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Le "Botox" dangereux
Gommer les rides
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 01 - 2008

L'association consumériste américaine Public Citizen, fondée par le militant Ralph Nader, a mis en cause l'innocuité du Botox, la toxine utiisée par des millions de personnes pour gommer leurs rides, provoquant l'indignation du corps médical et des industriels Public Citizen a lancé une pétition sur son site internet pour réclamer que la Food and Drug Administration (FDA), l'autorité américaine de surveillance du médicament, oblige les fabricants à signaler sur leurs produits les risques-parfois mortels, dit l'association-liés à l'injection de Botox.La toxine botulique, qui peut être commercialisée sous les marques Botox ou Vistabel (laboratoires Allergan), Myobloc ou Neurobloc (laboratoires Solstice Neurosciences) ou Dysport (laboratoires Ipsen), est à l'origine un poison violent, 40 millions de fois plus foudroyant que le cyanure. Elle est secrétée par la bactérie à l'origine du botulisme, une maladie mortelle que l'on contracte en mangeant des conserves avariées. A très faible dose, la toxine botulique peut toutefois être injectée dans le visage pour provoquer des paralysies musculaires ciblées: les rides s'en retrouvent fortement atténuées pendant cinq à six mois. Des millions de personnes dans le monde ont recours à un tel traitement, devenu un phénomène de société dans des pays comme les Etats-Unis. Dans sa pétition, Public Citizen souligne que les autorités américaines du médicament n'ont autorisé l'usage de la toxine botulique que pour un nombre limité d'applications thérapeutiques, parmi lesquelles contractions incontrôlables des muscles du cou et des épaules, strabisme, battements incontrôlés des paupières et transpiration excessive sous les bras. La seule utilisation autorisée en cosmétique est le gommage des rides entre les sourcils. "La plupart des utilisations cosmétiques de la toxine botulique n'ont pas été approuvées" par la FDA, relève l'organisation. Public Citizen s'inquiète des cas où la toxine gagnerait d'autres parties du corps, avec des conséquences graves, comme la paralysie du système respiratoire ou des difficultés à déglutir pouvant générer des pneumonies. En analysant des données de la FDA, l'association avance que l'usage du Botox est à l'origine de 87 hospitalisations aux Etats-Unis entre le 1er novembre 1997 et le 31 décembre 2006. 16 personnes en serait mortes.Et encore, les données de la FDA reposent sur des informations fournies volontairement par les fabricants, se méfie l'association, qui estime que le nombre de cas pourrait être en fait dix fois supérieur. L'association relève que a déjà pris des mesures l'an dernier pour alerter les médecins des risques liés à cette toxine.Dans un communiqué, le responsable de la recherche médicale d'Allergan Sef Kurstjen a assuré que "dans toute son histoire, il n'y a jamais eu une seule mort où un lien de causalité avec le Botox ait pu être établi". Le Dr Kurstjen a souligné que la toxine avait été autorisée pour la première fois il y a dix-huit ans (pour des indications médicales limitées) et que, depuis plus d'un million de personnes l'avaient utilisée sans dommage à des fins cosmétiques.
La Société des chirurgiens esthétiques américains a relevé samedi de son côté que les complications liées à l'injection de Botox étaient "rares" et que les préoccupations de Public Citizen étaient déjà bien prises en compte au niveau de l'étiquetage du traitement. Au nom de ses 5.000 adhérents, l'Association américaine de chirurgie dermatologique (ASDS) a le même jour assuré de son côté qu'elle allait continuer à recourir au Botox, estimant que les risques potentiels étaient parfaitement décrits dans la notice du fabricant.
L'association consumériste américaine Public Citizen, fondée par le militant Ralph Nader, a mis en cause l'innocuité du Botox, la toxine utiisée par des millions de personnes pour gommer leurs rides, provoquant l'indignation du corps médical et des industriels Public Citizen a lancé une pétition sur son site internet pour réclamer que la Food and Drug Administration (FDA), l'autorité américaine de surveillance du médicament, oblige les fabricants à signaler sur leurs produits les risques-parfois mortels, dit l'association-liés à l'injection de Botox.La toxine botulique, qui peut être commercialisée sous les marques Botox ou Vistabel (laboratoires Allergan), Myobloc ou Neurobloc (laboratoires Solstice Neurosciences) ou Dysport (laboratoires Ipsen), est à l'origine un poison violent, 40 millions de fois plus foudroyant que le cyanure. Elle est secrétée par la bactérie à l'origine du botulisme, une maladie mortelle que l'on contracte en mangeant des conserves avariées. A très faible dose, la toxine botulique peut toutefois être injectée dans le visage pour provoquer des paralysies musculaires ciblées: les rides s'en retrouvent fortement atténuées pendant cinq à six mois. Des millions de personnes dans le monde ont recours à un tel traitement, devenu un phénomène de société dans des pays comme les Etats-Unis. Dans sa pétition, Public Citizen souligne que les autorités américaines du médicament n'ont autorisé l'usage de la toxine botulique que pour un nombre limité d'applications thérapeutiques, parmi lesquelles contractions incontrôlables des muscles du cou et des épaules, strabisme, battements incontrôlés des paupières et transpiration excessive sous les bras. La seule utilisation autorisée en cosmétique est le gommage des rides entre les sourcils. "La plupart des utilisations cosmétiques de la toxine botulique n'ont pas été approuvées" par la FDA, relève l'organisation. Public Citizen s'inquiète des cas où la toxine gagnerait d'autres parties du corps, avec des conséquences graves, comme la paralysie du système respiratoire ou des difficultés à déglutir pouvant générer des pneumonies. En analysant des données de la FDA, l'association avance que l'usage du Botox est à l'origine de 87 hospitalisations aux Etats-Unis entre le 1er novembre 1997 et le 31 décembre 2006. 16 personnes en serait mortes.Et encore, les données de la FDA reposent sur des informations fournies volontairement par les fabricants, se méfie l'association, qui estime que le nombre de cas pourrait être en fait dix fois supérieur. L'association relève que a déjà pris des mesures l'an dernier pour alerter les médecins des risques liés à cette toxine.Dans un communiqué, le responsable de la recherche médicale d'Allergan Sef Kurstjen a assuré que "dans toute son histoire, il n'y a jamais eu une seule mort où un lien de causalité avec le Botox ait pu être établi". Le Dr Kurstjen a souligné que la toxine avait été autorisée pour la première fois il y a dix-huit ans (pour des indications médicales limitées) et que, depuis plus d'un million de personnes l'avaient utilisée sans dommage à des fins cosmétiques.
La Société des chirurgiens esthétiques américains a relevé samedi de son côté que les complications liées à l'injection de Botox étaient "rares" et que les préoccupations de Public Citizen étaient déjà bien prises en compte au niveau de l'étiquetage du traitement. Au nom de ses 5.000 adhérents, l'Association américaine de chirurgie dermatologique (ASDS) a le même jour assuré de son côté qu'elle allait continuer à recourir au Botox, estimant que les risques potentiels étaient parfaitement décrits dans la notice du fabricant.


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