Avant même de donner hier soir une ultime appréciation aux Jeux de Pékin comme le veut la tradition de la cérémonie de clôture, Jacques Rogge, président du Comité international olympique (CIO), a livré, lors d'une dernière conférence de presse, ses commentaires sur les affaires des deux semaines de Jeux : Avant même de donner hier soir une ultime appréciation aux Jeux de Pékin comme le veut la tradition de la cérémonie de clôture, Jacques Rogge, président du Comité international olympique (CIO), a livré, lors d'une dernière conférence de presse, ses commentaires sur les affaires des deux semaines de Jeux : CENSURE D'INTERNET : "Nous avons toujours demandé à la Chine d'accorder l'accès le plus large possible à internet. Nous sommes intervenus quand nous avons realisé que certains sites étaient bloqués. Nous reconnaissons que la situation n'a pas été parfaite mais qu'elle a changé dans le bon sens par rapport à ce qu'elle était avant les JO." LIBERTE DE MANIFESTER : "Jamais les autorités chinoises ne nous ont fait une promesse concernant les manifestations. Elles ont cependant accepté de créer des zones de manifestations (protest park) soumises à enregistrement. 77 demandes de manifestations ont été déposées. Aucune n'a eu lieu. Les autorités nous ont expliqué que les problèmes qui poussaient les gens à vouloir manifester avaient été réglés par un accord mutuel." (à propos des deux femmes condamnées à être rééduquées par le travail après avoir déposé une demande de manifester dans un protest park): "Nous avons entendu parler de cette affaire. Les autorités nous ont dit que c'était la loi chinoise qui s'appliquait. Le CIO n'est pas une organisation souveraine." L'IMAGE DES JEUX : "Je garderai deux images fortes: lorsque les athlètes russe et géorgienne sont tombées dans les bras l'une de l'autre sur le podium (les tireuses Natalia Paderina et Nino Salukvadze), et l'histoire et l'attitude du tireur américain (Matthew Emmons). Il y a quatre ans, il rate la médaille d'or en tirant dans la cible du voisin et cette année, alors qu'il tirait encore pour l'or, il appuie trop tôt sur la gâchette. Ce qui m'a touché c'est l'attitude de cet homme. Il a dit: «Je reviendrai et je gagnerai la médaille d'or». Les Jeux, ce n'est pas seulement gagner. C'est un combat quotidien de chaque athlète pour arriver à ses limites. C'est dire: «Je n'abandonnerai jamais, je reviendrai." USAIN BOLT : "J'ai donné un conseil paternel à Bolt en lui disant d'être plus respectueux avec ses adversaires. Je continue à le penser. Je lui ai dit qu'il était l'icône des Jeux avec Michael Phelps, un exemple. Mais je lui ai aussi dit qu'il était un jeune jomme de 22 ans et qu'il avait le temps de mûrir." CHINE/ETATS-UNIS : "La Chine a gagné le plus de médailles d'or, mais les Etats-Unis ont remporté le plus de médailles au total. Chacun va prendre le meilleur argument au moment de faire son bilan. Le CIO ne dit pas ce qui est mieux. Ce qui me fait plaisir c'est qu'il y a 86 pays médaillés contre 74 à Athènes. Cela va dans le sens de l'universalité que nous souhaitons." HERITAGE DES JEUX : "Il y a plusieurs types d'héritage: le tangible avec les équipements, les sites, et là il n'y aura pas d'éléphants blancs. L'héritage urbain avec un nouveau terminal, une nouvelle ligne de métro... Puis il y a un héritage moins visible avec la prise de conscience croissante par les Chinois des problèmes d'environnement, l'enthousiasme décuplé pour le sport, les changements de législation en faveur des médias... Tout au long des Jeux, la Chine a été au premier plan de visibilité. Cela ne peut avoir que des effets positifs à long terme." LONDRES-2012 : "Il est clair que la Chine a mis la barre très haut. Ça va être un défi pour Londres, comme pour tous les Jeux ultérieurs. Mais j'espère que Londres mettra la barre encore plus haut. Londres ne pourra pas égaler Pékin dans certains domaines comme la capacité de mobiliser des centaines de milliers de volontaires. Mais Londres a des avantages uniques. Les Jeux sont uniques. Londres c'est la capitale du pays qui a inventé le sport moderne, le fair-play... C'est autour de cette identité que Londres pourra construire ses Jeux." CENSURE D'INTERNET : "Nous avons toujours demandé à la Chine d'accorder l'accès le plus large possible à internet. Nous sommes intervenus quand nous avons realisé que certains sites étaient bloqués. Nous reconnaissons que la situation n'a pas été parfaite mais qu'elle a changé dans le bon sens par rapport à ce qu'elle était avant les JO." LIBERTE DE MANIFESTER : "Jamais les autorités chinoises ne nous ont fait une promesse concernant les manifestations. Elles ont cependant accepté de créer des zones de manifestations (protest park) soumises à enregistrement. 77 demandes de manifestations ont été déposées. Aucune n'a eu lieu. Les autorités nous ont expliqué que les problèmes qui poussaient les gens à vouloir manifester avaient été réglés par un accord mutuel." (à propos des deux femmes condamnées à être rééduquées par le travail après avoir déposé une demande de manifester dans un protest park): "Nous avons entendu parler de cette affaire. Les autorités nous ont dit que c'était la loi chinoise qui s'appliquait. Le CIO n'est pas une organisation souveraine." L'IMAGE DES JEUX : "Je garderai deux images fortes: lorsque les athlètes russe et géorgienne sont tombées dans les bras l'une de l'autre sur le podium (les tireuses Natalia Paderina et Nino Salukvadze), et l'histoire et l'attitude du tireur américain (Matthew Emmons). Il y a quatre ans, il rate la médaille d'or en tirant dans la cible du voisin et cette année, alors qu'il tirait encore pour l'or, il appuie trop tôt sur la gâchette. Ce qui m'a touché c'est l'attitude de cet homme. Il a dit: «Je reviendrai et je gagnerai la médaille d'or». Les Jeux, ce n'est pas seulement gagner. C'est un combat quotidien de chaque athlète pour arriver à ses limites. C'est dire: «Je n'abandonnerai jamais, je reviendrai." USAIN BOLT : "J'ai donné un conseil paternel à Bolt en lui disant d'être plus respectueux avec ses adversaires. Je continue à le penser. Je lui ai dit qu'il était l'icône des Jeux avec Michael Phelps, un exemple. Mais je lui ai aussi dit qu'il était un jeune jomme de 22 ans et qu'il avait le temps de mûrir." CHINE/ETATS-UNIS : "La Chine a gagné le plus de médailles d'or, mais les Etats-Unis ont remporté le plus de médailles au total. Chacun va prendre le meilleur argument au moment de faire son bilan. Le CIO ne dit pas ce qui est mieux. Ce qui me fait plaisir c'est qu'il y a 86 pays médaillés contre 74 à Athènes. Cela va dans le sens de l'universalité que nous souhaitons." HERITAGE DES JEUX : "Il y a plusieurs types d'héritage: le tangible avec les équipements, les sites, et là il n'y aura pas d'éléphants blancs. L'héritage urbain avec un nouveau terminal, une nouvelle ligne de métro... Puis il y a un héritage moins visible avec la prise de conscience croissante par les Chinois des problèmes d'environnement, l'enthousiasme décuplé pour le sport, les changements de législation en faveur des médias... Tout au long des Jeux, la Chine a été au premier plan de visibilité. Cela ne peut avoir que des effets positifs à long terme." LONDRES-2012 : "Il est clair que la Chine a mis la barre très haut. Ça va être un défi pour Londres, comme pour tous les Jeux ultérieurs. Mais j'espère que Londres mettra la barre encore plus haut. Londres ne pourra pas égaler Pékin dans certains domaines comme la capacité de mobiliser des centaines de milliers de volontaires. Mais Londres a des avantages uniques. Les Jeux sont uniques. Londres c'est la capitale du pays qui a inventé le sport moderne, le fair-play... C'est autour de cette identité que Londres pourra construire ses Jeux."
