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Les cours de soutien à l'origine du taux de réussite au Bac
Selon les parents d'élèves
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 07 - 2008

En dépit de la satisfaction affichée par le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, suite aux résultats positifs enregistrés à l'examen du baccalauréat 2008, des parents d'élèves et certains syndicalistes estiment que cela est dû essentiellement aux cours privés et aux gros efforts fournis par d'autres parents d'élèves pour améliorer le niveau scolaire de leurs enfants. Certains ont déboursé de grosses sommes d'argent, jusqu'à 100.000 DA, pour la mise à niveau de leurs enfants avec les nouveaux programmes et ainsi leur faire rattraper les retards enregistrés au cours de l'année scolaire. Ils viennent ainsi battre en brèche la thèse de Boubekeur Benbouzid, soutenant que ce taux positif de réussite est le fruit de la réforme du système éducatif, entamée il y a cinq ans de cela. «Aujourd'hui, mon fils a eu son baccalauréat avec mention, et ce, grâce à ses bonnes notes, dans les filières essentielles, à savoir les mathématiques, physique et sciences naturelles. Ce sont des filières qu'il ne maîtrisait pas durant ses deux premières années au lycée, mais il a pu s'en sortir, grâce aux cours de soutien qu'il a eus, dés le début de sa troisième année, afin de se préparer correctement à ses épreuves de baccalauréat », a témoigné Fatiha, une enseignante au lycée El-Mokrani, à Ben Aknoun et mère d'un élève ayant eu son baccalauréat avec mention. Même son de cloche du côté de Mohamed, père de deux élèves, qui à son tour, nous a fait savoir qu'il consacrait la moitié de son salaire au paiement des cours de soutien à ses deux filles, lesquelles ne l'ont pas déçu, en enregistrant de bon résultats à leurs examens. Et d'ajouter que le meilleur résultat réalisé par ses filles a été largement constaté au niveau des filières dont les cours de soutien ont été assurés. Soulignons, par ailleurs, que même les nouveaux bacheliers affirment, de leur côté, que s'ils ont atteint une nette amélioration dans plusieurs filières, c'était grâce aux cours de soutien payants et aux efforts fournis en dehors de leurs classes. C'est du moins ce que l'on a relevé auprès du ces derniers, assurant que leur recours aux cours de soutien était plus motivé par la surcharge des programmes et la difficulté d'assimiler leurs cours en classe.
Par ailleurs, M. Ali Lamedani, chargé de la communication et de l'information au CNAPEST, indiqué, de son côté, que les résultats du baccalauréat de cette année, sont en réalité à la limite de la moyenne. « Le taux de réussite réalisé n'a rien de grandiose ou de quoi en être fier », soulignant, dans le même sillage, que l'effort fourni par les enseignants est à l'origine de cette légère amélioration. « Il n'y a pas un enseignant qui n'a pas assuré des heures supplémentaires à ses élèves pour leur faire rattraper des retards, enregistrés suite aux différentes grèves, entamées au cours de l'année, ou du fait de la surcharge des programmes scolaires », a noté M. Ali Lamedani. Aussi il dira que le recours aux cours de soutien payants a été, à plus d'un titre, bénéfique et efficace aux élèves. Même attitude a été manifestée par certains observateurs, soutenant que ces résultats reflètent éventuellement un léger saut quantitatif, mais qui n'ont rien à voir avec un résultat qualitatif. A ce titre, ils estiment que la réforme du système éducatif peut être légitimée par le grand taux de réussite, mais jamais par rapport à la valeur ou à la compétence des élèves qui ont réussi. Et d'ajouter qu'en prenant en considération le taux de recalés, qui avoisine la moitié, c'est tout de même un élément qui bat en-brèche les déclarations de M. Benbouzid.
En dépit de la satisfaction affichée par le ministre de l'Education nationale, M. Boubekeur Benbouzid, suite aux résultats positifs enregistrés à l'examen du baccalauréat 2008, des parents d'élèves et certains syndicalistes estiment que cela est dû essentiellement aux cours privés et aux gros efforts fournis par d'autres parents d'élèves pour améliorer le niveau scolaire de leurs enfants. Certains ont déboursé de grosses sommes d'argent, jusqu'à 100.000 DA, pour la mise à niveau de leurs enfants avec les nouveaux programmes et ainsi leur faire rattraper les retards enregistrés au cours de l'année scolaire. Ils viennent ainsi battre en brèche la thèse de Boubekeur Benbouzid, soutenant que ce taux positif de réussite est le fruit de la réforme du système éducatif, entamée il y a cinq ans de cela. «Aujourd'hui, mon fils a eu son baccalauréat avec mention, et ce, grâce à ses bonnes notes, dans les filières essentielles, à savoir les mathématiques, physique et sciences naturelles. Ce sont des filières qu'il ne maîtrisait pas durant ses deux premières années au lycée, mais il a pu s'en sortir, grâce aux cours de soutien qu'il a eus, dés le début de sa troisième année, afin de se préparer correctement à ses épreuves de baccalauréat », a témoigné Fatiha, une enseignante au lycée El-Mokrani, à Ben Aknoun et mère d'un élève ayant eu son baccalauréat avec mention. Même son de cloche du côté de Mohamed, père de deux élèves, qui à son tour, nous a fait savoir qu'il consacrait la moitié de son salaire au paiement des cours de soutien à ses deux filles, lesquelles ne l'ont pas déçu, en enregistrant de bon résultats à leurs examens. Et d'ajouter que le meilleur résultat réalisé par ses filles a été largement constaté au niveau des filières dont les cours de soutien ont été assurés. Soulignons, par ailleurs, que même les nouveaux bacheliers affirment, de leur côté, que s'ils ont atteint une nette amélioration dans plusieurs filières, c'était grâce aux cours de soutien payants et aux efforts fournis en dehors de leurs classes. C'est du moins ce que l'on a relevé auprès du ces derniers, assurant que leur recours aux cours de soutien était plus motivé par la surcharge des programmes et la difficulté d'assimiler leurs cours en classe.
Par ailleurs, M. Ali Lamedani, chargé de la communication et de l'information au CNAPEST, indiqué, de son côté, que les résultats du baccalauréat de cette année, sont en réalité à la limite de la moyenne. « Le taux de réussite réalisé n'a rien de grandiose ou de quoi en être fier », soulignant, dans le même sillage, que l'effort fourni par les enseignants est à l'origine de cette légère amélioration. « Il n'y a pas un enseignant qui n'a pas assuré des heures supplémentaires à ses élèves pour leur faire rattraper des retards, enregistrés suite aux différentes grèves, entamées au cours de l'année, ou du fait de la surcharge des programmes scolaires », a noté M. Ali Lamedani. Aussi il dira que le recours aux cours de soutien payants a été, à plus d'un titre, bénéfique et efficace aux élèves. Même attitude a été manifestée par certains observateurs, soutenant que ces résultats reflètent éventuellement un léger saut quantitatif, mais qui n'ont rien à voir avec un résultat qualitatif. A ce titre, ils estiment que la réforme du système éducatif peut être légitimée par le grand taux de réussite, mais jamais par rapport à la valeur ou à la compétence des élèves qui ont réussi. Et d'ajouter qu'en prenant en considération le taux de recalés, qui avoisine la moitié, c'est tout de même un élément qui bat en-brèche les déclarations de M. Benbouzid.


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