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SOS détresse humaine
Suicide en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 01 - 2008

Chômage, pauvreté et détresse sociale restent les principales causes du suicide en Algérie. Selon un bilan établi par la Protection civile, le phénomène du suicide connaît une sensible régression. A titre d'exemple, en 2004, les directions de la Protection civile à travers le territoire national ont recensé 586 tentatives de suicide contre 504, en 2005. Sur les 504 tentatives, 215 ont abouti.
Chômage, pauvreté et détresse sociale restent les principales causes du suicide en Algérie. Selon un bilan établi par la Protection civile, le phénomène du suicide connaît une sensible régression. A titre d'exemple, en 2004, les directions de la Protection civile à travers le territoire national ont recensé 586 tentatives de suicide contre 504, en 2005. Sur les 504 tentatives, 215 ont abouti.
L'Algérie enregistre annuellement une moyenne de 500 tentatives de suicide, selon les statistiques des services de la Protection civile. En 2007, 244 cas et 324 tentatives de suicide ont été dénombrés, alors qu'en 2006, il a été signalé 210 cas et 449 tentatives. Bien que considéré comme un péché capital par l'islam, le suicide est en passe de devenir une échappatoire pour beaucoup d'Algériens, notamment les jeunes désespérés. «Jusqu'à présent, je n'arrive pas à admettre et à comprendre pourquoi mon fils, Brahim, s'est suicidé. Il était un musulman pratiquant. Matériellement, il ne manquait de rien. Il avait tout pour être heureux : un appartement, une voiture et un poste de travail stable. Aucun signe apparent n'indiquait qu'il allait se donner la mort», dira Mme Zohra sur un ton pathétique. Durant cinq ans, la maman a tenté de trouver une réponse à cette question qui la taraude.
Pour en finir avec la vie, Brahim, âgé de 22 ans à l'époque, a utilisé un moyen qui ne rate pratiquement jamais. La pendaison. C'était comme un jugement sans appel pour ses parents.
«Aujourd'hui, je suis devenue très méfiante. J'ai peur qu'un de mes autres fils fasse la même chose», a-t-elle ajouté.
Les femmes moins enclines au suicide
Au sujet de la communication au sein de la famille, notre interlocutrice dira : «Mon mari et moi sommes issus d'une famille conservatrice patriarcale. C'est le père qui décide pour tout. J'ai été élevée de cette façon et j'ai élevé mes enfants aussi de cette manière. Est-ce que cela fait de moi et de mon mari les responsables de son acte ? Nous aimons nos enfants.»
Selon les statistiques de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Gendarmerie nationale (GN), 166 des suicidés, sur les 244 recensés en 2007, sont de sexe masculin. «Après étude de ces données chiffrées, il apparaît clairement qu'une grande partie des femmes ne cherchent pas réellement à mettre un terme à leur vie. Pour cause, durant les six premiers mois de l'année dernière, nous avons enregistré 212 tentatives de suicide, dont 128 commises par des femmes», nous a été indiqué. Mme Lamia Hacène, psychologue à l'hôpital Mustapha Bacha, explique cette attitude par le fait que «les tentatives de suicide sont un SOS et un appel de détresse. C'est une façon d'attirer l'attention de la famille. Les tentatives de suicide sont en général dues à des situations ordinaires (déménagement, séparation, rupture sentimentale). Le suicide est une agression contre soi-même consciente et volontaire. Le suicide renvoie fréquemment à un caractère insécurisant et peu contenant du milieu familial des suicidants». Même si ce phénomène social touche toutes les tranches d'âge de la société, la catégorie des jeunes reste la plus vulnérable.
Le chômage tue
D'après les services de la sûreté nationale, l'esprit suicidaire est constaté plus parmi les personnes défavorisées. 63% des suicidés sont sans profession, 8% exercent une activité libérale et 6% sont des étudiants.
Concernant les moyens utilisés dans cet acte de désespoir, la pendaison occupe le sommet de la pyramide avec 70% contre 30% commis à l'aide d'empoisonnement (produit chimique). L'utilisation d'une arme à feu, une arme blanche, les chutes et les noyades viennent en suite. «Les causes des suicides sont aussi diverses que variées. Nous pouvons citer les problèmes familiaux et sociaux, les troubles psychiques, les déceptions sentimentales et l'honneur», a-t-on précisé. Pour le Pr Ould Taleb, psycho-pédiatre, le suicide peut être compris, selon trois paramètres. L'appel de détresse, le suicidant essaye d'exprimer un malaise, l'affirmation de la personnalité, le suicidant veut prouver qu'il est invulnérable.
«Ma vie est un véritable échec. J'ai fugué de la maison parentale à l'âge de 16 ans pour me retrouver dans la rue. Huit ans après, je suis une fille-mère sans travail, sans logement et sans avenir. J'ai été hospitalisée à deux reprises pour dépression nerveuse. J'ai été consciente quand je me suis jetée sous les roues de la voiture. Je veux mourir», raconte Naziha, hospitalisée pour tentative de suicide.
«La prochaine fois, je choisirais un moyen plus efficace», ajoute-t-elle sous un ton de désespoir. Des séquelles, elle en gardera physique et psychique. La wilaya de Mascara détient le sinistre score de 17 cas de suicide, suivie de Béjaïa avec 14 cas et de Aïn Témouchent et de Constantine avec 9 cas chacune. Notons de 1993 à 2005, les services de la Gendarmerie nationale ont traité 3.709 cas de suicide, dont 2.785 suicidés sont des hommes, et 1.423 tentatives, dont 575 commises par des hommes. Sur les 215 cas de suicide enregistrés en 2005, 178 ont été commis par des hommes et 5 par des enfants. Durant la même période, 290 personnes, dont 171 hommes et 19 enfants, ont été sauvées de justesse d'une mort certaine.
Répertorié selon la tranche d'âge, il apparaît que le nombre de suicides chez les jeunes de 18 à 40 ans est de 2.974 cas. «La personne qui tente de mettre un terme à sa vie n'a aucun repère ni aucune véritable formation religieuse», affirme un imam.
Toutefois, il est judicieux de lever le voile sur deux nouvelles formes de suicide en Algérie auxquelles recourent les kamikazes et les harragas. Pour la première catégorie, sur les huit attentats suicide, cinq sont perpétrés par des kamikazes issus des bidonvilles de Oued Ouchayeh et Bourouba.
Même si cet acte est blâmable et condamnable sur tous les plans et renseigne de la lâcheté du suicidé, néanmoins, ce phénomène mérite réflexion. Pour la deuxième catégorie, qui mérite, quant à elle, compassion et prise en charge réelle, fait tache d'huile.
Ces candidats à l'émigration clandestine mettent leurs vies en péril en quête de cieux cléments. En 2007, 1.644 harragas ont été arrêtés par les gardes-côtes.Comparativement aux années précédentes, ce phénomène est en progression. En 2006, 750 jeunes ont été interceptés contre 327 en 2005. Les raisons de cette traversée de tous les risques sont le chômage et la malvie. Intervenant à ce sujet, le président du centre d'information et d'études sur les migrations internationales (CIEMI), M. Vincent Geisser, a estimé que l'organisation du mouvement migratoire du Maghreb et du reste de l'Afrique, caractérisée, principalement, par une gestion sécuritaire en Europe, «devrait passer à une gestion qualitative et de confiance». «Il faut organiser la délivrance des visas de manière plus souple pour créer une sécurité pour le migrant et lui éviter d'entreprendre des actes clandestins et illégaux», a-t-il indiqué.
Faisant état de la «mentalité craintive» en Europe à l'égard des mouvements migratoires des populations du Maghreb et du reste du continent africain, M. Geisser a plaidé pour la mise en place d'accords de coopération entre les deux rives de la Méditerranée, notamment dans les domaines de la recherche et universitaire. En outre, M. Geisser a rejeté l'idée de recourir à «la politique du co-développement», qui préconise d'aider les pays qui éprouvent des difficultés économique et sociale afin de diminuer l'émigration, affirmant que «l'envie de migrer n'est pas liée uniquement à la difficulté économique, mais il s'agit aussi d'une volonté de pouvoir circuler, de découvrir d'autres sociétés et d'acquérir de nouvelles expériences professionnelles».
L'Algérie enregistre annuellement une moyenne de 500 tentatives de suicide, selon les statistiques des services de la Protection civile. En 2007, 244 cas et 324 tentatives de suicide ont été dénombrés, alors qu'en 2006, il a été signalé 210 cas et 449 tentatives. Bien que considéré comme un péché capital par l'islam, le suicide est en passe de devenir une échappatoire pour beaucoup d'Algériens, notamment les jeunes désespérés. «Jusqu'à présent, je n'arrive pas à admettre et à comprendre pourquoi mon fils, Brahim, s'est suicidé. Il était un musulman pratiquant. Matériellement, il ne manquait de rien. Il avait tout pour être heureux : un appartement, une voiture et un poste de travail stable. Aucun signe apparent n'indiquait qu'il allait se donner la mort», dira Mme Zohra sur un ton pathétique. Durant cinq ans, la maman a tenté de trouver une réponse à cette question qui la taraude.
Pour en finir avec la vie, Brahim, âgé de 22 ans à l'époque, a utilisé un moyen qui ne rate pratiquement jamais. La pendaison. C'était comme un jugement sans appel pour ses parents.
«Aujourd'hui, je suis devenue très méfiante. J'ai peur qu'un de mes autres fils fasse la même chose», a-t-elle ajouté.
Les femmes moins enclines au suicide
Au sujet de la communication au sein de la famille, notre interlocutrice dira : «Mon mari et moi sommes issus d'une famille conservatrice patriarcale. C'est le père qui décide pour tout. J'ai été élevée de cette façon et j'ai élevé mes enfants aussi de cette manière. Est-ce que cela fait de moi et de mon mari les responsables de son acte ? Nous aimons nos enfants.»
Selon les statistiques de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Gendarmerie nationale (GN), 166 des suicidés, sur les 244 recensés en 2007, sont de sexe masculin. «Après étude de ces données chiffrées, il apparaît clairement qu'une grande partie des femmes ne cherchent pas réellement à mettre un terme à leur vie. Pour cause, durant les six premiers mois de l'année dernière, nous avons enregistré 212 tentatives de suicide, dont 128 commises par des femmes», nous a été indiqué. Mme Lamia Hacène, psychologue à l'hôpital Mustapha Bacha, explique cette attitude par le fait que «les tentatives de suicide sont un SOS et un appel de détresse. C'est une façon d'attirer l'attention de la famille. Les tentatives de suicide sont en général dues à des situations ordinaires (déménagement, séparation, rupture sentimentale). Le suicide est une agression contre soi-même consciente et volontaire. Le suicide renvoie fréquemment à un caractère insécurisant et peu contenant du milieu familial des suicidants». Même si ce phénomène social touche toutes les tranches d'âge de la société, la catégorie des jeunes reste la plus vulnérable.
Le chômage tue
D'après les services de la sûreté nationale, l'esprit suicidaire est constaté plus parmi les personnes défavorisées. 63% des suicidés sont sans profession, 8% exercent une activité libérale et 6% sont des étudiants.
Concernant les moyens utilisés dans cet acte de désespoir, la pendaison occupe le sommet de la pyramide avec 70% contre 30% commis à l'aide d'empoisonnement (produit chimique). L'utilisation d'une arme à feu, une arme blanche, les chutes et les noyades viennent en suite. «Les causes des suicides sont aussi diverses que variées. Nous pouvons citer les problèmes familiaux et sociaux, les troubles psychiques, les déceptions sentimentales et l'honneur», a-t-on précisé. Pour le Pr Ould Taleb, psycho-pédiatre, le suicide peut être compris, selon trois paramètres. L'appel de détresse, le suicidant essaye d'exprimer un malaise, l'affirmation de la personnalité, le suicidant veut prouver qu'il est invulnérable.
«Ma vie est un véritable échec. J'ai fugué de la maison parentale à l'âge de 16 ans pour me retrouver dans la rue. Huit ans après, je suis une fille-mère sans travail, sans logement et sans avenir. J'ai été hospitalisée à deux reprises pour dépression nerveuse. J'ai été consciente quand je me suis jetée sous les roues de la voiture. Je veux mourir», raconte Naziha, hospitalisée pour tentative de suicide.
«La prochaine fois, je choisirais un moyen plus efficace», ajoute-t-elle sous un ton de désespoir. Des séquelles, elle en gardera physique et psychique. La wilaya de Mascara détient le sinistre score de 17 cas de suicide, suivie de Béjaïa avec 14 cas et de Aïn Témouchent et de Constantine avec 9 cas chacune. Notons de 1993 à 2005, les services de la Gendarmerie nationale ont traité 3.709 cas de suicide, dont 2.785 suicidés sont des hommes, et 1.423 tentatives, dont 575 commises par des hommes. Sur les 215 cas de suicide enregistrés en 2005, 178 ont été commis par des hommes et 5 par des enfants. Durant la même période, 290 personnes, dont 171 hommes et 19 enfants, ont été sauvées de justesse d'une mort certaine.
Répertorié selon la tranche d'âge, il apparaît que le nombre de suicides chez les jeunes de 18 à 40 ans est de 2.974 cas. «La personne qui tente de mettre un terme à sa vie n'a aucun repère ni aucune véritable formation religieuse», affirme un imam.
Toutefois, il est judicieux de lever le voile sur deux nouvelles formes de suicide en Algérie auxquelles recourent les kamikazes et les harragas. Pour la première catégorie, sur les huit attentats suicide, cinq sont perpétrés par des kamikazes issus des bidonvilles de Oued Ouchayeh et Bourouba.
Même si cet acte est blâmable et condamnable sur tous les plans et renseigne de la lâcheté du suicidé, néanmoins, ce phénomène mérite réflexion. Pour la deuxième catégorie, qui mérite, quant à elle, compassion et prise en charge réelle, fait tache d'huile.
Ces candidats à l'émigration clandestine mettent leurs vies en péril en quête de cieux cléments. En 2007, 1.644 harragas ont été arrêtés par les gardes-côtes.Comparativement aux années précédentes, ce phénomène est en progression. En 2006, 750 jeunes ont été interceptés contre 327 en 2005. Les raisons de cette traversée de tous les risques sont le chômage et la malvie. Intervenant à ce sujet, le président du centre d'information et d'études sur les migrations internationales (CIEMI), M. Vincent Geisser, a estimé que l'organisation du mouvement migratoire du Maghreb et du reste de l'Afrique, caractérisée, principalement, par une gestion sécuritaire en Europe, «devrait passer à une gestion qualitative et de confiance». «Il faut organiser la délivrance des visas de manière plus souple pour créer une sécurité pour le migrant et lui éviter d'entreprendre des actes clandestins et illégaux», a-t-il indiqué.
Faisant état de la «mentalité craintive» en Europe à l'égard des mouvements migratoires des populations du Maghreb et du reste du continent africain, M. Geisser a plaidé pour la mise en place d'accords de coopération entre les deux rives de la Méditerranée, notamment dans les domaines de la recherche et universitaire. En outre, M. Geisser a rejeté l'idée de recourir à «la politique du co-développement», qui préconise d'aider les pays qui éprouvent des difficultés économique et sociale afin de diminuer l'émigration, affirmant que «l'envie de migrer n'est pas liée uniquement à la difficulté économique, mais il s'agit aussi d'une volonté de pouvoir circuler, de découvrir d'autres sociétés et d'acquérir de nouvelles expériences professionnelles».


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