Aouamer : Le festival est né en 2002. Pendant cette période, il n'y avait pas beaucoup de concerts de metal sur la scène algérienne.
Il fallait un événement qui regrouperait toutes les formations de metal, le plus dur était de les faire remonter sur scène chaque année, il fallait absolument instaurer cette tradition, dans le but de prouver l'existence de cette musique dans l'esprit des plus réticents.
Lors des premières éditions, était-il difficile de trouver des groupes ?
Entre 1999 et 2000, il y eut un vrai vide. Point d'initiatives, plus de concerts. Les formations de la génération Lithem avaient pratiquement cessé d'exister. ``
La plupart présentaient des raisons peu recevable : quotidienneté prenante, réalité artistique alarmante… etc
Heureusement, depuis les choses ont évolué dans le bon sens !
Pourquoi le metal est si mal vu dans notre pays?
Le metal est mal vu partout dans le monde, en Algérie peut être d'une autre façon, car c'est une musique occidentale qui utilise des visuels qui donnent une image négative de ce genre, mais qui n'est rien d'autre qu'une forme d'expression .
Sans oublier que le metal est une musique qui est née de l'underground et qui fait appel à des gens passionnés qui oeuvrent pour que ce genre soit accepté, en prenant l'exemple de la France, qui ces dernières années à l'aide du mouvement associatif ont su se faire une place.
Le metal ce n'est pas ce que l'on voit à la télé mais c'est plutôt ce qu'il y a dans les caves et ce qu'il en ressort!
Le Lelahel festival est-il une manière de rendre le metal populaire en Algérie ?
Le metal ne sera pas populaire en Algérie tant que l'algérien restera fermé sur lui-même et n'acceptera pas la différence, il faut faire partie du stéréotype algérien (rai, jean, baskets......) sinon on est rejeté.
C'est vrai que cette manifestation était un moyen de réunir les passionnés de cette musique dans notre pays, mais sans plus. Car au fond, c'est toujours la même catégorie sociale qui s'identifie à ce mouvement et les autres le rejettent sous prétexte que c'est un mouvement de «tchi tchi».


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