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L'unipolarisme de plus en plus remis en question
L'hégémonie américaine perd du terrain
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 09 - 2008

Doucement mais sûrement, la contestation de l'hégémonie américaine imposée au reste de la planète au lendemain des attentats meurtriers du 11 septembre 2001, aura, d'autant durant cet été, atteint son point de non retour.
Doucement mais sûrement, la contestation de l'hégémonie américaine imposée au reste de la planète au lendemain des attentats meurtriers du 11 septembre 2001, aura, d'autant durant cet été, atteint son point de non retour.
A cet égard, les récents propos tenus par le désormais Premier ministre russe, Vladimir Poutine, sont clairs et ne souffrent d'aucune équivoque. En insistant sur le fait qu'indépendamment de la crise qui oppose son pays à la Géorgie, le fond du problème est dans le refus russe d'un monde unipolaire, Vladimir Poutine aura incontestablement synthétisé l'essentiel des préoccupations actuelles. C'est, on s'en souvient, dans la foulée des attentats des tours jumelles que l'administration Bush a enfourché le cheval de bataille du terrorisme pour en faire l'axe premier de sa politique étrangère. Les énormes besoins des Etats-Unis en matière énergétique auront trouvé là prétexte idéal pour l'envahissement et l'occupation, successivement de l'Afghanistan au motif qu'il était alors le repaire de Oussama Ben Laden, chef d'Al Qaida, et plus concrètement, de l'Irak, ce pays étant un important producteur de pétrole, au prétexte toujours que le régime de Saddam Hussein disposait d'importants stocks d'armes chimiques, bactériologiques et de destruction massive. Cinq ans plus tard, il ne fait plus aucun doute que la stratégie adoptée par le clan Bush a atteint ses limites et que l'échec en est plus que flagrant. Avec en prime bien sûr, la quasi destruction d'un pays et d'un peuple. Mais les échecs de l'Administration bush ne s'arrêtent pas là puisque après les énormes moyens politiques mis dans la balance pour la tenue et la réussite de la fameuse conférence internationale d''Annapolis sur la paix au Proche-Orient, il s'avère évident qu'ici aussi l'échec est total et que la promesse américaine d'instaurer la paix entre les belligérants israélien et palestinien relève beaucoup plus de l'utopie ou du calcul politique interne que d'une juste appréciation des réalités dans la région. Il en va de même pour ce qui concerne les menaces américaines contre l'Iran, accusée elle aussi de mener des recherches pour se doter de l'arme atomique. Ici aussi, non seulement l'Iran n'aura jamais cédé aux pressions et menaces de la communauté internationale et aux diverses sanctions prises à son encontre par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais pire encore, autant Washington que Bruxelles ne seront en définitive jamais parvenu à faire bloc autour d'eux pour ce qui est des autres Etats et pays de la planète qui considèrent qu'il est du droit absolu de l'Iran d'avoir un programme de recherche en matière d'énergie nucléaire à condition que celui-ci soit à des fins civiles, d'une part, et d'autre part, que la question est la démilitarisation nucléaire de tous les Etats, sans exception aucune au niveau de toute la région proche et moyen orientale dans son ensemble. Israël étant visé entre tous. Autre accroc dans la politique étrangère de la Maison Blanche, le mano à mano que lui livre depuis maintenant plus d'un mois la Russie non seulement de façon directe à la suite de l'évolution de la situation en Géorgie, mais aussi et surtout de façon à peine indirecte pour ce qui est du Caucase entendu en tant que zone d'influence par les uns et par les autres. Ici aussi, rien n'y fait, et les Russes paraissent plus que jamais résolu à ne rien céder sur ce qu'ils considèrent comme une question de droit et de justice. On remarquera que les réserves prouvées de pétrole de la mer caspienne sont à deux pas. Comme d'habitude. Même un continent tel que le notre, englué dans des conflits guerriers, les famines, les sécheresses et le sous-développement relève la tête puisque le conflit zimbabwéen aura trouvé solution parce que pris en charge par les Africains eux-mêmes, alors qu'au début, tant les Américains que les Européens avaient essayé de faire pression pour être les seuls à agir sur la question. Plus près de nous, c'est bien la médiation algérienne qui a permis de trouver une issue au conflit armé ouvert entre les rebelles touareg et le gouvernement malien. Ne parlons pas de l'actualité immédiate avec ce qui se passe entre la Bolivie, le Vénézuéla et les USA en ce moment. Bref, autant de signes qui tendent tous à démontrer que l'Administration Bush se sera surtout ingéniée à trouver de fausses réponses à de vrais problèmes.
A cet égard, les récents propos tenus par le désormais Premier ministre russe, Vladimir Poutine, sont clairs et ne souffrent d'aucune équivoque. En insistant sur le fait qu'indépendamment de la crise qui oppose son pays à la Géorgie, le fond du problème est dans le refus russe d'un monde unipolaire, Vladimir Poutine aura incontestablement synthétisé l'essentiel des préoccupations actuelles. C'est, on s'en souvient, dans la foulée des attentats des tours jumelles que l'administration Bush a enfourché le cheval de bataille du terrorisme pour en faire l'axe premier de sa politique étrangère. Les énormes besoins des Etats-Unis en matière énergétique auront trouvé là prétexte idéal pour l'envahissement et l'occupation, successivement de l'Afghanistan au motif qu'il était alors le repaire de Oussama Ben Laden, chef d'Al Qaida, et plus concrètement, de l'Irak, ce pays étant un important producteur de pétrole, au prétexte toujours que le régime de Saddam Hussein disposait d'importants stocks d'armes chimiques, bactériologiques et de destruction massive. Cinq ans plus tard, il ne fait plus aucun doute que la stratégie adoptée par le clan Bush a atteint ses limites et que l'échec en est plus que flagrant. Avec en prime bien sûr, la quasi destruction d'un pays et d'un peuple. Mais les échecs de l'Administration bush ne s'arrêtent pas là puisque après les énormes moyens politiques mis dans la balance pour la tenue et la réussite de la fameuse conférence internationale d''Annapolis sur la paix au Proche-Orient, il s'avère évident qu'ici aussi l'échec est total et que la promesse américaine d'instaurer la paix entre les belligérants israélien et palestinien relève beaucoup plus de l'utopie ou du calcul politique interne que d'une juste appréciation des réalités dans la région. Il en va de même pour ce qui concerne les menaces américaines contre l'Iran, accusée elle aussi de mener des recherches pour se doter de l'arme atomique. Ici aussi, non seulement l'Iran n'aura jamais cédé aux pressions et menaces de la communauté internationale et aux diverses sanctions prises à son encontre par le Conseil de sécurité de l'ONU, mais pire encore, autant Washington que Bruxelles ne seront en définitive jamais parvenu à faire bloc autour d'eux pour ce qui est des autres Etats et pays de la planète qui considèrent qu'il est du droit absolu de l'Iran d'avoir un programme de recherche en matière d'énergie nucléaire à condition que celui-ci soit à des fins civiles, d'une part, et d'autre part, que la question est la démilitarisation nucléaire de tous les Etats, sans exception aucune au niveau de toute la région proche et moyen orientale dans son ensemble. Israël étant visé entre tous. Autre accroc dans la politique étrangère de la Maison Blanche, le mano à mano que lui livre depuis maintenant plus d'un mois la Russie non seulement de façon directe à la suite de l'évolution de la situation en Géorgie, mais aussi et surtout de façon à peine indirecte pour ce qui est du Caucase entendu en tant que zone d'influence par les uns et par les autres. Ici aussi, rien n'y fait, et les Russes paraissent plus que jamais résolu à ne rien céder sur ce qu'ils considèrent comme une question de droit et de justice. On remarquera que les réserves prouvées de pétrole de la mer caspienne sont à deux pas. Comme d'habitude. Même un continent tel que le notre, englué dans des conflits guerriers, les famines, les sécheresses et le sous-développement relève la tête puisque le conflit zimbabwéen aura trouvé solution parce que pris en charge par les Africains eux-mêmes, alors qu'au début, tant les Américains que les Européens avaient essayé de faire pression pour être les seuls à agir sur la question. Plus près de nous, c'est bien la médiation algérienne qui a permis de trouver une issue au conflit armé ouvert entre les rebelles touareg et le gouvernement malien. Ne parlons pas de l'actualité immédiate avec ce qui se passe entre la Bolivie, le Vénézuéla et les USA en ce moment. Bref, autant de signes qui tendent tous à démontrer que l'Administration Bush se sera surtout ingéniée à trouver de fausses réponses à de vrais problèmes.


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