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Ce qui motive la dépendance
Le tabagisme chez les femmes en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 05 - 2008

Le tabagisme gagne de plus en plus la population Algérienne. Conscients de ces graves dommages sur la santé, hommes, femmes, et aujourd'hui même enfants se donnent un plaisir énorme à fumer une cigarette.
Le tabagisme, aujourd'hui considéré par les spécialistes comme une cause principale de mortalité en Algérie vu les ravages considérables qu'il engendre annuellement, cause le décès de 15.000 personnes chaque année, chiffres alarmants qui reflètent l'ampleur de la situation.
Dans notre société conservatrice et rigoriste, le tabagisme était autrefois un comportement strictement prohibé pour la femme. Stigmatisées, les femmes fumeuses devaient donc se dissimuler pour pouvoir fumer. Aujourd'hui, l'on constate que de plus en plus de femmes affichent au grand jour leur dépendance à la cigarette, sans aucune réticence. Attraction dangereuse vu les risques sanitaires qu'elle engendre, les femmes affirment en être conscientes des risques qu'elles encourent. Seulement transgression d'interdit, substitut phallique, signe d'émancipation et de libéralisme, indice d'appartenance à un groupe, la lecture que l'on peut faire de l'engouement des femmes à la cigarette varie.
Une femme ne fume pas sa première cigarette par besoin de nicotine. Pourquoi la fume-t-elle donc ?
«Les jeunes filles commencent à fumer aujourd'hui dès leur jeune âge, explique Mme S. Ferhat, psychologue clinicienne. Alors qu'autrefois, les jeunes filles commençaient à fumer dans les universités, de nos jours elles le font de plus en plus tôt».
Au CEM, pour ne pas dire au primaire, la jeune fille expérimente sa première cigarette. Par imitation d'abord, ensuite par désir d'appartenir à un groupe d'amies qui elles, fument depuis longtemps. Fumer la cigarette devient donc pour ce groupe un dénominateur commun qui crée une atmosphère enveloppante et chaude rapprochant les fumeurs.», confirme la psychologue.
La spécialiste évoque en premier lieu, pour expliquer la dépendance au tabac chez les femmes, la motivation sociale. «Fumer en groupe augmente le sentiment de communauté et de fraternité. On se reconnaît implicitement le droit respectif au plaisir oral. On communie dans un plaisir obtenu de la même manière», ajoute-t-elle.
Les témoignages recueillis ci-dessous renvoient à une autre motivation à la cigarette, que la psychologue n'omet pas d'ailleurs de citer. Fumer confère, en effet, un statut, un style, une "personnalité", une "identité" à la personne qui fume.
Nadia, une jeune étudiante âgée de 20 ans, affirme que pour elle, la cigarette est signe de force de personnalité. «Quand j'allume ma cigarette, je me sens délivrée d'une grande tension interne. J'ai l'impression d'être libre et légère», dit-elle.
La psychologue s'étale sur une liste de motifs qui poussent la femme à consommer la cigarette. Elle met l'accent sur le désir de transgresser une loi sociale pré instaurée. Ici, il s'agit de l'interdiction de fumer.
La cigarette peut être une compagnie, un substitut de l'absent. Fumer peut être un moyen de se retrouver, de se replier sur soi-même, avec la fascination du mouvement de la fumée, du feu, elle incite à l'évasion, à la rêverie.
Selon la psychologue, l'explication de l'engouement des femmes pour la cigarette est bien plus profonde. C'est ce qui fait que de nombreuses femmes, bien que conscientes des conséquences mortelles du tabac sur leur santé, ne parviennent pas à se débarrasser de leur dépendance.
Le tabagisme gagne de plus en plus la population Algérienne. Conscients de ces graves dommages sur la santé, hommes, femmes, et aujourd'hui même enfants se donnent un plaisir énorme à fumer une cigarette.
Le tabagisme, aujourd'hui considéré par les spécialistes comme une cause principale de mortalité en Algérie vu les ravages considérables qu'il engendre annuellement, cause le décès de 15.000 personnes chaque année, chiffres alarmants qui reflètent l'ampleur de la situation.
Dans notre société conservatrice et rigoriste, le tabagisme était autrefois un comportement strictement prohibé pour la femme. Stigmatisées, les femmes fumeuses devaient donc se dissimuler pour pouvoir fumer. Aujourd'hui, l'on constate que de plus en plus de femmes affichent au grand jour leur dépendance à la cigarette, sans aucune réticence. Attraction dangereuse vu les risques sanitaires qu'elle engendre, les femmes affirment en être conscientes des risques qu'elles encourent. Seulement transgression d'interdit, substitut phallique, signe d'émancipation et de libéralisme, indice d'appartenance à un groupe, la lecture que l'on peut faire de l'engouement des femmes à la cigarette varie.
Une femme ne fume pas sa première cigarette par besoin de nicotine. Pourquoi la fume-t-elle donc ?
«Les jeunes filles commencent à fumer aujourd'hui dès leur jeune âge, explique Mme S. Ferhat, psychologue clinicienne. Alors qu'autrefois, les jeunes filles commençaient à fumer dans les universités, de nos jours elles le font de plus en plus tôt».
Au CEM, pour ne pas dire au primaire, la jeune fille expérimente sa première cigarette. Par imitation d'abord, ensuite par désir d'appartenir à un groupe d'amies qui elles, fument depuis longtemps. Fumer la cigarette devient donc pour ce groupe un dénominateur commun qui crée une atmosphère enveloppante et chaude rapprochant les fumeurs.», confirme la psychologue.
La spécialiste évoque en premier lieu, pour expliquer la dépendance au tabac chez les femmes, la motivation sociale. «Fumer en groupe augmente le sentiment de communauté et de fraternité. On se reconnaît implicitement le droit respectif au plaisir oral. On communie dans un plaisir obtenu de la même manière», ajoute-t-elle.
Les témoignages recueillis ci-dessous renvoient à une autre motivation à la cigarette, que la psychologue n'omet pas d'ailleurs de citer. Fumer confère, en effet, un statut, un style, une "personnalité", une "identité" à la personne qui fume.
Nadia, une jeune étudiante âgée de 20 ans, affirme que pour elle, la cigarette est signe de force de personnalité. «Quand j'allume ma cigarette, je me sens délivrée d'une grande tension interne. J'ai l'impression d'être libre et légère», dit-elle.
La psychologue s'étale sur une liste de motifs qui poussent la femme à consommer la cigarette. Elle met l'accent sur le désir de transgresser une loi sociale pré instaurée. Ici, il s'agit de l'interdiction de fumer.
La cigarette peut être une compagnie, un substitut de l'absent. Fumer peut être un moyen de se retrouver, de se replier sur soi-même, avec la fascination du mouvement de la fumée, du feu, elle incite à l'évasion, à la rêverie.
Selon la psychologue, l'explication de l'engouement des femmes pour la cigarette est bien plus profonde. C'est ce qui fait que de nombreuses femmes, bien que conscientes des conséquences mortelles du tabac sur leur santé, ne parviennent pas à se débarrasser de leur dépendance.


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