Faire jeûner des souris pendant deux jours permet de protéger les cellules saines de leur organisme contre les effets toxiques de la chimiothérapie, une découverte potentiellement importante pour traiter le cancer, selon des travaux publiés lundi aux Etats-Unis. Les souris prenant des doses élevées de chimiothérapie après deux jours sans nourriture ont continué à être vigoureuses tandis que la moitié de celles du groupe témoin normalement nourries sont mortes. En outre, les survivantes du groupe ayant été nourries ont continué à perdre du poids et à s'affaiblir, explique Valter Longo, de l'Université de Californie du Sud, le principal auteur de cette recherche parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences datée du 31 mars. Des tests conduits sur des cellules humaines dans des éprouvettes ont confirmé cette observation. Rendre la chimiothérapie plus sélective est l'objectif prioritaire de la médecine depuis plusieurs décennies. Les médecins pourraient ainsi mieux contrôler le cancer, voire le guérir, si la chimiothérapie n'était pas aussi destructrice pour le reste de l'organisme. Le Dr Pinchas Cohen, un cancérologue et professeur de pédiatrie à l'Université de Californie à Los Angeles (ouest), a jugé cette recherche "très importante car selon lui elle établit un nouveau concept en biologie du cancer". "Théoriquement, cette découverte ouvre de nouvelles voies de traitement chez les humains permettant des doses plus élevées de chimiothérapie et cela mérite d'être étudié dans des essais cliniques", ajoute-t-il. Faire jeûner des souris pendant deux jours permet de protéger les cellules saines de leur organisme contre les effets toxiques de la chimiothérapie, une découverte potentiellement importante pour traiter le cancer, selon des travaux publiés lundi aux Etats-Unis. Les souris prenant des doses élevées de chimiothérapie après deux jours sans nourriture ont continué à être vigoureuses tandis que la moitié de celles du groupe témoin normalement nourries sont mortes. En outre, les survivantes du groupe ayant été nourries ont continué à perdre du poids et à s'affaiblir, explique Valter Longo, de l'Université de Californie du Sud, le principal auteur de cette recherche parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences datée du 31 mars. Des tests conduits sur des cellules humaines dans des éprouvettes ont confirmé cette observation. Rendre la chimiothérapie plus sélective est l'objectif prioritaire de la médecine depuis plusieurs décennies. Les médecins pourraient ainsi mieux contrôler le cancer, voire le guérir, si la chimiothérapie n'était pas aussi destructrice pour le reste de l'organisme. Le Dr Pinchas Cohen, un cancérologue et professeur de pédiatrie à l'Université de Californie à Los Angeles (ouest), a jugé cette recherche "très importante car selon lui elle établit un nouveau concept en biologie du cancer". "Théoriquement, cette découverte ouvre de nouvelles voies de traitement chez les humains permettant des doses plus élevées de chimiothérapie et cela mérite d'être étudié dans des essais cliniques", ajoute-t-il.