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«Malgré le manque de moyens, nos nageurs ont du mérite»
Mustapha Larfaoui, président de la Fédération internationale de natation
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 08 - 2008

Mustapha Larfaoui est à la tête de Fédération internationale de natation depuis 1988. Il a bien voulu répondre à nos questions.
Midi Libre : on est au cœur de l'événement, un événement planétaire et encore une fois, la natation fait le spectacle et constitue l'une des disciplines les plus populaires des jeux Olympiques.
Mustapha Larfaoui : Merci de me donner l'occasion de parler de la discipline. Il est vrai qu'en général, dans le cadre des jeux Olympiques, la première semaine est réservée à la natation et la deuxième à l'athlétisme. Il est vrai que dans cette magnifique installation qu'est la piscine olympique, nous nous attendions à réaliser une bonne performance parce que nous sommes venus à plusieurs reprises nous enquérir de la préparation et nous repartions toujours très satisfaits. Il faut dire que la presse a fait état des problèmes liés au fait que les finales se déroulent le matin et que les éliminatoires aient lieu tard dans la soirée. Cependant, les entraîneurs, presque à l'unanimité, disaient que tout le monde pouvait se préparer en conséquence
d'autant que nous avions vu à Seoul, en 88, des finales se dérouler le matin et il y a eu des records du monde. Je crois que la meilleure preuve sont les records du monde déjà établis. Ils sont au nombre de 6 après trois jours de compétition. Deux record du monde par jour est une excellente moyenne. Il s'est même trouvé quelqu'un qui m'a demandé si la piscine «est rapide». Ridicule. D'autres se sont mis à parler de maillot enfin ce qu'on appelle combinaison. Bref, j'aurai aimé que l'on parle d'athlètes, de nageurs car si on suit cette absurde logique, il n'y a plus qu'à mettre en compétition huit nageurs avec la même combinaison et les huit vont gagner. C'est dire que l'on s'intéresse aux à-côtés oubliant l'essentiel à savoir la préparation des nageurs. Cela dit, effectivement, il y a un intérêt particulier qui est accordé à la natation. Je peux dire que jusqu'à présent, nous avons été très satisfaits de notre organisation et je crois que maintenant nous pouvons être fiers de cette organisation parce que nous avons atteint le sommet avec les résultats que nous enregistrons quotidiennement. Il faut aussi souligner que la natation est présente du lendemain de la cérémonie d'ouverture au jour de la clôture avec la finale du water polo et en parallèle, vous avez les compétitions des plongeons et la natation synchronisée. En plus, nous allons avoir, pour la première fois inscrit aux J.O., le marathon de 10 km. C'est la première et jamais nous n'avions été aussi félicités qu'à l'occasion de ces journées. En plus, vous avez vus les difficultés que nous avons à installer les gens. Ici, les places sont « très chères ». C'est à dire que si vous voulez assister à une finale, vous avez intérêt à vous présenter tôt le matin. Et ce qui est remarquable aussi, c'est de voir chaque jour une piscine archicomble.
Avec tous ces acquis, que peut-on attendre encore de nouveau en natation ?
Vous savez, nous avons dans un championnat du monde un programme c'est celui que nous voudrions avoir pour les jeux. Le comite international olympique nous est favorable parce que de temps en temps nous proposons une nouvelle épreuve qui est acceptée. Si je me souviens bien, à mes débuts en 88, il y avait des disciplines qui n'existaient pas. Le relais femme 4X200 m, le 50 m aussi, la natation synchronisée, le water polo féminin non plus et le marathon. Ces disciplines sont maintenant au programme des J.O. Alors, ne soyons pas trop gourmand. Par rapport à d'autres disciplines, nous sommes satisfaits de ce que nous avons, mais nous continuons à solliciter le comité olympique international pour nous ajouter de temps en temps une épreuve ou deux.
Une évaluation sur l'équipe algérienne de natation ?
D'une manière générale, la natation africaine est encore loin à l'exception de l'Afrique du Sud et du Zimbabwe qui ont des individualités et de l'Egypte qui était brillante mais qui a beaucoup regressé. Concernant l'équipe algérienne, je dois dire que pour les J.O de Sydney nous avons été dans l'obligation d' imposer des temps très durs. Pour la première fois, l'équipe algérienne s'est qualifiée au temps pour Athènes. On nous a demandé de rendre les temps d'engagement encore plus difficiles. Nous l'avons fait et là aussi nous avons eu des Algériens qui s'étaient qualifiés et nous avons même eu ceux qui se sont qualifié à deux finales, le 50 et le 100 m nage libre. Donc je pense que la natation algérienne est en nette progression. Ce sont les moyens qui font toute la différence. Je parle de moyens financiers et de préparation. Il faut dire que nos nageurs ne partent pas sur le même pied d'égalité par conséquent je trouve que nos nageurs ont du mérite».
Mustapha Larfaoui est à la tête de Fédération internationale de natation depuis 1988. Il a bien voulu répondre à nos questions.
Midi Libre : on est au cœur de l'événement, un événement planétaire et encore une fois, la natation fait le spectacle et constitue l'une des disciplines les plus populaires des jeux Olympiques.
Mustapha Larfaoui : Merci de me donner l'occasion de parler de la discipline. Il est vrai qu'en général, dans le cadre des jeux Olympiques, la première semaine est réservée à la natation et la deuxième à l'athlétisme. Il est vrai que dans cette magnifique installation qu'est la piscine olympique, nous nous attendions à réaliser une bonne performance parce que nous sommes venus à plusieurs reprises nous enquérir de la préparation et nous repartions toujours très satisfaits. Il faut dire que la presse a fait état des problèmes liés au fait que les finales se déroulent le matin et que les éliminatoires aient lieu tard dans la soirée. Cependant, les entraîneurs, presque à l'unanimité, disaient que tout le monde pouvait se préparer en conséquence
d'autant que nous avions vu à Seoul, en 88, des finales se dérouler le matin et il y a eu des records du monde. Je crois que la meilleure preuve sont les records du monde déjà établis. Ils sont au nombre de 6 après trois jours de compétition. Deux record du monde par jour est une excellente moyenne. Il s'est même trouvé quelqu'un qui m'a demandé si la piscine «est rapide». Ridicule. D'autres se sont mis à parler de maillot enfin ce qu'on appelle combinaison. Bref, j'aurai aimé que l'on parle d'athlètes, de nageurs car si on suit cette absurde logique, il n'y a plus qu'à mettre en compétition huit nageurs avec la même combinaison et les huit vont gagner. C'est dire que l'on s'intéresse aux à-côtés oubliant l'essentiel à savoir la préparation des nageurs. Cela dit, effectivement, il y a un intérêt particulier qui est accordé à la natation. Je peux dire que jusqu'à présent, nous avons été très satisfaits de notre organisation et je crois que maintenant nous pouvons être fiers de cette organisation parce que nous avons atteint le sommet avec les résultats que nous enregistrons quotidiennement. Il faut aussi souligner que la natation est présente du lendemain de la cérémonie d'ouverture au jour de la clôture avec la finale du water polo et en parallèle, vous avez les compétitions des plongeons et la natation synchronisée. En plus, nous allons avoir, pour la première fois inscrit aux J.O., le marathon de 10 km. C'est la première et jamais nous n'avions été aussi félicités qu'à l'occasion de ces journées. En plus, vous avez vus les difficultés que nous avons à installer les gens. Ici, les places sont « très chères ». C'est à dire que si vous voulez assister à une finale, vous avez intérêt à vous présenter tôt le matin. Et ce qui est remarquable aussi, c'est de voir chaque jour une piscine archicomble.
Avec tous ces acquis, que peut-on attendre encore de nouveau en natation ?
Vous savez, nous avons dans un championnat du monde un programme c'est celui que nous voudrions avoir pour les jeux. Le comite international olympique nous est favorable parce que de temps en temps nous proposons une nouvelle épreuve qui est acceptée. Si je me souviens bien, à mes débuts en 88, il y avait des disciplines qui n'existaient pas. Le relais femme 4X200 m, le 50 m aussi, la natation synchronisée, le water polo féminin non plus et le marathon. Ces disciplines sont maintenant au programme des J.O. Alors, ne soyons pas trop gourmand. Par rapport à d'autres disciplines, nous sommes satisfaits de ce que nous avons, mais nous continuons à solliciter le comité olympique international pour nous ajouter de temps en temps une épreuve ou deux.
Une évaluation sur l'équipe algérienne de natation ?
D'une manière générale, la natation africaine est encore loin à l'exception de l'Afrique du Sud et du Zimbabwe qui ont des individualités et de l'Egypte qui était brillante mais qui a beaucoup regressé. Concernant l'équipe algérienne, je dois dire que pour les J.O de Sydney nous avons été dans l'obligation d' imposer des temps très durs. Pour la première fois, l'équipe algérienne s'est qualifiée au temps pour Athènes. On nous a demandé de rendre les temps d'engagement encore plus difficiles. Nous l'avons fait et là aussi nous avons eu des Algériens qui s'étaient qualifiés et nous avons même eu ceux qui se sont qualifié à deux finales, le 50 et le 100 m nage libre. Donc je pense que la natation algérienne est en nette progression. Ce sont les moyens qui font toute la différence. Je parle de moyens financiers et de préparation. Il faut dire que nos nageurs ne partent pas sur le même pied d'égalité par conséquent je trouve que nos nageurs ont du mérite».


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