Le Président Laurent Gbagbo a évoqué hier, lors d'une cérémonie publique l'éventualité d'un report au 15 décembre de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, prévue normalement le 30 novembre, a rapporté hier le quotidien gouvernemental Fraternité Matin. Le chef de l'Etat ivoirien n'avait jusqu'à présent jamais évoqué publiquement un report de la date du scrutin qu'il avait lui-même fixée par un décret datant du 14 avril. Laurent Gbagbo a indiqué qu'il allait proposer «aux autres» acteurs politiques de réduire la période de vérification des listes électorales qui devait avoir lieu entre le 31 août, date théorique de publication des listes provisoires, et le 15 novembre, date de publication des versions définitives. Un décret présidentiel doit toutefois être encore publié pour annoncer le début des opérations, selon la Commission électorale indépendante (CEI).Attendu depuis 2005 à la fin du mandat de cinq ans de M. Gbagbo, ce scrutin a sans cesse été repoussé en raison de l'éclatement de la crise politico-militaire. Selon l'accord de Ouagadougou, la présidentielle aurait dû se tenir début 2008, avant d'être repoussée par un accord complémentaire avant la fin juin puis finalement fixée au 30 novembre par décret présidentiel. Le Président Laurent Gbagbo a évoqué hier, lors d'une cérémonie publique l'éventualité d'un report au 15 décembre de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, prévue normalement le 30 novembre, a rapporté hier le quotidien gouvernemental Fraternité Matin. Le chef de l'Etat ivoirien n'avait jusqu'à présent jamais évoqué publiquement un report de la date du scrutin qu'il avait lui-même fixée par un décret datant du 14 avril. Laurent Gbagbo a indiqué qu'il allait proposer «aux autres» acteurs politiques de réduire la période de vérification des listes électorales qui devait avoir lieu entre le 31 août, date théorique de publication des listes provisoires, et le 15 novembre, date de publication des versions définitives. Un décret présidentiel doit toutefois être encore publié pour annoncer le début des opérations, selon la Commission électorale indépendante (CEI).Attendu depuis 2005 à la fin du mandat de cinq ans de M. Gbagbo, ce scrutin a sans cesse été repoussé en raison de l'éclatement de la crise politico-militaire. Selon l'accord de Ouagadougou, la présidentielle aurait dû se tenir début 2008, avant d'être repoussée par un accord complémentaire avant la fin juin puis finalement fixée au 30 novembre par décret présidentiel.