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Souvenirs, souvenirs
El Hachemi Guerouabi, Quand les fils parlent du père
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 07 - 2008

Il y a deux ans disparaissait un monument de la chanson chaâbie El Hadj El Hachemi Guerouabi. Ses fans n'ont pas oublié ses mémorables concerts, ses amis ses truculentes soirées et ses enfants livrent leurs meilleurs souvenirs.
Il y a deux ans disparaissait un monument de la chanson chaâbie El Hadj El Hachemi Guerouabi. Ses fans n'ont pas oublié ses mémorables concerts, ses amis ses truculentes soirées et ses enfants livrent leurs meilleurs souvenirs.
Cheikh El Hachemi Guerouabi, ce grand maître de la chanson chaâbie a quitté ce monde, il y a deux ans déjà. Son œuvre demeurera éternelle et son souvenir aussi, notamment, pour ses amis qui l'ont accompagné durant sa vie d'artiste. Mais c'est surtout dans le cœur de ses enfants, qu'il aimait par-dessus tout, qu'il restera présent pour chacun d'eux. Qui était Guerouabi, comment se comportait-il avec ses enfants ? Interrogés, ceux-ci ont bien voulu raconter les bons moments mais aussi les petites bêtises de jeunesse qui, pour certaines il les sermonnait, pour d'autres il leur administrait de sévères corrections. Mais pour Mohamed, l'aîné de ses garçons, ses réminiscences sont très vivaces à l'esprit . « J'étais l'enfant terrible de la maison ». Très gâté, parce que venant après les jumelles, Meriem et Kenza, il était très chouchouté par sa mère d'une part et ses tantes d'autre part. « Des souvenirs, j'en ai plein la tête, mais ceux que je retiens ce sont surtout les bêtises du gamin et de l'adolescent que j'ai été et qui, à mon âge maintenant, me font encore sourire. Ma véritable correction ? Je devais avoir douze ans quand avec les copains du quartier du boulevard Mohamed V on s'essayait à nos premières cigarettes. Un jour, pour ne pas être vu, on descendait la rue Jacques Cartier, quand mon père, qui roulait en voiture, me prit la main dans le sac. Faut croire que c'était la faute à pas de chance. J'ai d'abord pris une bonne volée qu'il regretta par la suite, puis je fus privé de sortie et enfermé dans ma chambre jusqu'à la levée de l'interdiction avec en prime, une leçon de morale sur le fait que j'étais encore trop jeune et que cela était néfaste pour ma santé ».
Un autre souvenir ? « Oui, celui-là je crois qu'il restera dans les annales de la famille Tout le monde sait que Guerouabi était un mordu du foot pour avoir évolué dans l'équipe du Clos Salembier. Mais tout le monde sait également que c'était un fervent supporter de l'USMA. Mon père m'emmenait souvent au stade car il suivait partout son équipe fétiche. Une fois, lors d'une affiche MCA- USMA, moi, en secret, je supportais le Mouloudia. En première mi-temps, l'USMA menait par 2 buts à 0, puis en seconde, le Mouloudia fit une remontée spectaculaire et battait l'USMA par 4 à 2. Ma joie explosa et mon père, qui faisait grise mine, s'en est pris à moi parce que je n'étais pas fan de l'USMA. Au jour d'aujourd'hui, je supporte toujours le Mouloudia (rire). Mais, cheikh était un homme formidable. C'est comme cela que ses garçons l'appellaient ; un terme pas du tout péjoratif» dira Saâd. «Bien au contraire c'est d'abord une marque de respect mais c'est aussi par affection». Saâd , étant le plus jeune a toujours été collé à son père. « Il m'emmenait partout. aux galas, aux les fêtes qu'il animait, aux soirées, j'étais toujours son petit dernier qui le suivait comme son ombre. Quand il partait à l'étranger, il appelait tous les soirs pour prendre de nos nouvelles et je lui parlais pour faire une longue liste de jouets qu'il me ramenait sans faute Oui je peux dire que c'était un papa gâteau. Pour les filles, notre père était loin d'être un conservateur.» Les jumelles gardent en mémoire un souvenir impérissable, celui de leur premier voyage en France. « C'était en 1978, il nous avait promis qu'on l'accompagnerait avec notre mère à Paris . Il avait tenu parole. Nous avions découvert les musées, le Louvre et le soir nous avions droit auw spectacles et au cinéma.Quand on s'attablait aux restaurants, une seule règle d'or, nous devions, ma sœur et moi, nous tenir correctement sous l'œil avisé de notre mère. On faisait du shopping et aucune restriction ne nous était imposée quant au port vestimentaire. Ce fut des vacances mémorables. On aurait aimé reproduire ce schéma à nos propres enfants. Pour cela il fallait être Guerouabi.»
Cheikh pour ses enfants, cheikh pour ses admirateurs. Un homme de grande valeur qui restera dans le cœur de tous.
Cheikh El Hachemi Guerouabi, ce grand maître de la chanson chaâbie a quitté ce monde, il y a deux ans déjà. Son œuvre demeurera éternelle et son souvenir aussi, notamment, pour ses amis qui l'ont accompagné durant sa vie d'artiste. Mais c'est surtout dans le cœur de ses enfants, qu'il aimait par-dessus tout, qu'il restera présent pour chacun d'eux. Qui était Guerouabi, comment se comportait-il avec ses enfants ? Interrogés, ceux-ci ont bien voulu raconter les bons moments mais aussi les petites bêtises de jeunesse qui, pour certaines il les sermonnait, pour d'autres il leur administrait de sévères corrections. Mais pour Mohamed, l'aîné de ses garçons, ses réminiscences sont très vivaces à l'esprit . « J'étais l'enfant terrible de la maison ». Très gâté, parce que venant après les jumelles, Meriem et Kenza, il était très chouchouté par sa mère d'une part et ses tantes d'autre part. « Des souvenirs, j'en ai plein la tête, mais ceux que je retiens ce sont surtout les bêtises du gamin et de l'adolescent que j'ai été et qui, à mon âge maintenant, me font encore sourire. Ma véritable correction ? Je devais avoir douze ans quand avec les copains du quartier du boulevard Mohamed V on s'essayait à nos premières cigarettes. Un jour, pour ne pas être vu, on descendait la rue Jacques Cartier, quand mon père, qui roulait en voiture, me prit la main dans le sac. Faut croire que c'était la faute à pas de chance. J'ai d'abord pris une bonne volée qu'il regretta par la suite, puis je fus privé de sortie et enfermé dans ma chambre jusqu'à la levée de l'interdiction avec en prime, une leçon de morale sur le fait que j'étais encore trop jeune et que cela était néfaste pour ma santé ».
Un autre souvenir ? « Oui, celui-là je crois qu'il restera dans les annales de la famille Tout le monde sait que Guerouabi était un mordu du foot pour avoir évolué dans l'équipe du Clos Salembier. Mais tout le monde sait également que c'était un fervent supporter de l'USMA. Mon père m'emmenait souvent au stade car il suivait partout son équipe fétiche. Une fois, lors d'une affiche MCA- USMA, moi, en secret, je supportais le Mouloudia. En première mi-temps, l'USMA menait par 2 buts à 0, puis en seconde, le Mouloudia fit une remontée spectaculaire et battait l'USMA par 4 à 2. Ma joie explosa et mon père, qui faisait grise mine, s'en est pris à moi parce que je n'étais pas fan de l'USMA. Au jour d'aujourd'hui, je supporte toujours le Mouloudia (rire). Mais, cheikh était un homme formidable. C'est comme cela que ses garçons l'appellaient ; un terme pas du tout péjoratif» dira Saâd. «Bien au contraire c'est d'abord une marque de respect mais c'est aussi par affection». Saâd , étant le plus jeune a toujours été collé à son père. « Il m'emmenait partout. aux galas, aux les fêtes qu'il animait, aux soirées, j'étais toujours son petit dernier qui le suivait comme son ombre. Quand il partait à l'étranger, il appelait tous les soirs pour prendre de nos nouvelles et je lui parlais pour faire une longue liste de jouets qu'il me ramenait sans faute Oui je peux dire que c'était un papa gâteau. Pour les filles, notre père était loin d'être un conservateur.» Les jumelles gardent en mémoire un souvenir impérissable, celui de leur premier voyage en France. « C'était en 1978, il nous avait promis qu'on l'accompagnerait avec notre mère à Paris . Il avait tenu parole. Nous avions découvert les musées, le Louvre et le soir nous avions droit auw spectacles et au cinéma.Quand on s'attablait aux restaurants, une seule règle d'or, nous devions, ma sœur et moi, nous tenir correctement sous l'œil avisé de notre mère. On faisait du shopping et aucune restriction ne nous était imposée quant au port vestimentaire. Ce fut des vacances mémorables. On aurait aimé reproduire ce schéma à nos propres enfants. Pour cela il fallait être Guerouabi.»
Cheikh pour ses enfants, cheikh pour ses admirateurs. Un homme de grande valeur qui restera dans le cœur de tous.


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