Le Président Tebboune signe un Décret accordant une grâce totale à Mohamed El Amine Belghith    Un seul peuple, une seule patrie, un seul destin    La wilaya recèle d'importantes potentialités l'habilitant à être un pôle économique prometteur    Classement des pays africains les plus exposés au risque de blanchiment d'argent en 2025    Créer un espace de débat et d'échange de haut niveau autour des enjeux stratégiques    L'Assemblée générale des Nations unies adopte une résolution affirmant la souveraineté du peuple palestinien    La Cour pénale internationale (CPI) rejette un appel visant à suspendre l'enquête sur les crimes sionistes    Chili : José Antonio Kast élu président    Le CRB domine le WBAB et file pour les 1/8es de finale    Le Maghreb face à l'Asie, un choc inédit et symbolique    ootball scolaire : la phase finale de la 1ère coupe d'Algérie inter-établissements scolaires à Oran    Eternels grondeurs et frondeurs    Le problème de la pollution de l'environnement commence à inquiéter sérieusement les citoyens    Un espace naturel à réhabiliter dans le prolongement de la reconquête de l'espace public    Clôture de la 8e édition    Intenses préparatifs de la 17e édition    Une clôture en apothéose    Revirement vers le crime de haute trahison !    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les syndicats autonomes ne décolèrent pas
Nouvelle grille des salaires
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 10 - 2007

A défaut de satisfaire les besoins et les revendications des travailleurs de la Fonction publique, la nouvelle grille des salaires aurait au moins réussi à fédérer tous leurs syndicats autonomes dans une même coordination.
A défaut de satisfaire les besoins et les revendications des travailleurs de la Fonction publique, la nouvelle grille des salaires aurait au moins réussi à fédérer tous leurs syndicats autonomes dans une même coordination.
C'est en tout cas ce qui a été annoncé hier par 11 syndicats de la Fonction publique dans une conférence de presse tenue au siège du SNPSP sis 19 Boulevard Victor Hugo à Alger.
En effet, les représentants respectifs du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), du SNCP (Syndicat national des chercheurs permanents), SNPDSM (Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales), du SNMAM (Syndicat national des maître-assistants en sciences médicales, de l'UNPEF (Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation), du SNAPEST (Syndicat national des professeurs de l'enseignant secondaire et technique), du SNTE (Syndicat national des travailleurs de l'éducation), du SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique), SNV (Syndicat national des vétérinaires), du SNPSSP (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique), et du SNAPAP (Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique), ont tous parlé hier d'une même voix pour dénoncer ce qui représente à leurs yeux «un mépris» et une «offense» pour les fonctionnaires algériens par rapport au contenu de la nouvelle grille des salaires que leur propose le gouvernement. Ils ont profité aussi de l'occasion pour faire part de leur ambition de fonder une confédération des syndicats de la Fonction publique dont le rôle serait avant tout de s'imposer en « partenaire social légitime » du gouvernement. A ce titre, ils n'ont guère ménagé leurs mots pour condamner leur exclusion des négociations portant sur la nouvelle grille des salaires. «La majorité des fonctionnaires adhérent à nos syndicats, il est donc inconcevable que le gouvernement ne nous associe pas dans la politique salariale du pays. D'une part, on nous demande de multiplier les efforts pour voir nos salaires augmenter, et de l'autre on ne nous consulte même pas dans l'élaboration de la nouvelle grille ni d'ailleurs dans la conception du nouveau code de travail qui nous concerne pourtant directement ! Il y a un sérieux problème qui se pose ici », ont-ils affirmé.
Il est à signaler également qu'une délégation de syndicalistes s'est présentée hier matin à la chefferie du gouvernement pour remettre une lettre ouverte à M. Belkhadem. «Sachez que nous n'avons même pas été reçus par le chef du cabinet. Nous représentons quand même 11 syndicats et aucun responsable n'a jugé bon de nous recevoir ! C'est une marque de mépris inacceptable. Nous demandons l'instauration d'un véritable dialogue social. Nous ne nous sommes ni des agitateurs ni des perturbateurs. Nous travaillons ensemble dans l'intérêt de notre pays. Le manque de respect au pluralisme syndical est aussi une atteinte à la Constitution qui le consacre», soulignent-ils. Sur un autre chapitre, pour ces 11 représentants, la revalorisation du salaire de base n'est qu'un «leurre» puisque deux importantes indemnités (l'ISS et l'ICR), qui représentent pas moins de 80 % du salaire pour certains fonctionnaires, ont été tout simplement diluées dans le nouveau salaire. Quant aux augmentations, elles ne frôlent, d'après les représentants des syndicats autonomes, que les 2.000 et 3.000 DA pour les simples fonctionnaires et ne dépassent guère les 18.000 DA pour les hauts cadres à l'image des professeurs d'université. Dans ce contexte, il est plus qu'évident pour la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique de parler de «grille décevante et insuffisante». Quant aux futures actions à entreprendre, la coordination annonce que des conseils nationaux de chaque syndicat se tiendront après l'Aïd. C'est à la suite de ces conseils que des mesures et des recommandations seront adoptées. Néanmoins, on peut d'ores et déjà sentir le parfum de la grève qui plane plus que jamais sur nos institutions publiques. L'après Ramadan nous réserve apparemment de nombreuses tensions sociales.
C'est en tout cas ce qui a été annoncé hier par 11 syndicats de la Fonction publique dans une conférence de presse tenue au siège du SNPSP sis 19 Boulevard Victor Hugo à Alger.
En effet, les représentants respectifs du CNES (Conseil national des enseignants du supérieur), du SNCP (Syndicat national des chercheurs permanents), SNPDSM (Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales), du SNMAM (Syndicat national des maître-assistants en sciences médicales, de l'UNPEF (Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation), du SNAPEST (Syndicat national des professeurs de l'enseignant secondaire et technique), du SNTE (Syndicat national des travailleurs de l'éducation), du SNPSP (Syndicat national des praticiens de la santé publique), SNV (Syndicat national des vétérinaires), du SNPSSP (Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique), et du SNAPAP (Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique), ont tous parlé hier d'une même voix pour dénoncer ce qui représente à leurs yeux «un mépris» et une «offense» pour les fonctionnaires algériens par rapport au contenu de la nouvelle grille des salaires que leur propose le gouvernement. Ils ont profité aussi de l'occasion pour faire part de leur ambition de fonder une confédération des syndicats de la Fonction publique dont le rôle serait avant tout de s'imposer en « partenaire social légitime » du gouvernement. A ce titre, ils n'ont guère ménagé leurs mots pour condamner leur exclusion des négociations portant sur la nouvelle grille des salaires. «La majorité des fonctionnaires adhérent à nos syndicats, il est donc inconcevable que le gouvernement ne nous associe pas dans la politique salariale du pays. D'une part, on nous demande de multiplier les efforts pour voir nos salaires augmenter, et de l'autre on ne nous consulte même pas dans l'élaboration de la nouvelle grille ni d'ailleurs dans la conception du nouveau code de travail qui nous concerne pourtant directement ! Il y a un sérieux problème qui se pose ici », ont-ils affirmé.
Il est à signaler également qu'une délégation de syndicalistes s'est présentée hier matin à la chefferie du gouvernement pour remettre une lettre ouverte à M. Belkhadem. «Sachez que nous n'avons même pas été reçus par le chef du cabinet. Nous représentons quand même 11 syndicats et aucun responsable n'a jugé bon de nous recevoir ! C'est une marque de mépris inacceptable. Nous demandons l'instauration d'un véritable dialogue social. Nous ne nous sommes ni des agitateurs ni des perturbateurs. Nous travaillons ensemble dans l'intérêt de notre pays. Le manque de respect au pluralisme syndical est aussi une atteinte à la Constitution qui le consacre», soulignent-ils. Sur un autre chapitre, pour ces 11 représentants, la revalorisation du salaire de base n'est qu'un «leurre» puisque deux importantes indemnités (l'ISS et l'ICR), qui représentent pas moins de 80 % du salaire pour certains fonctionnaires, ont été tout simplement diluées dans le nouveau salaire. Quant aux augmentations, elles ne frôlent, d'après les représentants des syndicats autonomes, que les 2.000 et 3.000 DA pour les simples fonctionnaires et ne dépassent guère les 18.000 DA pour les hauts cadres à l'image des professeurs d'université. Dans ce contexte, il est plus qu'évident pour la coordination des syndicats autonomes de la Fonction publique de parler de «grille décevante et insuffisante». Quant aux futures actions à entreprendre, la coordination annonce que des conseils nationaux de chaque syndicat se tiendront après l'Aïd. C'est à la suite de ces conseils que des mesures et des recommandations seront adoptées. Néanmoins, on peut d'ores et déjà sentir le parfum de la grève qui plane plus que jamais sur nos institutions publiques. L'après Ramadan nous réserve apparemment de nombreuses tensions sociales.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.