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800 expulsions par mois
Immigration clandestine subsaharienne en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 06 - 2008

En dépit des mesures prises par les autorités algériennes dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, des vagues de migrants clandestins continuent à affluer vers l'Algérie.
En dépit des mesures prises par les autorités algériennes dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine, des vagues de migrants clandestins continuent à affluer vers l'Algérie.
Ces derniers mois, leur nombre connaît une hausse fulgurante, selon les services de la Gendarmerie nationale. Les chiffres officiels font état de l'arrestation de 2.379 immigrants clandestins au cours du premier trimestre de l'année 2008, alors que 2.094 immigrants avaient été arrêtés, durant la même période, en 2007. Concernant les arrestations effectuées, parmi les subsahariens en situation irrégulière, par la Gendarmerie nationale, l'on note que 2.927 ont été mis en prison au cours de l'année 2006/2007, tandis que 9.446 autres ont été expulsés au cours de la même année. Dans le même contexte 388 immigrants clandestins ont été emprisonnés durant les premiers mois de l'année 2008, alors que 1926 ont été reconduits aux frontières, soit une moyenne de 793 immigrants irréguliers expulsés par mois.
Ces immigrants clandestins sont issus pour une grande majorité des pays subsahariens, limitrophes avec l'Algérie. A ce titre, il est à noter que les Nigériens sont en tête suivis des Maliens, des Nigérians et d'autres nationalités. Pour les immigrants clandestins arrêtés, l'Algérie qui n'est pas leur destination finale constitue pour eux un pays de transit vers l'Europe.
Ceux qui sont encore en Algérie n'ont pas trouvé des moyens pour rejoindre la rive nord de la Méditerranée. Pour rassembler l'argent nécessaire pour poursuivre leur aventure, de nombreux immigrants se font recruter, de manière informelle, dans des chantiers et autres exploitations agricoles privées. Une partie d'entre eux verse dans la criminalité et constituent des réseaux de malfaiteurs. A ce sujet, le Commandement de la Gendarmerie nationale affirme avoir traité des centaines de cas de criminalité commis par des immigrants subsahariens.
Une bombe
à retardement ?
Ces derniers ont été arrêtés dans le cadre du trafic d'armes, notamment, au niveau des frontières. Outre ce genre de trafic, l'on relève, également, le commerce de la drogue, le faux et usage de faux, le trafic de monnaies Algériennes et de devises étrangères. Ils sont, selon la Gendarmerie nationale, d'origine nigériane, malienne et nigérienne. « Ces derniers constituent un sérieux danger, et ce, soit pour la sécurité des citoyens, soit pour l'économie nationale », a noté le commandant de Abdelghani, de la section de recherche de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'Alger. «Ce sont des groupuscules, qui se connectent entre eux, via Internet et d'autres moyens de télécommunications. Ils s'ingénient, de plus en plus, dans la criminalité, sous toutes ses formes. Pour eux tous les moyens sont bons pour rejoindre l'Europe », a-t-il fait savoir.
Le même responsable souligne que quelques migrants prennent des épouses sur le sol national et font les démarches nécessaires pour obtenir la nationalité algérienne. Il arrive cependant que des mariages à blanc soient contractés par ces migrants avec des Algériennes. De pareils cas ont été enregistrés au niveau des wilayas de l'Ouest, à savoir Tlemcen et Oran.
«Si des solutions adéquates en mesure de stopper le flux migratoire ne sont pas trouvées dans l'immédiat. Ce phénomène peut représenter une vraie bombe à retardement », relève Mohammed Saib Musette, chercheur au centre de recherche en économie appliquée eu de développement (CREAD) Pour cet universitaire, la solution devrait être trouvée dans un cadre global, réunissant toutes les parties concernées. Les services de sécurité algériens soutiennent, pour leur part, que le phénomène pourra constituer dans un proche avenir, un fléau générateur de toutes sortes de maux sociaux, inconnus par le passé par les Algériens.
Ces derniers mois, leur nombre connaît une hausse fulgurante, selon les services de la Gendarmerie nationale. Les chiffres officiels font état de l'arrestation de 2.379 immigrants clandestins au cours du premier trimestre de l'année 2008, alors que 2.094 immigrants avaient été arrêtés, durant la même période, en 2007. Concernant les arrestations effectuées, parmi les subsahariens en situation irrégulière, par la Gendarmerie nationale, l'on note que 2.927 ont été mis en prison au cours de l'année 2006/2007, tandis que 9.446 autres ont été expulsés au cours de la même année. Dans le même contexte 388 immigrants clandestins ont été emprisonnés durant les premiers mois de l'année 2008, alors que 1926 ont été reconduits aux frontières, soit une moyenne de 793 immigrants irréguliers expulsés par mois.
Ces immigrants clandestins sont issus pour une grande majorité des pays subsahariens, limitrophes avec l'Algérie. A ce titre, il est à noter que les Nigériens sont en tête suivis des Maliens, des Nigérians et d'autres nationalités. Pour les immigrants clandestins arrêtés, l'Algérie qui n'est pas leur destination finale constitue pour eux un pays de transit vers l'Europe.
Ceux qui sont encore en Algérie n'ont pas trouvé des moyens pour rejoindre la rive nord de la Méditerranée. Pour rassembler l'argent nécessaire pour poursuivre leur aventure, de nombreux immigrants se font recruter, de manière informelle, dans des chantiers et autres exploitations agricoles privées. Une partie d'entre eux verse dans la criminalité et constituent des réseaux de malfaiteurs. A ce sujet, le Commandement de la Gendarmerie nationale affirme avoir traité des centaines de cas de criminalité commis par des immigrants subsahariens.
Une bombe
à retardement ?
Ces derniers ont été arrêtés dans le cadre du trafic d'armes, notamment, au niveau des frontières. Outre ce genre de trafic, l'on relève, également, le commerce de la drogue, le faux et usage de faux, le trafic de monnaies Algériennes et de devises étrangères. Ils sont, selon la Gendarmerie nationale, d'origine nigériane, malienne et nigérienne. « Ces derniers constituent un sérieux danger, et ce, soit pour la sécurité des citoyens, soit pour l'économie nationale », a noté le commandant de Abdelghani, de la section de recherche de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'Alger. «Ce sont des groupuscules, qui se connectent entre eux, via Internet et d'autres moyens de télécommunications. Ils s'ingénient, de plus en plus, dans la criminalité, sous toutes ses formes. Pour eux tous les moyens sont bons pour rejoindre l'Europe », a-t-il fait savoir.
Le même responsable souligne que quelques migrants prennent des épouses sur le sol national et font les démarches nécessaires pour obtenir la nationalité algérienne. Il arrive cependant que des mariages à blanc soient contractés par ces migrants avec des Algériennes. De pareils cas ont été enregistrés au niveau des wilayas de l'Ouest, à savoir Tlemcen et Oran.
«Si des solutions adéquates en mesure de stopper le flux migratoire ne sont pas trouvées dans l'immédiat. Ce phénomène peut représenter une vraie bombe à retardement », relève Mohammed Saib Musette, chercheur au centre de recherche en économie appliquée eu de développement (CREAD) Pour cet universitaire, la solution devrait être trouvée dans un cadre global, réunissant toutes les parties concernées. Les services de sécurité algériens soutiennent, pour leur part, que le phénomène pourra constituer dans un proche avenir, un fléau générateur de toutes sortes de maux sociaux, inconnus par le passé par les Algériens.


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