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La misere au cœur de la Mitidja
Haouch Betrous, un lieudit oublié
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 10 - 2007

Les vieilles cartes postales de la Mitidja rendent malheureux aujourd'hui les nostalgiques qui voient dans cette plaine se multiplier les haouchs et les douars où la misère et la galère asphyxient quotidiennement leurs habitants.
Les vieilles cartes postales de la Mitidja rendent malheureux aujourd'hui les nostalgiques qui voient dans cette plaine se multiplier les haouchs et les douars où la misère et la galère asphyxient quotidiennement leurs habitants.
Hier, exposés à la barbarie terroriste, les malheurs de ces ‘'haouacha'' souffrent au quotidien de la marginalisation et de l'exclusion qui alimentent. C'est toujours ainsi que les élus locaux qualifient cette catégorie de population rurale, qui représente à coup sûr l'une des classes les plus défavorisées de notre société.
Pour se rendre compte de cette triste réalité, nous nous sommes rendu à Haouch Betrous, situé à Baba Ali dans la commune de Birtouta, pour entamer un véritable voyage au coeur de la misère. En effet, dans ce «village» de taudis et de gourbis, on a de la peine à déceler les «bienfaits de la civilisation». Haouch Betrous est à lui seul un symbole très fort de cette Algérie d'en bas, terrassée par la pauvreté et oubliée par les autorités publiques.
«On ne se sent plus algérien»
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le lieu dit Haouch Betrous est dépourvu et ce, depuis l'Indépendance, de toutes les commodités de la vie moderne.
«Nous n'avons été raccordés au réseau électrique que depuis les années 90 alors que nos familles sont installées dans ce patelin bien avant 1962. Quant à l'eau potable, elle n'est disponible que depuis une année. Mise à part ça, tout manque ici et l'état de nos habitations peut largement témoigner de notre misère», explique Ali, un habitant du haouch, qui a bien voulu nous faire le tour du propriétaire de ce hameau constitué de bidonvilles miteux dans lesquels vivent une vingtaine de familles.
Il faut dire qu'on ne se croirait plus en 2007 à la vue de cet étalage de misère qui s'offre au regard du visiteur tel un spectacle désolant qui nous renvoie à cette terrible vérité de notre pays : des pans entiers de la société algérienne demeurent jusqu'à nos jours entièrement marginalisés pour ne pas dire «clochardisés».
«Vous pouvez constater de vos propres yeux la malvie que nous endurons. Ni éclairage, ni piste praticable ni réseau d'assainissement. Nous sommes tout simplement isolés et écartés de la civilisation. A chaque pluie, nos maisons sont envahies par les eaux usées et le haouch encerclé par une mare de boue. Et comme chaque hiver, l'oued, situé à peine à 80 mètres du haouch, menace d'emporter nos demeures. Nous avons ras-le-bol de cette vie misérable. Nos enfants ne peuvent même pas étudier et rêver d'un avenir meilleur à cause des conditions de vie déplorables. Nos parents peuvent, eux aussi, attester que depuis l'Indépendance, rien n'a été fait. (...). Nous avons l'impression que nous ne somme spas Algériens», tempête notre interlocuteur.
Abdelkader, une homme d'une cinquantaine d'années n'y va pas également de main morte pour stigmatiser les autorités locales. «Nous avons interpellé à maintes reprises l'Apc et la daïra de Birtouta, en vain. Aucun responsable ne s'intéresse à notre sort», déclare-t-il. Et de poursuivre : «Prenez par exemple l'assainissement des eaux usées, nous avons nous-mêmes creusé des fosses septiques pour évacuer les égouts. C'était la seule solution à nos yeux. Et cela génère les MTH, ce qui n'est pas sans danger pour notre santé et celle nos enfants. Aussi, plusieurs fois, nos gosses ont failli trouver la mort en trébuchant dans ses fosses. Certains sont mêmes devenus des handicapés suite à de graves incidents. Tout cela est dû au mépris avec lequel nous traitent les autorités publiques de Birtouta. Ils nous ont tout bonnement abandonnés à notre triste sort.»
Un foyer de maladies
dangereuses
«Les autorités ne nous sollicitent qu'à l'heure des campagnes électorales», s'écrie ammi Rabah. «A chaque vote, les candidats viennent vers nous et nous promettent monts et merveilles. Mais ce n'est, finalement, qu'un tissu de mensonges. Je vis ici depuis plus de 60 ans et c'est toujours le calvaire pour cette vingtaine de familles. Je vous signale que nous sommes exposés continuellement aux maladies chroniques, aux allergies et à l'asthme. Croyez-moi, la santé de nos enfants est devenue extrêmement fragile et aucun responsable de cette maudite circonscription ne s'en émeut !», s'indigne notre interlocuteur qui nous montre les monticules d'ordures qui côtoient les sillons des eaux usées qui entourent nos demeures (...). «En été, c'est encore plus pénible. Les moustiques n'épargnent personne. En vérité, nous vivons dans un environnement des plus nauséabonds», relève-t-il sur un ton de dépit.
Des demandes de logements
classées sans suite
A quelques encablures de Haouch Betrous, une nouvelle cité a été érigée, des dizaines de logements au profit des familles dépourvues de toit ou de logements décents. Mais là encore, les malheureuses familles de Haouch Betrous ont été exclues. «Vous ne trouverez pas une famille ici qui n'a pas déposé au moins 5 à 6 demandes de logement. Certaines ont même déposé des dossiers depuis plus de 20 ans ! Des dossiers et des demandes classés sans suite évidemment. C'est une autre preuve de l'exclusion dont nous sommes victimes. Non seulement, nous n'avons pas bénéficié de logement, mais les autorités font toujours la sourde oreille à nos sollicitations», relève Mohamed visiblement désabusé et désespéré par la situation de sa famille et de ces voisins. «Il est injuste de nous traiter ainsi. Nos droits sont tout simplement bafoués. Jusqu'à quand allons-nous mener encore cette vie ? Toute ma jeunesse a été brisée par les dures conditions e vie dans lesquelles nous vivons. Je ne peux même pas rêver de me marier, car notre taudis lézardé, risque à tout moment de s'effondrer. Haouch Betrous compte plus de 150 enfants scolarisés qui rallient chaque matin leur école avec l'espoir de réaliser un jour leur rêve d'une vie plus décente et plus humaine. «Mais combien d'entre eux vont-ils réussir dans ces conditions déplorables ?», se demande ammi Rabah. «Nombreux ont été les jeunes qui se sont accrochés à l'instruction. Ils sont allés aussi loin que possible. Mais à un moment donné, ils ne se sont rendus à l'évidence. Face à la dureté de leur vie et à la fragilité de leurs familles, ils ont bien compris que les études n'étaient guère une priorité. Ils devaient absolument abandonné leurs cursus pour subvenir aux besoins immédiats de leurs familles», explique ammi Rabah avec une pointe de dépit.
Le président de
la République interpellé
Face à cet terrible mal être, les habitants du Haouch Betrous ne baissent pas les bras. Ils se sont constitués en comité pour faire entendre leur voix et avancer leurs droits les plus élémentaires. «Nous avons interpellé les hauts responsables de l'Etat. Nous avons écrit au wali d'Alger, à certains ministres, au Chef du gouvernement et nous avons adressé une lettre ouverte au président de la République. Nous avons même filmer notre haouch et les conditions dans lesquelles nous vivons. Nous avons remis des cassettes à l'ENTV et à plusieurs organes de la presse nationale.
Jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons reçu aucune suite à nos doléances. Mais nous ne resterons jamais les bras croisés. Nous avons décidé de prendre notre destin en main et ne plus jamais attendre un hypothétique changement à la tête de l'exécutif de l'Apc ou de la daïra», fulmine Mohamed, 44 ans, l'un des responsables du comité de Haouch Betrous. «Vous savez, nous avons été aux avant-postes dans la lutte contre le terrorisme. Les casemate des terroristes étaient situées à peine à quelques encablures d'ici. Nous avons perdu beaucoup de nos proches dans cette lutte, mais nous avons réussi à triompher et nous sommes toujours là. Aujourd'hui, nous luttons pour nos droits essentiels. Et croyez-moi personne ne nous fera taire», dira-t-il sur un ton amer.
Hier, exposés à la barbarie terroriste, les malheurs de ces ‘'haouacha'' souffrent au quotidien de la marginalisation et de l'exclusion qui alimentent. C'est toujours ainsi que les élus locaux qualifient cette catégorie de population rurale, qui représente à coup sûr l'une des classes les plus défavorisées de notre société.
Pour se rendre compte de cette triste réalité, nous nous sommes rendu à Haouch Betrous, situé à Baba Ali dans la commune de Birtouta, pour entamer un véritable voyage au coeur de la misère. En effet, dans ce «village» de taudis et de gourbis, on a de la peine à déceler les «bienfaits de la civilisation». Haouch Betrous est à lui seul un symbole très fort de cette Algérie d'en bas, terrassée par la pauvreté et oubliée par les autorités publiques.
«On ne se sent plus algérien»
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le lieu dit Haouch Betrous est dépourvu et ce, depuis l'Indépendance, de toutes les commodités de la vie moderne.
«Nous n'avons été raccordés au réseau électrique que depuis les années 90 alors que nos familles sont installées dans ce patelin bien avant 1962. Quant à l'eau potable, elle n'est disponible que depuis une année. Mise à part ça, tout manque ici et l'état de nos habitations peut largement témoigner de notre misère», explique Ali, un habitant du haouch, qui a bien voulu nous faire le tour du propriétaire de ce hameau constitué de bidonvilles miteux dans lesquels vivent une vingtaine de familles.
Il faut dire qu'on ne se croirait plus en 2007 à la vue de cet étalage de misère qui s'offre au regard du visiteur tel un spectacle désolant qui nous renvoie à cette terrible vérité de notre pays : des pans entiers de la société algérienne demeurent jusqu'à nos jours entièrement marginalisés pour ne pas dire «clochardisés».
«Vous pouvez constater de vos propres yeux la malvie que nous endurons. Ni éclairage, ni piste praticable ni réseau d'assainissement. Nous sommes tout simplement isolés et écartés de la civilisation. A chaque pluie, nos maisons sont envahies par les eaux usées et le haouch encerclé par une mare de boue. Et comme chaque hiver, l'oued, situé à peine à 80 mètres du haouch, menace d'emporter nos demeures. Nous avons ras-le-bol de cette vie misérable. Nos enfants ne peuvent même pas étudier et rêver d'un avenir meilleur à cause des conditions de vie déplorables. Nos parents peuvent, eux aussi, attester que depuis l'Indépendance, rien n'a été fait. (...). Nous avons l'impression que nous ne somme spas Algériens», tempête notre interlocuteur.
Abdelkader, une homme d'une cinquantaine d'années n'y va pas également de main morte pour stigmatiser les autorités locales. «Nous avons interpellé à maintes reprises l'Apc et la daïra de Birtouta, en vain. Aucun responsable ne s'intéresse à notre sort», déclare-t-il. Et de poursuivre : «Prenez par exemple l'assainissement des eaux usées, nous avons nous-mêmes creusé des fosses septiques pour évacuer les égouts. C'était la seule solution à nos yeux. Et cela génère les MTH, ce qui n'est pas sans danger pour notre santé et celle nos enfants. Aussi, plusieurs fois, nos gosses ont failli trouver la mort en trébuchant dans ses fosses. Certains sont mêmes devenus des handicapés suite à de graves incidents. Tout cela est dû au mépris avec lequel nous traitent les autorités publiques de Birtouta. Ils nous ont tout bonnement abandonnés à notre triste sort.»
Un foyer de maladies
dangereuses
«Les autorités ne nous sollicitent qu'à l'heure des campagnes électorales», s'écrie ammi Rabah. «A chaque vote, les candidats viennent vers nous et nous promettent monts et merveilles. Mais ce n'est, finalement, qu'un tissu de mensonges. Je vis ici depuis plus de 60 ans et c'est toujours le calvaire pour cette vingtaine de familles. Je vous signale que nous sommes exposés continuellement aux maladies chroniques, aux allergies et à l'asthme. Croyez-moi, la santé de nos enfants est devenue extrêmement fragile et aucun responsable de cette maudite circonscription ne s'en émeut !», s'indigne notre interlocuteur qui nous montre les monticules d'ordures qui côtoient les sillons des eaux usées qui entourent nos demeures (...). «En été, c'est encore plus pénible. Les moustiques n'épargnent personne. En vérité, nous vivons dans un environnement des plus nauséabonds», relève-t-il sur un ton de dépit.
Des demandes de logements
classées sans suite
A quelques encablures de Haouch Betrous, une nouvelle cité a été érigée, des dizaines de logements au profit des familles dépourvues de toit ou de logements décents. Mais là encore, les malheureuses familles de Haouch Betrous ont été exclues. «Vous ne trouverez pas une famille ici qui n'a pas déposé au moins 5 à 6 demandes de logement. Certaines ont même déposé des dossiers depuis plus de 20 ans ! Des dossiers et des demandes classés sans suite évidemment. C'est une autre preuve de l'exclusion dont nous sommes victimes. Non seulement, nous n'avons pas bénéficié de logement, mais les autorités font toujours la sourde oreille à nos sollicitations», relève Mohamed visiblement désabusé et désespéré par la situation de sa famille et de ces voisins. «Il est injuste de nous traiter ainsi. Nos droits sont tout simplement bafoués. Jusqu'à quand allons-nous mener encore cette vie ? Toute ma jeunesse a été brisée par les dures conditions e vie dans lesquelles nous vivons. Je ne peux même pas rêver de me marier, car notre taudis lézardé, risque à tout moment de s'effondrer. Haouch Betrous compte plus de 150 enfants scolarisés qui rallient chaque matin leur école avec l'espoir de réaliser un jour leur rêve d'une vie plus décente et plus humaine. «Mais combien d'entre eux vont-ils réussir dans ces conditions déplorables ?», se demande ammi Rabah. «Nombreux ont été les jeunes qui se sont accrochés à l'instruction. Ils sont allés aussi loin que possible. Mais à un moment donné, ils ne se sont rendus à l'évidence. Face à la dureté de leur vie et à la fragilité de leurs familles, ils ont bien compris que les études n'étaient guère une priorité. Ils devaient absolument abandonné leurs cursus pour subvenir aux besoins immédiats de leurs familles», explique ammi Rabah avec une pointe de dépit.
Le président de
la République interpellé
Face à cet terrible mal être, les habitants du Haouch Betrous ne baissent pas les bras. Ils se sont constitués en comité pour faire entendre leur voix et avancer leurs droits les plus élémentaires. «Nous avons interpellé les hauts responsables de l'Etat. Nous avons écrit au wali d'Alger, à certains ministres, au Chef du gouvernement et nous avons adressé une lettre ouverte au président de la République. Nous avons même filmer notre haouch et les conditions dans lesquelles nous vivons. Nous avons remis des cassettes à l'ENTV et à plusieurs organes de la presse nationale.
Jusqu'à aujourd'hui, nous n'avons reçu aucune suite à nos doléances. Mais nous ne resterons jamais les bras croisés. Nous avons décidé de prendre notre destin en main et ne plus jamais attendre un hypothétique changement à la tête de l'exécutif de l'Apc ou de la daïra», fulmine Mohamed, 44 ans, l'un des responsables du comité de Haouch Betrous. «Vous savez, nous avons été aux avant-postes dans la lutte contre le terrorisme. Les casemate des terroristes étaient situées à peine à quelques encablures d'ici. Nous avons perdu beaucoup de nos proches dans cette lutte, mais nous avons réussi à triompher et nous sommes toujours là. Aujourd'hui, nous luttons pour nos droits essentiels. Et croyez-moi personne ne nous fera taire», dira-t-il sur un ton amer.


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