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Les forces de sécurité en alerte maximum
Législatives sous haute surveillance au Pakistan
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 02 - 2008

La vague d'attentats suicide sans précédent, qui a fait, la semaine écoulée, plus de 150 morts au Pakistan, a contraint les autorités à mettre en état d'alerte maximum plus d'un demi-million de membres des forces de sécurité, mobilisés pour surveiller les 64.000 bureaux de vote répartis à travers tout le pays.
La vague d'attentats suicide sans précédent, qui a fait, la semaine écoulée, plus de 150 morts au Pakistan, a contraint les autorités à mettre en état d'alerte maximum plus d'un demi-million de membres des forces de sécurité, mobilisés pour surveiller les 64.000 bureaux de vote répartis à travers tout le pays.
Reportées à la suite de l'assassinat de Benazir Bhutto, les élections législatives et provinciales pakistanaises auront finalement bel et bien lieu aujourd'hui. C'est dans un climat de violence rarement égalé durant toutes ces dernières années que 80 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Mais désintérêt et psychose marquent d'ores et déjà ce rendez-vous électoral où le régime de Pervez Musharraf joue une part non négligeable de sa crédibilité internationale. Le couvre-feu a également été décrété et un appel officiel a été lancé pour un renfort de troupes particulièrement dans les fameuses zones tribales qui longent la frontière avec l'Afghanistan et où sont censés se trouver des éléments proches tout à la fois d'Al-Qaïda et des groupes islamistes extrémistes. Le dernier attentat suicide, perpétré dans la journée de vendredi, a fait, rappelle-t-on, plus de 50 morts. L'essentiel de ces attentats ont eu lieu lors de rassemblements ou meetings électoraux préparant le terrain aux élections législatives et provinciales. Tous ces facteurs ont sensiblement accentué le désintérêt des 80 millions d'électeurs appelés aux urnes pour un scrutin reporté une première fois à la suite de l'attentat suicide qui a couté la vie à l'ex-premier ministre Benazir Bhutto le 27 décembre passé. Les impressionnantes manifestations qui s'en étaient suivies avaient alors alerté la communauté internationale sur les risques graves pesant sur le Pakistan, ce qui avait contraint le président Pervez Musharraf à improviser une tournée européenne pour apaiser les craintes et les appréhensions quant à la possibilité d'organiser des élections libres et transparentes dans un tel climat. En fin de semaine écoulée, et alors que la mission européenne forte de 180 observateurs venait d'arriver dans la capitale Islamabad, l'UE n'avait pas hésité à rappeler sévèrement à l'ordre le gouvernement pakistanais. Le ministre pakistanais de l'Information a tenu une conférence de presse l'avant-veille de la tenue de ces élections pour déclarer que "les forces de l'ordre sont en état d'alerte maximum et la sécurité des électeurs sera assurée à n'importe quel prix". Dans la perspective d'une victoire à ces élections, le Parti du peuple pakistanais de la défunte Benazir Bhutto a d'ores et déjà annoncé qu'il avait eu des contacts avec l'autre grande figure de l'opposition pakistanaise pour débattre ensemble de la possibilité d'un partage du pouvoir. Des contacts similaires ont eu lieu avec des proches de Musharraf, et le PPP n'exclut pas non plus, toujours en cas de victoire, l'établissement d'une coalition avec les principales forces politiques qui soutiennent le président. Multipliant les déclarations, le PPP a également annoncé qu'il n'aurait guère d'autre solution, en cas de fraude, que d'appeler à des manifestations à travers tout le pays.
Reportées à la suite de l'assassinat de Benazir Bhutto, les élections législatives et provinciales pakistanaises auront finalement bel et bien lieu aujourd'hui. C'est dans un climat de violence rarement égalé durant toutes ces dernières années que 80 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Mais désintérêt et psychose marquent d'ores et déjà ce rendez-vous électoral où le régime de Pervez Musharraf joue une part non négligeable de sa crédibilité internationale. Le couvre-feu a également été décrété et un appel officiel a été lancé pour un renfort de troupes particulièrement dans les fameuses zones tribales qui longent la frontière avec l'Afghanistan et où sont censés se trouver des éléments proches tout à la fois d'Al-Qaïda et des groupes islamistes extrémistes. Le dernier attentat suicide, perpétré dans la journée de vendredi, a fait, rappelle-t-on, plus de 50 morts. L'essentiel de ces attentats ont eu lieu lors de rassemblements ou meetings électoraux préparant le terrain aux élections législatives et provinciales. Tous ces facteurs ont sensiblement accentué le désintérêt des 80 millions d'électeurs appelés aux urnes pour un scrutin reporté une première fois à la suite de l'attentat suicide qui a couté la vie à l'ex-premier ministre Benazir Bhutto le 27 décembre passé. Les impressionnantes manifestations qui s'en étaient suivies avaient alors alerté la communauté internationale sur les risques graves pesant sur le Pakistan, ce qui avait contraint le président Pervez Musharraf à improviser une tournée européenne pour apaiser les craintes et les appréhensions quant à la possibilité d'organiser des élections libres et transparentes dans un tel climat. En fin de semaine écoulée, et alors que la mission européenne forte de 180 observateurs venait d'arriver dans la capitale Islamabad, l'UE n'avait pas hésité à rappeler sévèrement à l'ordre le gouvernement pakistanais. Le ministre pakistanais de l'Information a tenu une conférence de presse l'avant-veille de la tenue de ces élections pour déclarer que "les forces de l'ordre sont en état d'alerte maximum et la sécurité des électeurs sera assurée à n'importe quel prix". Dans la perspective d'une victoire à ces élections, le Parti du peuple pakistanais de la défunte Benazir Bhutto a d'ores et déjà annoncé qu'il avait eu des contacts avec l'autre grande figure de l'opposition pakistanaise pour débattre ensemble de la possibilité d'un partage du pouvoir. Des contacts similaires ont eu lieu avec des proches de Musharraf, et le PPP n'exclut pas non plus, toujours en cas de victoire, l'établissement d'une coalition avec les principales forces politiques qui soutiennent le président. Multipliant les déclarations, le PPP a également annoncé qu'il n'aurait guère d'autre solution, en cas de fraude, que d'appeler à des manifestations à travers tout le pays.


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