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Un couple Egyptien divorce toutes les six minutes
Ça se passe comme ça
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 11 - 2007

Un couple divorce en Egypte toutes les six minutes, soit 88.000 séparations légales par an, selon les chiffres de l'Agence centrale pour les statistiques (CAPMAS). Ce sont 240 jugements de divorces qui sont ainsi prononcés chaque jour par les tribunaux spécialisés à travers le pays. Plus du tiers des couples, 34%, divorcent la première année de leur mariage, et 12,5% la deuxième. Il existe, en Egypte, où le divorce augmente sans cesse, environ 2,5 millions de femmes divorcées, alors que la population est de 76 millions. Dans l'immense majorité des cas, soit 80%, c'est l'homme qui prend l'initiative du divorce, pouvant répudier son épouse sans restriction, alors que les femmes doivent engager une longue procédure ou renoncer à leurs droits. Alors que la charia, la loi islamique, inspire le droit égyptien, un homme musulman peut avoir jusqu'à quatre épouses, et une inégalité foncière persiste entre hommes et femmes en matière de divorce. Si les hommes jouissent d'un droit unilatéral et inconditionnel, n'ayant même pas à se rendre au tribunal, les femmes doivent recourir aux tribunaux pour demander le divorce pour faute ou sans faute de l'époux. Depuis 2000, les Egyptiennes ont obtenu le droit de demander le divorce sans faute (khula), mais en consentant à perdre tous leurs droits financiers, et rendre la dot apportée par le mari, ce qui en entrave l'application. 12.000 khula sont prononcés chaque année. Le divorce aux dépens du mari, par exemple pour violences ou adultère, est très difficile à obtenir, sa femme devant apporter de nombreuses preuves et témoignages au cours d'une longue procédure. Autre problème pointé du doigt par les groupes féministes et les organisations des droits de l'Homme, la quasi absence de femmes juges dans les tribunaux de la famille institués par le nouveau code de la famille de 2000. L'augmentation du divorce n'est pas propre à l'Egypte, une récente étude a révélé une progression en Arabie saoudite de 20 % depuis 2000, alors que 40 % des couples divorcent en moyenne dans les pays du Golfe.
Un couple divorce en Egypte toutes les six minutes, soit 88.000 séparations légales par an, selon les chiffres de l'Agence centrale pour les statistiques (CAPMAS). Ce sont 240 jugements de divorces qui sont ainsi prononcés chaque jour par les tribunaux spécialisés à travers le pays. Plus du tiers des couples, 34%, divorcent la première année de leur mariage, et 12,5% la deuxième. Il existe, en Egypte, où le divorce augmente sans cesse, environ 2,5 millions de femmes divorcées, alors que la population est de 76 millions. Dans l'immense majorité des cas, soit 80%, c'est l'homme qui prend l'initiative du divorce, pouvant répudier son épouse sans restriction, alors que les femmes doivent engager une longue procédure ou renoncer à leurs droits. Alors que la charia, la loi islamique, inspire le droit égyptien, un homme musulman peut avoir jusqu'à quatre épouses, et une inégalité foncière persiste entre hommes et femmes en matière de divorce. Si les hommes jouissent d'un droit unilatéral et inconditionnel, n'ayant même pas à se rendre au tribunal, les femmes doivent recourir aux tribunaux pour demander le divorce pour faute ou sans faute de l'époux. Depuis 2000, les Egyptiennes ont obtenu le droit de demander le divorce sans faute (khula), mais en consentant à perdre tous leurs droits financiers, et rendre la dot apportée par le mari, ce qui en entrave l'application. 12.000 khula sont prononcés chaque année. Le divorce aux dépens du mari, par exemple pour violences ou adultère, est très difficile à obtenir, sa femme devant apporter de nombreuses preuves et témoignages au cours d'une longue procédure. Autre problème pointé du doigt par les groupes féministes et les organisations des droits de l'Homme, la quasi absence de femmes juges dans les tribunaux de la famille institués par le nouveau code de la famille de 2000. L'augmentation du divorce n'est pas propre à l'Egypte, une récente étude a révélé une progression en Arabie saoudite de 20 % depuis 2000, alors que 40 % des couples divorcent en moyenne dans les pays du Golfe.

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