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Fumer, un signe d'ouverture d'esprit ?
Temoignages
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 05 - 2008

Le nombre des femmes fumeuses augmente d'année en année en Algérie. Elles sont pour la majorité des étudiantes, des femmes instruites et actives. Aujourd'hui, ces femmes ne cachent plus leur dépendance au tabac. Elles fument dans les pizzerias, dans leurs voitures, dans les salons de thé ou dans leurs bureaux.
Les jeunes filles que nous avons rencontrées à la cité Universitaire de Ben Aknoun, affirment toutes être conscientes des dangers funestes du tabac, mais semblent indéterminées à interrompre une pratique qui leur apporte, selon elles, beaucoup de soulagement.
Par leur tabagisme, ces femmes ont l'air de se révolter contre l'interdit social, de faire signe d'égalité de sexe.
«Pourquoi les hommes peuvent fumer sans que personne ne s'en mêle, alors que dès qu'une femme allume sa cigarette tous les regards sont braqués sur elle. On a marre de cette injustice », se révolte Werda, jeune étudiante âgée de 18 ans.
Linda, Nadia et Zahra sont toutes des jeunes universitaires fumeuses. Chacune raconte son histoire avec la cigarette. Pour Linda, fumeuse depuis 8 ans, fumer était au départ un acte animé par une profonde curiosité et un désir d'imitation. Seulement, cela n'a pas tardé à devenir une pratique habituelle.
« Je voyais mon père fumer. J'étais attiré par l'odeur de la cigarette. Je fumais en cachette et personne ne se doutait de rien. Je pensais pouvoir arrêter quand je le désirerai. Mais aujourd'hui, je dois dire que la cigarette est devenue indispensable pour moi. Je suis consciente des dangers, mais je n'arriverai jamais à me sevrer.», souligne Linda.
Nadia et Zahra partagent la même chambre à la cité universitaire de Ben aknoun ; elles fument depuis quatre ans, la première fois c'était par pure curiosité.
Chacune d'elles consomme entre 15 à 20 cigarettes par jour.
Zahra affirme profiter de ces années loin de l'emprise familiale pour fumer. Elle compte se sevrer dès qu'elle achève a son cursus universitaire.
La cigarette pour elle est signe d'appartenance à un groupe d'amis, tous fumeurs, une ouverture d'esprit et une marque de modernité. Nadia, quant à elle, affirme être une jeune fille qui s'assume.
«Je fume en public. Pourquoi devrais-je me cacher. Je n'ai de compte à rendre à personne. Si les hommes fument, alors pourquoi stigmatiser la femme fumeuse ?»
Ces jeunes filles estiment que la cigarette est leur unique façon de s'éclater, de se défouler et d'exercer leur liberté.
Assia, aussi, partage la même chambre que Nadia et Zahra, mais elle ne partage pas l'avis de ses amies sur la question.
Elle trouve qu'une femme fumeuse et toujours mal considérée par la société et que la cigarette n'est pas un signe de liberté.
Le nombre des femmes fumeuses augmente d'année en année en Algérie. Elles sont pour la majorité des étudiantes, des femmes instruites et actives. Aujourd'hui, ces femmes ne cachent plus leur dépendance au tabac. Elles fument dans les pizzerias, dans leurs voitures, dans les salons de thé ou dans leurs bureaux.
Les jeunes filles que nous avons rencontrées à la cité Universitaire de Ben Aknoun, affirment toutes être conscientes des dangers funestes du tabac, mais semblent indéterminées à interrompre une pratique qui leur apporte, selon elles, beaucoup de soulagement.
Par leur tabagisme, ces femmes ont l'air de se révolter contre l'interdit social, de faire signe d'égalité de sexe.
«Pourquoi les hommes peuvent fumer sans que personne ne s'en mêle, alors que dès qu'une femme allume sa cigarette tous les regards sont braqués sur elle. On a marre de cette injustice », se révolte Werda, jeune étudiante âgée de 18 ans.
Linda, Nadia et Zahra sont toutes des jeunes universitaires fumeuses. Chacune raconte son histoire avec la cigarette. Pour Linda, fumeuse depuis 8 ans, fumer était au départ un acte animé par une profonde curiosité et un désir d'imitation. Seulement, cela n'a pas tardé à devenir une pratique habituelle.
« Je voyais mon père fumer. J'étais attiré par l'odeur de la cigarette. Je fumais en cachette et personne ne se doutait de rien. Je pensais pouvoir arrêter quand je le désirerai. Mais aujourd'hui, je dois dire que la cigarette est devenue indispensable pour moi. Je suis consciente des dangers, mais je n'arriverai jamais à me sevrer.», souligne Linda.
Nadia et Zahra partagent la même chambre à la cité universitaire de Ben aknoun ; elles fument depuis quatre ans, la première fois c'était par pure curiosité.
Chacune d'elles consomme entre 15 à 20 cigarettes par jour.
Zahra affirme profiter de ces années loin de l'emprise familiale pour fumer. Elle compte se sevrer dès qu'elle achève a son cursus universitaire.
La cigarette pour elle est signe d'appartenance à un groupe d'amis, tous fumeurs, une ouverture d'esprit et une marque de modernité. Nadia, quant à elle, affirme être une jeune fille qui s'assume.
«Je fume en public. Pourquoi devrais-je me cacher. Je n'ai de compte à rendre à personne. Si les hommes fument, alors pourquoi stigmatiser la femme fumeuse ?»
Ces jeunes filles estiment que la cigarette est leur unique façon de s'éclater, de se défouler et d'exercer leur liberté.
Assia, aussi, partage la même chambre que Nadia et Zahra, mais elle ne partage pas l'avis de ses amies sur la question.
Elle trouve qu'une femme fumeuse et toujours mal considérée par la société et que la cigarette n'est pas un signe de liberté.


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