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Des crises convulsives a répétition
Epilepsie
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 02 - 2008

L'épilepsie est une maladie neurologique se manifestant par des crises. Elle est l'expression d'une perturbation électrique des neurones du cerveau ou d'une partie d'entre eux.
L'épilepsie est une maladie neurologique se manifestant par des crises. Elle est l'expression d'une perturbation électrique des neurones du cerveau ou d'une partie d'entre eux.
Il est important de faire une distinction entre crise d'épilepsie et épilepsie-maladie.
Une crise d'épilepsie est un symptôme "d'agression" cérébrale et peut survenir à l'état isolé dans des circonstances très diverses : traumatisme crânien, fièvre, infection, prise de toxiques,... " La crise est au cerveau ce que la toux est au poumon ". Cette crise est occasionnelle.
On ne parle d'épilepsie (-maladie) que lorsque les crises se répètent spontanément, sans facteur déclenchant identifié. Pour avoir une épilepsie (épilepsie-maladie), il faut au moins deux crises sans cause apparente).
Les premières descriptions de crises convulsives (la convulsion résumait l'épilepsie) ont plus de 3000 ans. Pendant plusieurs siècles, l'intervention de forces surnaturelles, diaboliques ou divines a rendu compte du saisissement par les secousses, suscitant frayeur et effroi.
Au XIXe siècle, l'épilepsie est considérée comme une maladie mentale et les patients sujets à des crises étudiées par les médecins étaient les plus gravement atteints et occupaient les asiles d'aliénés.
Dans les années 1940, l'arrivée de l'électro-encéphalogramme (EEG) bouleverse l'approche de la maladie qui est alors définitivement placée dans le champ neurologique
Ce bref aperçu permet de mieux comprendre pourquoi notre inconscient collectif véhicule une image très négative de la maladie : moins de 100 ans d'approche rationnelle pour plus de 3000 ans de conceptions surnaturelles !
Aujourd'hui, les épileptiques sont encore trop souvent confrontés à des réactions de rejet dans leur vie sociale et professionnelle. Eu égard à ces répercussions physiques, psychologiques et relationnelles, cette maladie neurologique chronique est souvent vécue douloureusement par les malades et leurs proches.
La compréhension et le traitement de l'épilepsie ont aussi été améliorés au cours des dernières décennies par le développement de la neuro-imagerie. Cette technologie a permis de découvrir un grand nombre de lésions cérébrales plus subtiles à l'origine d'épilepsies
Une attention accrue est portée à la qualité de la vie, c'est-à-dire aux problèmes psychologiques et sociaux auxquels sont confrontées les personnes atteintes d'épilepsie, mais les progrès sont lents et les services insuffisants.
Le mécanisme fondamental des crises épileptiques repose sur une décharge électrique excessive au niveau de nombreux neurones (cellules nerveuses) et de leurs synapses (zones de communication entre les neurones).
Cette décharge inappropriée résulte d'un dysfonctionnement au niveau des synapses entre les neurones et qui peut être provoqué par des facteurs divers impliquant les activités biochimiques (neuromédiateurs chimiques) et électriques du cerveau : augmentation des mécanismes excitateurs, diminution des mécanismes inhibiteurs, combinaison de ces facteurs.
produire dans tout le cerveau en même temps et donnent des épilepsies généralisées ou grand mal.
Elles peuvent aussi se produire dans une zone particulière du cerveau et donner des épilepsies partielles ou focales : par exemple, si les décharges atteignent le lobe occipital, l'épilepsie se traduira par une perception visuelle anormale, si la région rolandique est touchée, l'épilepsie se traduira par des symptômes moteurs (convulsions)ou sensitifs, au niveau de l'aire du langage, les décharges électriques anormales se traduiront par des troubles de la parole, …produire dans tout le cerveau en même temps et donnent des épilepsies généralisées ou grand mal.
Elles peuvent aussi se produire dans une zone particulière du cerveau et donner des épilepsies partielles ou focales : par exemple, si les décharges atteignent le lobe occipital, l'épilepsie se traduira par une perception visuelle anormale, si la région rolandique est touchée, l'épilepsie se traduira par des symptômes moteurs (convulsions)ou sensitifs, au niveau de l'aire du langage, les décharges électriques anormales se traduiront par des troubles de la parole, …
Il est important de faire une distinction entre crise d'épilepsie et épilepsie-maladie.
Une crise d'épilepsie est un symptôme "d'agression" cérébrale et peut survenir à l'état isolé dans des circonstances très diverses : traumatisme crânien, fièvre, infection, prise de toxiques,... " La crise est au cerveau ce que la toux est au poumon ". Cette crise est occasionnelle.
On ne parle d'épilepsie (-maladie) que lorsque les crises se répètent spontanément, sans facteur déclenchant identifié. Pour avoir une épilepsie (épilepsie-maladie), il faut au moins deux crises sans cause apparente).
Les premières descriptions de crises convulsives (la convulsion résumait l'épilepsie) ont plus de 3000 ans. Pendant plusieurs siècles, l'intervention de forces surnaturelles, diaboliques ou divines a rendu compte du saisissement par les secousses, suscitant frayeur et effroi.
Au XIXe siècle, l'épilepsie est considérée comme une maladie mentale et les patients sujets à des crises étudiées par les médecins étaient les plus gravement atteints et occupaient les asiles d'aliénés.
Dans les années 1940, l'arrivée de l'électro-encéphalogramme (EEG) bouleverse l'approche de la maladie qui est alors définitivement placée dans le champ neurologique
Ce bref aperçu permet de mieux comprendre pourquoi notre inconscient collectif véhicule une image très négative de la maladie : moins de 100 ans d'approche rationnelle pour plus de 3000 ans de conceptions surnaturelles !
Aujourd'hui, les épileptiques sont encore trop souvent confrontés à des réactions de rejet dans leur vie sociale et professionnelle. Eu égard à ces répercussions physiques, psychologiques et relationnelles, cette maladie neurologique chronique est souvent vécue douloureusement par les malades et leurs proches.
La compréhension et le traitement de l'épilepsie ont aussi été améliorés au cours des dernières décennies par le développement de la neuro-imagerie. Cette technologie a permis de découvrir un grand nombre de lésions cérébrales plus subtiles à l'origine d'épilepsies
Une attention accrue est portée à la qualité de la vie, c'est-à-dire aux problèmes psychologiques et sociaux auxquels sont confrontées les personnes atteintes d'épilepsie, mais les progrès sont lents et les services insuffisants.
Le mécanisme fondamental des crises épileptiques repose sur une décharge électrique excessive au niveau de nombreux neurones (cellules nerveuses) et de leurs synapses (zones de communication entre les neurones).
Cette décharge inappropriée résulte d'un dysfonctionnement au niveau des synapses entre les neurones et qui peut être provoqué par des facteurs divers impliquant les activités biochimiques (neuromédiateurs chimiques) et électriques du cerveau : augmentation des mécanismes excitateurs, diminution des mécanismes inhibiteurs, combinaison de ces facteurs.
produire dans tout le cerveau en même temps et donnent des épilepsies généralisées ou grand mal.
Elles peuvent aussi se produire dans une zone particulière du cerveau et donner des épilepsies partielles ou focales : par exemple, si les décharges atteignent le lobe occipital, l'épilepsie se traduira par une perception visuelle anormale, si la région rolandique est touchée, l'épilepsie se traduira par des symptômes moteurs (convulsions)ou sensitifs, au niveau de l'aire du langage, les décharges électriques anormales se traduiront par des troubles de la parole, …produire dans tout le cerveau en même temps et donnent des épilepsies généralisées ou grand mal.
Elles peuvent aussi se produire dans une zone particulière du cerveau et donner des épilepsies partielles ou focales : par exemple, si les décharges atteignent le lobe occipital, l'épilepsie se traduira par une perception visuelle anormale, si la région rolandique est touchée, l'épilepsie se traduira par des symptômes moteurs (convulsions)ou sensitifs, au niveau de l'aire du langage, les décharges électriques anormales se traduiront par des troubles de la parole, …


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