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Histoire d'une légende
«Mimezrane» de Ali mouzaouiattendu dans les communes de bouira
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 02 - 2008

Le dernier film réalisé par Ali Mouzaoui Mimezrane (la fille aux tresses), dont quelques séquences ont été tournées l'été dernier sur les hauteur de Tikjda dans la wilaya de Bouira, est attendu pour une tournée dans toutes les localités de la wilaya dans les tous prochains mois, apprend-on de sources proches du réalisateur lui-même. Ce dernier présentant son œuvre cinématographique pour une première fois au niveau de la ville de Bouira, aurais ainsi affirmé qu'une tournée sera organisée durant l'été prochains même dans les villages les plus reculés, pourvu que les condition d'une telle manifestation soient réunies. L'initiative s'inscrit dans le cadre de la vulgarisation de la culture cinématographique mais aussi et particulièrement la promotion du cinéma d'expression Amazigh qui est, faut-il le dire, à ces premiers balbutiements après les quelques œuvres déjà primées et qui ont ouvert le bal de ce qu'on appel désormais le cinéma Amazigh, à l'instar du film La Colline Oubliée réalisé par Abderrahmane Bouguermouh et du film La Montagne de Baya de Azzedine Meddour, pour ne citer que ceux-là. Cela ne manque pas par ailleurs, d'émerveiller le public cinéphile au niveau de cette wilaya qui, faut-il le noter, attendait avec impatience ce long métrage s'inscrivant dans la continuité d'une œuvre de fiction qui propulse la culture kabyle au-delà des frontières de notre pays. D'ailleurs et pour rappel, le film en question avait été déjà et juste après sa finalisation dans plusieurs pays notamment européens à l'exemple de la France , la Belgique et la Suisse. Cela avant d'être primé au festival du film Amazigh de Setif dans sa dernière édition. Un film dont l'aura n'a pas tardé à se faire jour puisque il en témoigne l'engouement que celui-ci avait provoqué durant les projections faites à Tizi Ouzou il y a de cela quelques semaines. A noter que ce film est réalisé en collaboration d'avec Mokrane Ait Saada, un inconditionnel de la caméra au point qui de son coté n'a pa manqué d'enrichir l'œuvre cinématographique nationale de par ces œuvres dont l'importance et la portée culturelle n'est pas à démontrer. Quant à Ali Mouzaoui, son œuvre est constituée de plusieurs films ayant déjà, par le passé, pu relever le défi d'un environnement où la culture cinématographique à beaucoup de chemin à faire. On cite, entre autres œuvres produites par ce cinéaste, Fadhma n'Soumer retraçant le parcours de l'héroïne du Djurdjura ayant fait face à l'occupant français. Quant au film Mimezrane, son histoire fait référence à un compte populaire où il était une fois… une fille connue pour sa beauté angélique, surnommée Mimezrane (la fille aux tresses) qui a vécu les tristes moment de sa vie qui bascula dés qu'elle se soit retrouvée orpheline, dans une condition qui ne lui prêta pas d'avantages dans un environnement peu indulgent, ce qui fera qu'elle devint à longueur d'année lavandière et porteuse d'eau. Dans cette vie pénible elle n'aura pour seul confident que Hennouche, un malicieux petit garçon qui devint en grandissant chevrier.
Cependant et en dépit de leur destinée, ces enfants acceptèrent leur vécu, et Mimezrane ne manquera pas d'émerveiller par sa beauté. Cependant, la malédiction qui frappa d'abord la jeune fille ne tarda pas à contaminer son ami qui, dans un mélange de fiction et d'imaginaire puisé dans la légende ancestrale de Kabylie que le réalisateur met au point avec une merveilleuse mise en scène, perdra sa dulcinée qui lui a été ravi par un richissime garçon appelé Bakir… un film à voir infiniment.
Le dernier film réalisé par Ali Mouzaoui Mimezrane (la fille aux tresses), dont quelques séquences ont été tournées l'été dernier sur les hauteur de Tikjda dans la wilaya de Bouira, est attendu pour une tournée dans toutes les localités de la wilaya dans les tous prochains mois, apprend-on de sources proches du réalisateur lui-même. Ce dernier présentant son œuvre cinématographique pour une première fois au niveau de la ville de Bouira, aurais ainsi affirmé qu'une tournée sera organisée durant l'été prochains même dans les villages les plus reculés, pourvu que les condition d'une telle manifestation soient réunies. L'initiative s'inscrit dans le cadre de la vulgarisation de la culture cinématographique mais aussi et particulièrement la promotion du cinéma d'expression Amazigh qui est, faut-il le dire, à ces premiers balbutiements après les quelques œuvres déjà primées et qui ont ouvert le bal de ce qu'on appel désormais le cinéma Amazigh, à l'instar du film La Colline Oubliée réalisé par Abderrahmane Bouguermouh et du film La Montagne de Baya de Azzedine Meddour, pour ne citer que ceux-là. Cela ne manque pas par ailleurs, d'émerveiller le public cinéphile au niveau de cette wilaya qui, faut-il le noter, attendait avec impatience ce long métrage s'inscrivant dans la continuité d'une œuvre de fiction qui propulse la culture kabyle au-delà des frontières de notre pays. D'ailleurs et pour rappel, le film en question avait été déjà et juste après sa finalisation dans plusieurs pays notamment européens à l'exemple de la France , la Belgique et la Suisse. Cela avant d'être primé au festival du film Amazigh de Setif dans sa dernière édition. Un film dont l'aura n'a pas tardé à se faire jour puisque il en témoigne l'engouement que celui-ci avait provoqué durant les projections faites à Tizi Ouzou il y a de cela quelques semaines. A noter que ce film est réalisé en collaboration d'avec Mokrane Ait Saada, un inconditionnel de la caméra au point qui de son coté n'a pa manqué d'enrichir l'œuvre cinématographique nationale de par ces œuvres dont l'importance et la portée culturelle n'est pas à démontrer. Quant à Ali Mouzaoui, son œuvre est constituée de plusieurs films ayant déjà, par le passé, pu relever le défi d'un environnement où la culture cinématographique à beaucoup de chemin à faire. On cite, entre autres œuvres produites par ce cinéaste, Fadhma n'Soumer retraçant le parcours de l'héroïne du Djurdjura ayant fait face à l'occupant français. Quant au film Mimezrane, son histoire fait référence à un compte populaire où il était une fois… une fille connue pour sa beauté angélique, surnommée Mimezrane (la fille aux tresses) qui a vécu les tristes moment de sa vie qui bascula dés qu'elle se soit retrouvée orpheline, dans une condition qui ne lui prêta pas d'avantages dans un environnement peu indulgent, ce qui fera qu'elle devint à longueur d'année lavandière et porteuse d'eau. Dans cette vie pénible elle n'aura pour seul confident que Hennouche, un malicieux petit garçon qui devint en grandissant chevrier.
Cependant et en dépit de leur destinée, ces enfants acceptèrent leur vécu, et Mimezrane ne manquera pas d'émerveiller par sa beauté. Cependant, la malédiction qui frappa d'abord la jeune fille ne tarda pas à contaminer son ami qui, dans un mélange de fiction et d'imaginaire puisé dans la légende ancestrale de Kabylie que le réalisateur met au point avec une merveilleuse mise en scène, perdra sa dulcinée qui lui a été ravi par un richissime garçon appelé Bakir… un film à voir infiniment.


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