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La chirurgie esthétique vu par des psy
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 09 - 2008

Bien que banale aujourd'hui, la décision de subir une opération de chirurgie esthétique ne se prend pas à la légère. Cette quête de beauté physique, étroitement liée à l'image de soi et à d'autres facteurs psychologiques, doit aussi être évaluée par rapport aux risques psychologiques.
Des risques physiques bien connus
Il s'agit en tout premier des risques attachés à l'anesthésie, qu'elle soit locale ou générale, nécessaire pour effectuer toute opération. Mais aussi les problèmes éventuels de cicatrisation – même si certaines techniques permettent aujourd'hui de les diminuer au maximum, les réactions de la peau sont difficiles à prévoir.
Les risques
psychologiques
Dans son livre "la beauté sur mesure", françoise millet-bartoli se penche sur les aspects psychologiques de la chirurgie esthétique, et sur les risques psychologiques qui existent lorsque l'on choisi de faire modifier son apparence extérieure.
Le premier risque est d'aggraver un trouble qui existait déjà avant l'opération. Si l'envie d'avoir enfin un nez droit et sans défaut est en fait la manifestation d'une dépression sous-jacente, la chirurgie esthétique n'améliorera pas la situation, et risque même, en perturbant la perception de soi, d'aggraver le problème. Il arrive que les patients opérés ne se reconnaissent plus dans leur nouveau physique, même après un changement mineur; le risque est alors qu'ils continuent à se faire opérer encore et encore, puisque leur visage "de référence" a disparu. catherine millet-bartoli, psychiatre et psychothérapeute, conseille quelques questions à se poser avant de prendre la décision de passer sur le billard pour corriger un nez, une poitrine trop menue ou un visage qui s'affaisse légèrement. D'abord, sur le moment où l'on ressent le besoin de se faire opérer: en quoi le défaut était-il gênant jusque là ? Le besoin de changer son physique n'est-il pas lié à des difficultés autres (professionnelles, familiales ou autres) ? Plus important encore, même si l'opération de chirurgie esthétique donne le résultat attendu, elle entraînera un stress très fort – le moment est-il approprié pour cela?
Vérifier ses attentes
Ensuite, il faut vérifier ses attentes en termes esthétiques – trop précises, elles risquent d'être déçues; trop vagues ou irréalisables (ressembler à quelqu'un d'autre, par exemple) elles peuvent montrer que le problème est ailleurs. Si vous attendez de votre opération une amélioration psychologique – avoir plus confiance en vous, par exemple, prenez le temps de déterminer exactement dans quelle mesure votre physique est responsable du problème avant de le transformer. Enfin, penchez-vous sur les influences que vous subissez en ce qui concerne la chirurgie esthétique. Que votre entourage soit pour ou contre, il est intéressant de trouver une personne neutre pour en parler.
Bien que banale aujourd'hui, la décision de subir une opération de chirurgie esthétique ne se prend pas à la légère. Cette quête de beauté physique, étroitement liée à l'image de soi et à d'autres facteurs psychologiques, doit aussi être évaluée par rapport aux risques psychologiques.
Des risques physiques bien connus
Il s'agit en tout premier des risques attachés à l'anesthésie, qu'elle soit locale ou générale, nécessaire pour effectuer toute opération. Mais aussi les problèmes éventuels de cicatrisation – même si certaines techniques permettent aujourd'hui de les diminuer au maximum, les réactions de la peau sont difficiles à prévoir.
Les risques
psychologiques
Dans son livre "la beauté sur mesure", françoise millet-bartoli se penche sur les aspects psychologiques de la chirurgie esthétique, et sur les risques psychologiques qui existent lorsque l'on choisi de faire modifier son apparence extérieure.
Le premier risque est d'aggraver un trouble qui existait déjà avant l'opération. Si l'envie d'avoir enfin un nez droit et sans défaut est en fait la manifestation d'une dépression sous-jacente, la chirurgie esthétique n'améliorera pas la situation, et risque même, en perturbant la perception de soi, d'aggraver le problème. Il arrive que les patients opérés ne se reconnaissent plus dans leur nouveau physique, même après un changement mineur; le risque est alors qu'ils continuent à se faire opérer encore et encore, puisque leur visage "de référence" a disparu. catherine millet-bartoli, psychiatre et psychothérapeute, conseille quelques questions à se poser avant de prendre la décision de passer sur le billard pour corriger un nez, une poitrine trop menue ou un visage qui s'affaisse légèrement. D'abord, sur le moment où l'on ressent le besoin de se faire opérer: en quoi le défaut était-il gênant jusque là ? Le besoin de changer son physique n'est-il pas lié à des difficultés autres (professionnelles, familiales ou autres) ? Plus important encore, même si l'opération de chirurgie esthétique donne le résultat attendu, elle entraînera un stress très fort – le moment est-il approprié pour cela?
Vérifier ses attentes
Ensuite, il faut vérifier ses attentes en termes esthétiques – trop précises, elles risquent d'être déçues; trop vagues ou irréalisables (ressembler à quelqu'un d'autre, par exemple) elles peuvent montrer que le problème est ailleurs. Si vous attendez de votre opération une amélioration psychologique – avoir plus confiance en vous, par exemple, prenez le temps de déterminer exactement dans quelle mesure votre physique est responsable du problème avant de le transformer. Enfin, penchez-vous sur les influences que vous subissez en ce qui concerne la chirurgie esthétique. Que votre entourage soit pour ou contre, il est intéressant de trouver une personne neutre pour en parler.


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