C'est le premier déplacement d'un président russe depuis plus de trente ans, s'accordent à dire les observateurs pour mieux mettre en relief l'importance mais aussi la délicatesse des discussions et des débats en cours. C'est le premier déplacement d'un président russe depuis plus de trente ans, s'accordent à dire les observateurs pour mieux mettre en relief l'importance mais aussi la délicatesse des discussions et des débats en cours. Les Américains ne resteront pas insensibles à ce qui se dira lors de ce sommet considéré comme très important autant par les Iraniens que les Russes, mais aussi et indirectement par les Chinois, puisqu'il ne concerne rien moins que la question du programme nucléaire de Téhéran. Le sommet des pays riverains de la mer Caspienne, consacré au partage des ressources énergétiques entre l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Turkménistan, la Russie et l'Iran, les cinq pays riverains de cette région dont les réserves immergées sont prouvées, sera aussi l'occasion pour les deux principaux partenaires que sont la Russie et l'Iran, de mettre à jour une éventuelle position commune, voire resserrer des liens partiellement mis à mal par les offensives tous azimuts provenant autant des Américains que des Européens au sujet du programme nucléaire iranien. C'est pourquoi, hautement symbolique est la venue du président russe, Vladimir Poutine pour représenter au plus haut niveau son pays. C'est le premier déplacement d'un président russe depuis plus de trente ans, s'accordent à dire les observateurs pour mieux mettre en relief l'importance mais aussi la délicatesse des discussions et des débats en cours. De fait, estime-t-on, ce sommet des pays riverains de la mer Caspienne s'avère crucial puisque sur fond de tensions autour de la problématique du programme nucléaire iranien. De plus, Moscou voit en ce genre d'opportunité l'occasion de renouer des contacts personnels directs entre Poutine et son homologue Ahmadinejad, Moscou ayant régulièrement fait des reproches à Washington de son refus d'entrevoir la possibilité d'une reprise du dialogue direct entre Américains et Iraniens. L'on sait que les cinq pays riverains de la mer Caspienne divergent sur la règle devant présider au partage des ressources énergétiques en question. l'Iran et le Turkménistan étant d'avis pour un partage en fonction de la longueur des côtes de chaque pays concerné, alors que la Russie, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan pencheraient, eux, pour un partage basé sur le principe d'égalité. Mais, actualité oblige, là n'est pas et ne sera pas l'essentiel de ce sommet. Outre donc cette question du resserrement des liens au plus haut niveau entre Moscou et Téhéran, l'on s'attend aussi à ce que ce sommet soit l'occasion d'un «lifting» dans les relations de Moscou avec ces ex-républiques soviétiques, traditionnellement considérées comme le pré carré russe dans la région, mais de plus en plus mis à mal par la volonté américaine d'étendre son influence à cette région plus que sensible. Cette réunion revêt par ailleurs un caractère d'autant plus crucial que lors de sa dernière rencontre, le groupe des «six» (Russie, USA, Grande- Bretagne, Chine, France et Allemagne), n'a pu être d' accord sur la question relative aux nouvelles sanctions contre Téhéran comme le souhaitent Américains et Européens. C'est pourquoi Téhéran va tout faire pour convaincre Moscou, mais aussi, et indirectement Pékin, de continuer à lui accorder leur confiance ; les uns et les autres, ayant au moins autant de raisons que d'intérêts communs à stopper la volonté occidentale de sanctions hors du cadre légal international du Conseil de sécurité de l'ONU. Cette réunion intervient, faut-il le rappeler, après l'échec des récentes discussions américano-russes, dirigées pour les USA par Condoleezza Rice et Robert Gates, et pour la Russie par le ministre des Affaires étrangères, Serguei Louvrov, et consacrées à la question du fameux bouclier antimissile US. Ici, les positions sont on ne peut plus claires et aussi préoccupantes puisque les Américains confirment par la voix de Gates que «Les USA sont engagés dans des discussions avec les Tchèques et les Polonais et ces discussions vont se poursuivre». Les Russes répondent, eux, par Lavrov lui-même que «si les Américains déploient leur bouclier antimissile, nous serons obligés de prendre les mesures nécessaires pour contrer cette menace». Les Américains ne resteront pas insensibles à ce qui se dira lors de ce sommet considéré comme très important autant par les Iraniens que les Russes, mais aussi et indirectement par les Chinois, puisqu'il ne concerne rien moins que la question du programme nucléaire de Téhéran. Le sommet des pays riverains de la mer Caspienne, consacré au partage des ressources énergétiques entre l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Turkménistan, la Russie et l'Iran, les cinq pays riverains de cette région dont les réserves immergées sont prouvées, sera aussi l'occasion pour les deux principaux partenaires que sont la Russie et l'Iran, de mettre à jour une éventuelle position commune, voire resserrer des liens partiellement mis à mal par les offensives tous azimuts provenant autant des Américains que des Européens au sujet du programme nucléaire iranien. C'est pourquoi, hautement symbolique est la venue du président russe, Vladimir Poutine pour représenter au plus haut niveau son pays. C'est le premier déplacement d'un président russe depuis plus de trente ans, s'accordent à dire les observateurs pour mieux mettre en relief l'importance mais aussi la délicatesse des discussions et des débats en cours. De fait, estime-t-on, ce sommet des pays riverains de la mer Caspienne s'avère crucial puisque sur fond de tensions autour de la problématique du programme nucléaire iranien. De plus, Moscou voit en ce genre d'opportunité l'occasion de renouer des contacts personnels directs entre Poutine et son homologue Ahmadinejad, Moscou ayant régulièrement fait des reproches à Washington de son refus d'entrevoir la possibilité d'une reprise du dialogue direct entre Américains et Iraniens. L'on sait que les cinq pays riverains de la mer Caspienne divergent sur la règle devant présider au partage des ressources énergétiques en question. l'Iran et le Turkménistan étant d'avis pour un partage en fonction de la longueur des côtes de chaque pays concerné, alors que la Russie, le Kazakhstan et l'Azerbaïdjan pencheraient, eux, pour un partage basé sur le principe d'égalité. Mais, actualité oblige, là n'est pas et ne sera pas l'essentiel de ce sommet. Outre donc cette question du resserrement des liens au plus haut niveau entre Moscou et Téhéran, l'on s'attend aussi à ce que ce sommet soit l'occasion d'un «lifting» dans les relations de Moscou avec ces ex-républiques soviétiques, traditionnellement considérées comme le pré carré russe dans la région, mais de plus en plus mis à mal par la volonté américaine d'étendre son influence à cette région plus que sensible. Cette réunion revêt par ailleurs un caractère d'autant plus crucial que lors de sa dernière rencontre, le groupe des «six» (Russie, USA, Grande- Bretagne, Chine, France et Allemagne), n'a pu être d' accord sur la question relative aux nouvelles sanctions contre Téhéran comme le souhaitent Américains et Européens. C'est pourquoi Téhéran va tout faire pour convaincre Moscou, mais aussi, et indirectement Pékin, de continuer à lui accorder leur confiance ; les uns et les autres, ayant au moins autant de raisons que d'intérêts communs à stopper la volonté occidentale de sanctions hors du cadre légal international du Conseil de sécurité de l'ONU. Cette réunion intervient, faut-il le rappeler, après l'échec des récentes discussions américano-russes, dirigées pour les USA par Condoleezza Rice et Robert Gates, et pour la Russie par le ministre des Affaires étrangères, Serguei Louvrov, et consacrées à la question du fameux bouclier antimissile US. Ici, les positions sont on ne peut plus claires et aussi préoccupantes puisque les Américains confirment par la voix de Gates que «Les USA sont engagés dans des discussions avec les Tchèques et les Polonais et ces discussions vont se poursuivre». Les Russes répondent, eux, par Lavrov lui-même que «si les Américains déploient leur bouclier antimissile, nous serons obligés de prendre les mesures nécessaires pour contrer cette menace».