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Les lycéens ne décolèrent pas
D'importantes marches ont été organisées hier à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 01 - 2008

Tôt dans la matinée, les élèves de terminale des lycées de Garidi, de Jolie Vue, de Hamia et de Hassiba à Kouba ainsi que ceux d'El-Mouradia et d'autres établissements d'Alger-centre, se sont tous regroupés du côté de Maqam Echahid pour exprimer leur ras-le-bol contre les problèmes pédagogiques qui hypothèquent leur bac.
Tôt dans la matinée, les élèves de terminale des lycées de Garidi, de Jolie Vue, de Hamia et de Hassiba à Kouba ainsi que ceux d'El-Mouradia et d'autres établissements d'Alger-centre, se sont tous regroupés du côté de Maqam Echahid pour exprimer leur ras-le-bol contre les problèmes pédagogiques qui hypothèquent leur bac.
Les élèves de terminale de plusieurs lycées d‘Alger ont marché hier. Ils étaient nombreux à venir investir plusieurs boulevards de la Capitale pour manifester leur inquiétude au sujet de leur avenir scolaire non sans dénoncer l‘indifférence de la tutelle vis-à-vis de leur préoccupation. Ils ont, en plus, crié à qui voulait les entendre leur calvaire avec la densité du programme. Tôt dans la matinée, les élèves de la terminale des lycées de Garidi, de Jolie Vue, de Hamia et de Hassiba à Kouba ainsi que ceux d‘El-Mouradia et d‘autres établissements d‘Alger-centre, se sont tous regroupés du côté de Maqam Echahid pour exprimer leur ras-le-bol contre les problèmes pédagogiques qui hypothèquent leur bac.
«Nous nous sommes concertés pour organier cette marche. Nous avons en premier lieu fixé comme lieu de rendez-vous le siège du ministère de l‘Education à Ruisseau. Mais les agents de l‘ordre nous ont bloqué au niveau du Jardin d‘essai. Ils nous ont carrément interdit le passage. Nous avons dès lors pris la décision de nous diriger vers Maqam Echahid. Là-bas encore, un important dispositif policier nous a fait barrage. Nous voulions en vérité nous rendre à El-Mouradia pour porter nos revendications jusqu‘à la présidence. Nous espérons qu‘à travers cette importante mobilisation, les responsables comprennent au moins que nous ne reculerons devant rien pour faire aboutir nos revendications», nous explique Amine, délégué de classe au niveau du lycée Hamia à Kouba. «Aujourd‘hui, nous sommes des centaines et des centaines de lycéens ayant afflué de tous les lycées de la capitale pour dire basta au ministère. Qu‘on arrête de nous considérer comme des cobayes. Nous ne sommes ni des casseurs ni des hooligans. Nous voulons seulement manifester notre désaccord avec le ministère de l‘Education qui hypothèque nos chances de décrocher le bac », poursuit une autre lycéenne.
Il faut signaler que si la crainte de ne pouvoir boucler à temps le contenu des programmes devant sanctionner en juin les épreuves du Bac (le premier des réformes en question) est derrière l‘important débrayage des lycéens, l‘attitude de la tutelle et ses réactions à cette crise suscitent aussi parmi les candidats un large mouvement d‘indignation. Nous avons pris la résolution de ne plus jamais nous taire. Le ministère, par son attitude, veut nous mettre à tout prix devant le fait accompli. Nous n‘accepterons jamais d‘avancer dans cette impasse. Rendez-vous compte que dans les filières math, ils viennent d‘imposer un cours supplémentaire en sciences islamiques ! Depuis plus d‘une semaine, nous ne cessons de faire grève pour demander un allègement des programmes. Et en réponse, le ministère nous nargue avec cette dernière mesure que personne d‘entre nous, je peux vous l‘assurer, ne respectera », s‘insurge une déléguée de lycéens que nous avons interrogée au sujet de leur mouvement de protestations qui ne cesse par ailleurs de s‘élargir à travers l‘ensemble du pays. En effet, de Constantine en passant par Tizi Ouzou, Sétif et Relizane, les marches et manifestations de colère des élèves de terminale rythment désormais la vie scolaire de plusieurs wilayas.
Signalons enfin qu‘un site internet vient d‘être créé par les lycéens à travers lequel ils ont diffusé un appel à la grève générale pour le 27 de ce mois.
Les élèves de terminale de plusieurs lycées d‘Alger ont marché hier. Ils étaient nombreux à venir investir plusieurs boulevards de la Capitale pour manifester leur inquiétude au sujet de leur avenir scolaire non sans dénoncer l‘indifférence de la tutelle vis-à-vis de leur préoccupation. Ils ont, en plus, crié à qui voulait les entendre leur calvaire avec la densité du programme. Tôt dans la matinée, les élèves de la terminale des lycées de Garidi, de Jolie Vue, de Hamia et de Hassiba à Kouba ainsi que ceux d‘El-Mouradia et d‘autres établissements d‘Alger-centre, se sont tous regroupés du côté de Maqam Echahid pour exprimer leur ras-le-bol contre les problèmes pédagogiques qui hypothèquent leur bac.
«Nous nous sommes concertés pour organier cette marche. Nous avons en premier lieu fixé comme lieu de rendez-vous le siège du ministère de l‘Education à Ruisseau. Mais les agents de l‘ordre nous ont bloqué au niveau du Jardin d‘essai. Ils nous ont carrément interdit le passage. Nous avons dès lors pris la décision de nous diriger vers Maqam Echahid. Là-bas encore, un important dispositif policier nous a fait barrage. Nous voulions en vérité nous rendre à El-Mouradia pour porter nos revendications jusqu‘à la présidence. Nous espérons qu‘à travers cette importante mobilisation, les responsables comprennent au moins que nous ne reculerons devant rien pour faire aboutir nos revendications», nous explique Amine, délégué de classe au niveau du lycée Hamia à Kouba. «Aujourd‘hui, nous sommes des centaines et des centaines de lycéens ayant afflué de tous les lycées de la capitale pour dire basta au ministère. Qu‘on arrête de nous considérer comme des cobayes. Nous ne sommes ni des casseurs ni des hooligans. Nous voulons seulement manifester notre désaccord avec le ministère de l‘Education qui hypothèque nos chances de décrocher le bac », poursuit une autre lycéenne.
Il faut signaler que si la crainte de ne pouvoir boucler à temps le contenu des programmes devant sanctionner en juin les épreuves du Bac (le premier des réformes en question) est derrière l‘important débrayage des lycéens, l‘attitude de la tutelle et ses réactions à cette crise suscitent aussi parmi les candidats un large mouvement d‘indignation. Nous avons pris la résolution de ne plus jamais nous taire. Le ministère, par son attitude, veut nous mettre à tout prix devant le fait accompli. Nous n‘accepterons jamais d‘avancer dans cette impasse. Rendez-vous compte que dans les filières math, ils viennent d‘imposer un cours supplémentaire en sciences islamiques ! Depuis plus d‘une semaine, nous ne cessons de faire grève pour demander un allègement des programmes. Et en réponse, le ministère nous nargue avec cette dernière mesure que personne d‘entre nous, je peux vous l‘assurer, ne respectera », s‘insurge une déléguée de lycéens que nous avons interrogée au sujet de leur mouvement de protestations qui ne cesse par ailleurs de s‘élargir à travers l‘ensemble du pays. En effet, de Constantine en passant par Tizi Ouzou, Sétif et Relizane, les marches et manifestations de colère des élèves de terminale rythment désormais la vie scolaire de plusieurs wilayas.
Signalons enfin qu‘un site internet vient d‘être créé par les lycéens à travers lequel ils ont diffusé un appel à la grève générale pour le 27 de ce mois.


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