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Des prix défiant toute concurrence
Editions OPU
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 12 - 2007

L'Office des Publications universitaires existe depuis bientôt 35 ans. Il a matérialisé les mutations de l'Université algérienne dès la première réforme de l'enseignement supérieur en 1972 avec l'action de feu Mohamed Seddik Benyahia, alors ministre en charge du portefeuille. Installé au cœur de la ville de Ben Aknoun, l'OPU est idéalement situé dans une agglomération qui compte plusieurs universités et établissements d'enseignement : on pourrait dire que c'est un des fleurons de cette Cité du Savoir !
Comment fonctionne actuellement l'OPU ? Totalement dédié à l'édition, la distribution du livre scientifique et technique, de sciences juridiques, économiques, de sociologie et des autres disciplines qui s'intéressent à l'humain, sans oublier les sciences médicales, cette institution perdure pour deux raisons : une demande en augmentation constante, celle des étudiants et une conception de la post-graduation de visée professorale qui intègre les publications des enseignants dans leur évaluation.
De tout temps, les étudiants ont exigé des polycopiés pour soutenir le cours dispensé par le professeur e prix extrêmement bas de ce cours était de plus contrebalancé par la disponibilité du livre universitaire à des prix défiant toute concurrence, car ce prix était soutenu par l'Etat.
Aujourd'hui encore, le prix le plus élevé d'un manuel publié par l'OPU reste dans des marges très abordables, autant dire soutenu dans la mesure où le professeur algérien est payé selon un barème quasi symbolique. En nouveauté, il perçoit 20% des 15% de ses droits d'auteurs sur un prix de vente hors taxe : soit à peu près 30.000 DA pour un livre vendu 200 DA. C'est aussi de cette façon que les enseignants participent à la diffusion de la science et des connaissances rationnelles.
Depuis sa création, l'OPU a édité plus de 4.500 documents scientifiques ! C'est une performance remarquable d'autant plus que les travaux mis sur le marché doivent répondre à des critères scientifiques et de mise à jour dans des domaines qui «mutent» de plus en plus vite : les universitaires et le grand public savent que les choses changent et se transforment à très grande vitesse.
Cette vitesse est en soi un facteur de nécessaire mise à niveau et d'entrée dans l'Economie du Savoir sans quoi les retards accumulés sont définitifs.
Pour qu'un livre soit édité par l'OPU, il faut que le conseil scientifique de l'université ou de l'institut, le centre de recherche, le Laboratoire accordent l'imprimatur. Ce n'est pas un Collège de scientifiques au sein de l'institution éditrice qui élit ou rejette avec motif à l'appui tel ou tel opuscule. Il s'est trouvé par le passé des plagiaires qui n'ont jamais été épinglés…
Une fois édité, le livre est distribué par l'OPU sur tout le territoire national, à travers les établissements universitaires et les librairies de l'OPU.
Notons que les traductions d'ouvrages se développent en même temps que la pratique de la co-édition met à la portée des étudiants et de tous les publics des travaux qui resteraient inabordables en devises étrangères.
Parmi les livres édités en 2007, on relève : «L'Etat rentier en crise», de Rachid Bendib qui propose des éléments pour une économie politique de la transition. Le Professeur Abdelwahab Rezig a étudié «L'Accumulation coloniale en Algérie durant l'entre deux guerres» ; Fouad Bouguetta traite de «Société de l'information transition démocratique et développement Algérie» ; Ghali Gharbi publie «Etudes historiques de l'Etat Ottoman et de l'Orient arabe 1288-1916 ; Bélimane Abdelkader «Fondements rationnels de la politique». L. O.
L'Office des Publications universitaires existe depuis bientôt 35 ans. Il a matérialisé les mutations de l'Université algérienne dès la première réforme de l'enseignement supérieur en 1972 avec l'action de feu Mohamed Seddik Benyahia, alors ministre en charge du portefeuille. Installé au cœur de la ville de Ben Aknoun, l'OPU est idéalement situé dans une agglomération qui compte plusieurs universités et établissements d'enseignement : on pourrait dire que c'est un des fleurons de cette Cité du Savoir !
Comment fonctionne actuellement l'OPU ? Totalement dédié à l'édition, la distribution du livre scientifique et technique, de sciences juridiques, économiques, de sociologie et des autres disciplines qui s'intéressent à l'humain, sans oublier les sciences médicales, cette institution perdure pour deux raisons : une demande en augmentation constante, celle des étudiants et une conception de la post-graduation de visée professorale qui intègre les publications des enseignants dans leur évaluation.
De tout temps, les étudiants ont exigé des polycopiés pour soutenir le cours dispensé par le professeur e prix extrêmement bas de ce cours était de plus contrebalancé par la disponibilité du livre universitaire à des prix défiant toute concurrence, car ce prix était soutenu par l'Etat.
Aujourd'hui encore, le prix le plus élevé d'un manuel publié par l'OPU reste dans des marges très abordables, autant dire soutenu dans la mesure où le professeur algérien est payé selon un barème quasi symbolique. En nouveauté, il perçoit 20% des 15% de ses droits d'auteurs sur un prix de vente hors taxe : soit à peu près 30.000 DA pour un livre vendu 200 DA. C'est aussi de cette façon que les enseignants participent à la diffusion de la science et des connaissances rationnelles.
Depuis sa création, l'OPU a édité plus de 4.500 documents scientifiques ! C'est une performance remarquable d'autant plus que les travaux mis sur le marché doivent répondre à des critères scientifiques et de mise à jour dans des domaines qui «mutent» de plus en plus vite : les universitaires et le grand public savent que les choses changent et se transforment à très grande vitesse.
Cette vitesse est en soi un facteur de nécessaire mise à niveau et d'entrée dans l'Economie du Savoir sans quoi les retards accumulés sont définitifs.
Pour qu'un livre soit édité par l'OPU, il faut que le conseil scientifique de l'université ou de l'institut, le centre de recherche, le Laboratoire accordent l'imprimatur. Ce n'est pas un Collège de scientifiques au sein de l'institution éditrice qui élit ou rejette avec motif à l'appui tel ou tel opuscule. Il s'est trouvé par le passé des plagiaires qui n'ont jamais été épinglés…
Une fois édité, le livre est distribué par l'OPU sur tout le territoire national, à travers les établissements universitaires et les librairies de l'OPU.
Notons que les traductions d'ouvrages se développent en même temps que la pratique de la co-édition met à la portée des étudiants et de tous les publics des travaux qui resteraient inabordables en devises étrangères.
Parmi les livres édités en 2007, on relève : «L'Etat rentier en crise», de Rachid Bendib qui propose des éléments pour une économie politique de la transition. Le Professeur Abdelwahab Rezig a étudié «L'Accumulation coloniale en Algérie durant l'entre deux guerres» ; Fouad Bouguetta traite de «Société de l'information transition démocratique et développement Algérie» ; Ghali Gharbi publie «Etudes historiques de l'Etat Ottoman et de l'Orient arabe 1288-1916 ; Bélimane Abdelkader «Fondements rationnels de la politique». L. O.


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