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Les compensations n'apaisent pas les tensions
Le prix de la semoule fait réagir consommateurs et commerçants
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 12 - 2007

La décision gouvernementale de subventionner le prix du blé dur n'est pas passée inaperçue dans les milieux populaires. Commerçants et consommateurs apprécient diversement l'initiative de l'Etat. Il faut dire que même si la subvention sur le prix de la semoule est assez bien accueillie, il demeure que les citoyens l'estime insuffisante, au regard de l'inflation que connaissent d'autres produits de première nécessité. Une virée au marché des fruits et légumes de Cheraga donne un aperçu des appréhensions des commerçants de détail et des consommateurs sur la tension autour des prix de la semoule. En effet, de nombreux marchands, interrogés sur les récentes mesures prises par le gouvernement, relatives au subventionnement du prix de la semoule, à partir de janvier 2008, indiquent que sans cette aide financière de l'Etat, il sera difficile de satisfaire les clients. Tout simplement, parce que les familles les plus démunies seront incapables de se payer un kilogramme de semoule par jour. Le prix du kilogramme de semoule varie d'un commerçant à un autre. Parfois deux marchands mitoyens pratiquent des prix différents pour le même produit. Par exemple, le prix d'un kilo de semoule oscille entre 50 DA et 65 DA dans un même marché. La libéralisation des prix de ce produit décidé par les pouvoir publics dans le cadre de « l'économie de marché » a eu un effet quelque peu pervers, du fait qu'il soit côté en bourse. Ainsi, le consommateur algérien subit de plein fouet toute fluctuation à la hausse des cours de ce produit sur le marché international. Ces derniers temps le blé dur connaît une extraordinaire cherté. Vue par les petits commerçants, la hausse des prix de la semoule est en rapport avec ceux pratiqués par les grossistes. Un détaillant en produits céréaliers et de légumes secs nous a affirmé que «le prix de la semoule est fixé suivant un barème établi par les grossistes». Ainsi, lorsque «les marchandises achetées atteignent des prix exorbitants, on est inévitablement amenés à revoir à la hausse, à notre tour, les prix afin d'obtenir une marge bénéficiaire raisonnable. Il est bien entendu que nous ne pouvons pas travailler et vendre à perte». Un autre commerçant estime que «des grossistes vendent des quantités de semoule au gré de leur volonté sans aucune référence. Ils pratiquent des prix tendant à l'augmentation, ce qui nous contraint de réviser nos prix à la hausse. Nous ne percevons que 10 DA de bénéfice par kilogramme de semoule. Plus les prix de gros sont élevés, plus les prix de détail sont en constante augmentation». Cela dit, la plupart des commerçants interrogés pensent qu'avec la subvention du prix de la semoule promise par le gouvernement dès janvier prochain, il y aura une baisse sensible des prix. Les consommateurs, de leur côté, apprécient autrement la mercuriale et l'inflation engendrée par la pénurie de certains produits de large consommation. Les citoyens que nous avons approchés refusent de s'arrêter aux seules subventions sur la semoule. Les Algériens estiment que l'inflation touche plusieurs produits. Leur pouvoir d'achat faiblissant, ils jugent les interventions de l'Etat très insuffisants. Un vieillard de 75 ans va jusqu'à craindre une grave crise sociale et économique. Il dit ne voir aucun changement poindre à l'horizon. «La vie devient de plus en plus difficile pour les pauvres. Entre les fêtes de l'Aïd et les jours ordinaires, les prix augmentent excessivement. Il est inconcevable qu'un ménage éprouve des difficultés pour s'approvisionner en semoule au moment où le pays dispose de larges et réconfortantes réserves de devises». Un autre citoyen pense qu' «il existe un large fossé entre les riches touchant 28 millions par mois et les pauvres vivotant et végétant dans le dénuement total».
La décision gouvernementale de subventionner le prix du blé dur n'est pas passée inaperçue dans les milieux populaires. Commerçants et consommateurs apprécient diversement l'initiative de l'Etat. Il faut dire que même si la subvention sur le prix de la semoule est assez bien accueillie, il demeure que les citoyens l'estime insuffisante, au regard de l'inflation que connaissent d'autres produits de première nécessité. Une virée au marché des fruits et légumes de Cheraga donne un aperçu des appréhensions des commerçants de détail et des consommateurs sur la tension autour des prix de la semoule. En effet, de nombreux marchands, interrogés sur les récentes mesures prises par le gouvernement, relatives au subventionnement du prix de la semoule, à partir de janvier 2008, indiquent que sans cette aide financière de l'Etat, il sera difficile de satisfaire les clients. Tout simplement, parce que les familles les plus démunies seront incapables de se payer un kilogramme de semoule par jour. Le prix du kilogramme de semoule varie d'un commerçant à un autre. Parfois deux marchands mitoyens pratiquent des prix différents pour le même produit. Par exemple, le prix d'un kilo de semoule oscille entre 50 DA et 65 DA dans un même marché. La libéralisation des prix de ce produit décidé par les pouvoir publics dans le cadre de « l'économie de marché » a eu un effet quelque peu pervers, du fait qu'il soit côté en bourse. Ainsi, le consommateur algérien subit de plein fouet toute fluctuation à la hausse des cours de ce produit sur le marché international. Ces derniers temps le blé dur connaît une extraordinaire cherté. Vue par les petits commerçants, la hausse des prix de la semoule est en rapport avec ceux pratiqués par les grossistes. Un détaillant en produits céréaliers et de légumes secs nous a affirmé que «le prix de la semoule est fixé suivant un barème établi par les grossistes». Ainsi, lorsque «les marchandises achetées atteignent des prix exorbitants, on est inévitablement amenés à revoir à la hausse, à notre tour, les prix afin d'obtenir une marge bénéficiaire raisonnable. Il est bien entendu que nous ne pouvons pas travailler et vendre à perte». Un autre commerçant estime que «des grossistes vendent des quantités de semoule au gré de leur volonté sans aucune référence. Ils pratiquent des prix tendant à l'augmentation, ce qui nous contraint de réviser nos prix à la hausse. Nous ne percevons que 10 DA de bénéfice par kilogramme de semoule. Plus les prix de gros sont élevés, plus les prix de détail sont en constante augmentation». Cela dit, la plupart des commerçants interrogés pensent qu'avec la subvention du prix de la semoule promise par le gouvernement dès janvier prochain, il y aura une baisse sensible des prix. Les consommateurs, de leur côté, apprécient autrement la mercuriale et l'inflation engendrée par la pénurie de certains produits de large consommation. Les citoyens que nous avons approchés refusent de s'arrêter aux seules subventions sur la semoule. Les Algériens estiment que l'inflation touche plusieurs produits. Leur pouvoir d'achat faiblissant, ils jugent les interventions de l'Etat très insuffisants. Un vieillard de 75 ans va jusqu'à craindre une grave crise sociale et économique. Il dit ne voir aucun changement poindre à l'horizon. «La vie devient de plus en plus difficile pour les pauvres. Entre les fêtes de l'Aïd et les jours ordinaires, les prix augmentent excessivement. Il est inconcevable qu'un ménage éprouve des difficultés pour s'approvisionner en semoule au moment où le pays dispose de larges et réconfortantes réserves de devises». Un autre citoyen pense qu' «il existe un large fossé entre les riches touchant 28 millions par mois et les pauvres vivotant et végétant dans le dénuement total».

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