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L'hommage du cinéaste Ahmed Rachedi
Youssef Chahine
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 07 - 2008

«Le défunt Youssef Chahine voulait poser les jalons d'un cinéma arabe à partir de son expérience de production de films avec l'Algérie», a déclaré dimanche à Alger le cinéaste algérien et ami de Chahine, M. Ahmed Rachedi. "Son dernier projet, qui n'a pu voir le jour, était un film sur l'Algérie qui devait être réalisé en Algérie", a affirmé le réalisateur Ahmed Rachedi. Chahine a été le premier à réaliser un film sur l'Algérie en plein Guerre de libération nationale, a rappelé M. Rachedi, soulignant que son film sur Djamila Bouhired avait aidé la Révolution et contribué à faire connaître la question algérienne. Il a, dans ce contexte, affirmé que le défunt Chahine aurait voulu faire plus pour la cause algérienne et qu'il considérait son film sur Djamila Bouhired comme un film "militant". La rencontre d'Ahmed Rachedi avec le cinéaste égyptien remonte aux premières années de l'indépendance, à l'occasion de manifestations cinématographiques arabes. "Le lien entre Chahine et l'Algérie fut scellé à l'occasion de la réalisation de son film sur la défaite arabe de 1967 (le moineau), produit grâce aux moyens que l'Algérie avait mis à son service", a-t-il souligné. "A cette époque, les producteurs avaient refusé de soutenir son film", a-t-il relevé, rappelant que le soutien de l'organisme du cinéma algérien de l'époque, qu'il dirigeait d'ailleurs, avait ouvert la voie pour une autre production intitulée "le retour de l'enfant prodigue" qui avait vu la participation d'acteurs algériens, à l'instar de Sid Ali Kouiret. Le cinéaste Ahmed Rachedi a rappelé aussi que le défunt avait produit des films sur les 10 femmes les plus célèbres du monde arabe du siècle passé pour le compte de l'Union européenne, soulignant qu'il avait dédié deux films à des femmes algériennes, en l'occurrence la moudjahida Louisette IghilAhriz et la fameuse chanteuse du Raï, cheïkha Remiti, que Rachedi avait lui même réalisés. "C'est l'un des cinéastes arabes les plus connus, les plus prolixes et les plus enracinés dans les réalités arabes, à travers des films qui apparaissent comme des films tout à fait personnels mais, en réalité, il fouille très profondément dans la société, avec un regard militant des causes arabes", a-t-il dit en guise d'hommage au défunt. Il a affirmé, par ailleurs, que l'intérêt de Chahine pour l'Algérie résidait dans sa fascination devant la culture de résistance que recèle ce peuple. "Il considérait l'Algérie comme un pays phare de la résistance" et était "convaincu que ce pays a toujours fait montre d'une grande culture de résistance", a-t-il conclu.
«Le défunt Youssef Chahine voulait poser les jalons d'un cinéma arabe à partir de son expérience de production de films avec l'Algérie», a déclaré dimanche à Alger le cinéaste algérien et ami de Chahine, M. Ahmed Rachedi. "Son dernier projet, qui n'a pu voir le jour, était un film sur l'Algérie qui devait être réalisé en Algérie", a affirmé le réalisateur Ahmed Rachedi. Chahine a été le premier à réaliser un film sur l'Algérie en plein Guerre de libération nationale, a rappelé M. Rachedi, soulignant que son film sur Djamila Bouhired avait aidé la Révolution et contribué à faire connaître la question algérienne. Il a, dans ce contexte, affirmé que le défunt Chahine aurait voulu faire plus pour la cause algérienne et qu'il considérait son film sur Djamila Bouhired comme un film "militant". La rencontre d'Ahmed Rachedi avec le cinéaste égyptien remonte aux premières années de l'indépendance, à l'occasion de manifestations cinématographiques arabes. "Le lien entre Chahine et l'Algérie fut scellé à l'occasion de la réalisation de son film sur la défaite arabe de 1967 (le moineau), produit grâce aux moyens que l'Algérie avait mis à son service", a-t-il souligné. "A cette époque, les producteurs avaient refusé de soutenir son film", a-t-il relevé, rappelant que le soutien de l'organisme du cinéma algérien de l'époque, qu'il dirigeait d'ailleurs, avait ouvert la voie pour une autre production intitulée "le retour de l'enfant prodigue" qui avait vu la participation d'acteurs algériens, à l'instar de Sid Ali Kouiret. Le cinéaste Ahmed Rachedi a rappelé aussi que le défunt avait produit des films sur les 10 femmes les plus célèbres du monde arabe du siècle passé pour le compte de l'Union européenne, soulignant qu'il avait dédié deux films à des femmes algériennes, en l'occurrence la moudjahida Louisette IghilAhriz et la fameuse chanteuse du Raï, cheïkha Remiti, que Rachedi avait lui même réalisés. "C'est l'un des cinéastes arabes les plus connus, les plus prolixes et les plus enracinés dans les réalités arabes, à travers des films qui apparaissent comme des films tout à fait personnels mais, en réalité, il fouille très profondément dans la société, avec un regard militant des causes arabes", a-t-il dit en guise d'hommage au défunt. Il a affirmé, par ailleurs, que l'intérêt de Chahine pour l'Algérie résidait dans sa fascination devant la culture de résistance que recèle ce peuple. "Il considérait l'Algérie comme un pays phare de la résistance" et était "convaincu que ce pays a toujours fait montre d'une grande culture de résistance", a-t-il conclu.

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