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Les «favellas» de la honte
BOUIRA
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 06 - 2008

Des bidonvilles ayant vu le jour au lendemain de l'indépendance et des Haouchs datant de l'ère coloniale subsistent toujours dans la ville de Bouira. En dépit des efforts déployés et la diversification des programmes de logements (logement social, LSP, RHP, AADL, auto-construction…) par les pouvoirs publics, pour le citoyen la question du logement peine à trouver des solutions concrètes.
Dans le centre ville, jouxtant la structure de la wilaya située en face du quartier Draâ-El-Bordj où le nouveau wali a décidé d'installer son cabinet, la cité Gouizi, un conglomérat de bidonvilles abrite des centaines de familles vivant dans des conditions déplorables. Au fil des ans, des constructions de fortune sont venues s'agripper à d'anciennes habitations en état de défection avancé pour y former une sorte de favela. A l'intérieur de cette communauté à part, il est difficile pour un étranger au quartier de trouver son chemin pour la simple raison que les ruelles qui menaient aux habitations ont fini par disparaître laissant place à des monticules de détritus, des basse-cour et autres niches pour chiens. Des étrangers à la ville ou des personnes en visite dans ce quartier englobant de nombreux organismes publics tels que la Cnep, le centre culturel Mohammed Issiakhem, la CNR s'interrogent sur cette «honte» du chef-lieu de la wilaya que les autorités locales ne daignent toujours pas éradiquer.
Il y a quelques années de cela existait juste à côté de la cité Gouizi un autre bidonville appelé communément «cité Ouest» que les autorités d'alors avaient pris la décision de démolir avant de recaser ses habitants dans des logements décents. Les lieux ont été rasés et, aujourd'hui, à la place des bidonvilles disparus, de nouvelles constructions ont été élevées pour donner une image ravissante au quartier. D'autres opérations similaires visant l'éradication des bidonvilles et la résorption de l'habitat précaire ont été également initiés par les responsables. Durant ces dernières années, dans le chef- lieu de la wilaya, les autorités ont procédé à de nombreuses opérations de relogement touchant en particulier les familles qui vivaient indécemment dans des Haouchs au «Boulevard» ou au «Château-d'eau». Idem pour d'autres villes de la wilaya telles que Ain-Bessem qui, au fil des années, a vu plusieurs quartiers de bidonvilles ou d'habitats précaires (Zmala, Cité Mabrouka, etc.) disparaître afin de laisser place à de nouvelles artères où se mêlent immeubles flambant neuf et des édifices modernes. Les familles qui y habitaient ont été recasées dans des immeubles construits à la périphérie de la ville. A souligner que les communes de Lakhdaria, Bouira, Kadiria, Sour-El-Ghozlane, Ain-El-Hadjar, souffrent d'un déficit flagrant en matière de foncier public. Les assiettes devant accueillir des projets de réalisation de logements sociaux sont devenues rares, voire inexistantes.
Le nombre de bidonvilles s'élève à plus de 1000 unités recensées dans la ville de Bouira uniquement. A l'échelle de toute la wilaya, on compte quelque 23.442 habitations précaires : 5.956 en milieu urbain et 17.485 en zone rurale. A cela s'ajoutent les habitations menaçant ruine construites avec du torchis et dont le nombre dépasse de lion les 10.000 unités.
Des bidonvilles ayant vu le jour au lendemain de l'indépendance et des Haouchs datant de l'ère coloniale subsistent toujours dans la ville de Bouira. En dépit des efforts déployés et la diversification des programmes de logements (logement social, LSP, RHP, AADL, auto-construction…) par les pouvoirs publics, pour le citoyen la question du logement peine à trouver des solutions concrètes.
Dans le centre ville, jouxtant la structure de la wilaya située en face du quartier Draâ-El-Bordj où le nouveau wali a décidé d'installer son cabinet, la cité Gouizi, un conglomérat de bidonvilles abrite des centaines de familles vivant dans des conditions déplorables. Au fil des ans, des constructions de fortune sont venues s'agripper à d'anciennes habitations en état de défection avancé pour y former une sorte de favela. A l'intérieur de cette communauté à part, il est difficile pour un étranger au quartier de trouver son chemin pour la simple raison que les ruelles qui menaient aux habitations ont fini par disparaître laissant place à des monticules de détritus, des basse-cour et autres niches pour chiens. Des étrangers à la ville ou des personnes en visite dans ce quartier englobant de nombreux organismes publics tels que la Cnep, le centre culturel Mohammed Issiakhem, la CNR s'interrogent sur cette «honte» du chef-lieu de la wilaya que les autorités locales ne daignent toujours pas éradiquer.
Il y a quelques années de cela existait juste à côté de la cité Gouizi un autre bidonville appelé communément «cité Ouest» que les autorités d'alors avaient pris la décision de démolir avant de recaser ses habitants dans des logements décents. Les lieux ont été rasés et, aujourd'hui, à la place des bidonvilles disparus, de nouvelles constructions ont été élevées pour donner une image ravissante au quartier. D'autres opérations similaires visant l'éradication des bidonvilles et la résorption de l'habitat précaire ont été également initiés par les responsables. Durant ces dernières années, dans le chef- lieu de la wilaya, les autorités ont procédé à de nombreuses opérations de relogement touchant en particulier les familles qui vivaient indécemment dans des Haouchs au «Boulevard» ou au «Château-d'eau». Idem pour d'autres villes de la wilaya telles que Ain-Bessem qui, au fil des années, a vu plusieurs quartiers de bidonvilles ou d'habitats précaires (Zmala, Cité Mabrouka, etc.) disparaître afin de laisser place à de nouvelles artères où se mêlent immeubles flambant neuf et des édifices modernes. Les familles qui y habitaient ont été recasées dans des immeubles construits à la périphérie de la ville. A souligner que les communes de Lakhdaria, Bouira, Kadiria, Sour-El-Ghozlane, Ain-El-Hadjar, souffrent d'un déficit flagrant en matière de foncier public. Les assiettes devant accueillir des projets de réalisation de logements sociaux sont devenues rares, voire inexistantes.
Le nombre de bidonvilles s'élève à plus de 1000 unités recensées dans la ville de Bouira uniquement. A l'échelle de toute la wilaya, on compte quelque 23.442 habitations précaires : 5.956 en milieu urbain et 17.485 en zone rurale. A cela s'ajoutent les habitations menaçant ruine construites avec du torchis et dont le nombre dépasse de lion les 10.000 unités.


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