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Des kilomètres à pied, ça use !
Transport scolaire
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 10 - 2008

Le transport scolaire est le véritable talon d'Achille des autorités des wilayas de l'Algérie profonde. Dans certaines zones reculées, il y a parfois une seule infrastructure pour deux ou trois communes et les bambins sont contraints de faire jusqu'à dix kilomètres à pied pour rejoindre leur école. Dur, dur quand c'est en plein hiver où sous une pluie battante quand cela n'est pas sous la neige que les plus téméraires rejoignent leurs classes. Les élus prennent le problème à bras-le-corps ; mais malgré tout, les moyens restent insuffisants eu égard aux nombre d'élèves scolarisés qui ne cesse d'augmenter. Nos correspondants à travers les wilayas relatent les aléas du transport scolaire.
Le transport scolaire est le véritable talon d'Achille des autorités des wilayas de l'Algérie profonde. Dans certaines zones reculées, il y a parfois une seule infrastructure pour deux ou trois communes et les bambins sont contraints de faire jusqu'à dix kilomètres à pied pour rejoindre leur école. Dur, dur quand c'est en plein hiver où sous une pluie battante quand cela n'est pas sous la neige que les plus téméraires rejoignent leurs classes. Les élus prennent le problème à bras-le-corps ; mais malgré tout, les moyens restent insuffisants eu égard aux nombre d'élèves scolarisés qui ne cesse d'augmenter. Nos correspondants à travers les wilayas relatent les aléas du transport scolaire.
BOUIRA
Le calvaire au Plus que par le passé où les collèges concentrés dans les villes et chefs-lieux de communes recevaient moins d'élèves reçus à l'examen de 6e année, pour l'année scolaire 2008-2009, les choses se compliquent davantage vu le nombre important des élèves inscrits en première année moyenne. A ce titre, le transport scolaire devient plus que nécessaire pour permettre à ces élèves et écoliers de rallier leurs établissements qui se trouvent parfois à des dizaines de kilomètres du lieu où ils habitent. Il faut rappeler en ce sens que les collèges situés dans la wilaya de Bouira connaissent un sureffectif jamais égalé durant les années précédentes. Selon les estimations faites au début de la rentrée scolaire, la moyenne des élèves inscrits en première année moyenne est de 42 par classe. Dans certains établissements du moyen situés notamment, dans les zones éloignées ou n'ayant pas réceptionné de nouvelles structures, le nombre d'élèves par classe peut atteindre 48. Comme nous l'avions évoqué dans nos précédentes éditions, la wilaya de Bouira connaît cette année un déficit criant en matière d'infrastructures d'accueil et de bus devant assurer le transport scolaire. En ce qui concerne les établissements scolaires en chantier, le rapport établi par les services de la wilaya a fait état de 02 lycées, 09 collèges et pas moins de 19 groupes scolaires devant résorber le flux important des enfants scolarisés. Cela dit, les chiffres communiqués par les responsables du secteur font état de 71.364 élèves dont 13.237 inscrits en première année primaire. Pour le cycle moyen, le nombre global des élèves inscrits est de l'ordre de 66.817 répartis sur les 93 CEM déjà existants. Dans le secondaire où l'on enregistre 23.099 élèves, la situation ne prête pas à l'optimisme du fait qu'aucune nouvelle structure ne vient s'ajouter aux 34 lycées que compte la wilaya depuis 2006. D'autres aléas liés à la disponibilité du transport scolaire risquent également de compromettre la scolarité des enfants durant l'année 2008-2009. Le déficit en la matière est, apprend-on, de l'ordre de 54 bus destinés au ramassage scolaire au moment ou pas moins de 42 communes sur les 45 que compte la wilaya sont concernées par le déplacement des élèves vers le lieu de leur scolarité. Aussi, le manque de transport pour les enfants scolarisés se pose d'une manière intense dans de nombreuses communes et villages situés au quatre coins de la wilaya. A souligner que trois communes ne disposent pas de transport scolaire.A Ouled-Mhaya dans la commune de Ain-El-Hadjar (10 kilomètres à l'ouest de Bouira), à titre d'exemple, des dizaines d'élèves font le trajet à pied. Habitants des hameaux épars, ces élèves doivent faire une dizaine de kilomètres pour rallier leur école, manquant parfois les cours de la matinée. A Ait-Laâziz, les collégiens et les lycéens issus de plusieurs hameaux et villages environnants sont quotidiennement contraints de faire dans la débrouille pour rejoindre le CEM ou le lycée de Malla situés à sept kilomètres du chef-lieu de la commune. A travers les communes et localités situées dans l'est de la wilaya telles que Haizer, M'Chedellah, Aghbalou, Bechloul, les écoliers ne sont pas mieux lotis et le problème du transport pour ces enfants est posé avec la même acuité. Dans les villages d'Ouled Bechekir, Akboub, Ouled Chaib, Ichihen et bien d'autres relevant de la commune de Bechloul (une vingtaine de kilomètres à l'est de Bouira), le transport scolaire est carrément inexistant. Les écoliers et leurs aînés du moyen et du secondaire vivent le calvaire au quotidien et se démènent comme ils peuvent afin de pouvoir joindre leurs bancs d'école. En somme, dans la plupart des communes de la wilaya de Bouira, les autorités publiques sont loin de prendre en charge comme il se doit le problème du transport destiné au ramassage et au déplacement des enfants scolarisés. Et ces derniers vont devoir attendre et prendre leur mal en patience.
R. S.
BOUIRA
Le calvaire au Plus que par le passé où les collèges concentrés dans les villes et chefs-lieux de communes recevaient moins d'élèves reçus à l'examen de 6e année, pour l'année scolaire 2008-2009, les choses se compliquent davantage vu le nombre important des élèves inscrits en première année moyenne. A ce titre, le transport scolaire devient plus que nécessaire pour permettre à ces élèves et écoliers de rallier leurs établissements qui se trouvent parfois à des dizaines de kilomètres du lieu où ils habitent. Il faut rappeler en ce sens que les collèges situés dans la wilaya de Bouira connaissent un sureffectif jamais égalé durant les années précédentes. Selon les estimations faites au début de la rentrée scolaire, la moyenne des élèves inscrits en première année moyenne est de 42 par classe. Dans certains établissements du moyen situés notamment, dans les zones éloignées ou n'ayant pas réceptionné de nouvelles structures, le nombre d'élèves par classe peut atteindre 48. Comme nous l'avions évoqué dans nos précédentes éditions, la wilaya de Bouira connaît cette année un déficit criant en matière d'infrastructures d'accueil et de bus devant assurer le transport scolaire. En ce qui concerne les établissements scolaires en chantier, le rapport établi par les services de la wilaya a fait état de 02 lycées, 09 collèges et pas moins de 19 groupes scolaires devant résorber le flux important des enfants scolarisés. Cela dit, les chiffres communiqués par les responsables du secteur font état de 71.364 élèves dont 13.237 inscrits en première année primaire. Pour le cycle moyen, le nombre global des élèves inscrits est de l'ordre de 66.817 répartis sur les 93 CEM déjà existants. Dans le secondaire où l'on enregistre 23.099 élèves, la situation ne prête pas à l'optimisme du fait qu'aucune nouvelle structure ne vient s'ajouter aux 34 lycées que compte la wilaya depuis 2006. D'autres aléas liés à la disponibilité du transport scolaire risquent également de compromettre la scolarité des enfants durant l'année 2008-2009. Le déficit en la matière est, apprend-on, de l'ordre de 54 bus destinés au ramassage scolaire au moment ou pas moins de 42 communes sur les 45 que compte la wilaya sont concernées par le déplacement des élèves vers le lieu de leur scolarité. Aussi, le manque de transport pour les enfants scolarisés se pose d'une manière intense dans de nombreuses communes et villages situés au quatre coins de la wilaya. A souligner que trois communes ne disposent pas de transport scolaire.A Ouled-Mhaya dans la commune de Ain-El-Hadjar (10 kilomètres à l'ouest de Bouira), à titre d'exemple, des dizaines d'élèves font le trajet à pied. Habitants des hameaux épars, ces élèves doivent faire une dizaine de kilomètres pour rallier leur école, manquant parfois les cours de la matinée. A Ait-Laâziz, les collégiens et les lycéens issus de plusieurs hameaux et villages environnants sont quotidiennement contraints de faire dans la débrouille pour rejoindre le CEM ou le lycée de Malla situés à sept kilomètres du chef-lieu de la commune. A travers les communes et localités situées dans l'est de la wilaya telles que Haizer, M'Chedellah, Aghbalou, Bechloul, les écoliers ne sont pas mieux lotis et le problème du transport pour ces enfants est posé avec la même acuité. Dans les villages d'Ouled Bechekir, Akboub, Ouled Chaib, Ichihen et bien d'autres relevant de la commune de Bechloul (une vingtaine de kilomètres à l'est de Bouira), le transport scolaire est carrément inexistant. Les écoliers et leurs aînés du moyen et du secondaire vivent le calvaire au quotidien et se démènent comme ils peuvent afin de pouvoir joindre leurs bancs d'école. En somme, dans la plupart des communes de la wilaya de Bouira, les autorités publiques sont loin de prendre en charge comme il se doit le problème du transport destiné au ramassage et au déplacement des enfants scolarisés. Et ces derniers vont devoir attendre et prendre leur mal en patience.
R. S.


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