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Les dispositifs de sécurité défaillants
Banalisation de la «petite violence» dans les milieux universitaires
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 10 - 2008

Les agressions «bénignes», sont quasi permanentes dans une sorte d'indifférence complice et l'absence de poste de police dans les grandes centres universitaires contribue beaucoup à la prolifération des fléaux sociaux.
Les agressions «bénignes», sont quasi permanentes dans une sorte d'indifférence complice et l'absence de poste de police dans les grandes centres universitaires contribue beaucoup à la prolifération des fléaux sociaux.
Décidément, il ne se passe pas une semaine sans que la presse nationale ne se fait l'écho de scènes de violence dans les enceintes universitaires. Aussi, des observateurs avertis tirent la sonnette d'alarme et soulignent que la violence dans les universités risque de porter préjudice au cursus des étudiants. L'assassinat du chef de département de l'informatique de l'université de Mostaganem est certes, un acte extrême dans l'échelle de la violence, mais ne jette pas moins la lumière sur la réalité à laquelle sont confrontés nos campus universitaires, à savoir que les agressions «bénignes», sont quasi permanentes dans une sorte d'indifférence complice. «Les comportements violents manifestés par certains étudiants à l'égard de leurs enseignants ne cessent d'être signalés au niveau des différentes facultés d'Alger», déclare le doyen de la faculté des sciences humaines et sociales à l'université d'Alger, Abdelhamid Arab. Certains étudiants, insiste le même responsable, «n'hésitent pas à menacer leurs enseignants, voire les insulter. Nombre de ces cas me sont quotidiennement signalés».
Le chargé de la sécurité soulignera aussi que l'absence de poste de police dans les grands centres universitaires contribue beaucoup à la prolifération des fléaux sociaux. Et comme exemple, il citera le cas de certains groupes d'étudiants qui s'adonnent à la consommation de drogues dans les enceintes universitaires. Pis encore, pour lui, certains étudiants ne s'arrêtent pas à sa consommation, mais ils vendent cette substance à l'intérieur même des campus.
Ces révélations ont été également, soutenues, hier, par des étudiants rencontrés à la faculté de Bouzaréah. « Certains espaces à l'intérieur de l'université, sont déconseillés pour les nouveaux étudiants, notamment les filles. Si on s'y aventure, on risque d'être agressé par des individus, qui sont vraisemblablement extra-universitaires», tient à souligner Omar, membre du bureau de wilaya de l'UNEA. Il ajoutera aussi que les vols et les disputes sont le lot quotidien des étudiants. Et de renchérir que «les responsables universitaires n'arrivent pas à maintenir la sécurité et l'ordre dans certaines facultés». Sur ce volet, Abdelmadjid, un membre du bureau national de l'UGEL, soutiendra, quant à lui, que la recrudescence de la violence dans les milieux universitaires est favorisée, principalement, par l'absence de dispositifs sécuritaires en mesure de lutter contre les actes de délinquance caractérisant l'université. Dans cette optique, il expliquera que la majorité des universités ne sont pas clôturées. Elles sont ainsi, ajoute-t-il, ouvertes aux personnes étrangères, qui sont, dans la majorité des cas, responsables des vols et des agressions commises contre des filles et des étudiants étrangers. A ce sujet, notre interlocuteur dira encore que les agents de sécurité, relevant de la responsabilité de l'université, se trouvent incapables de lutter contre tous ces extras-universitaires. Par ailleurs, la montée de la violence à l'université est, selon un enseignant du département des langues étrangères de Bouzaréah, due en premier lieu à l'incapacité de l'université algérienne à mener correctement sa mission. K. L. C.
Décidément, il ne se passe pas une semaine sans que la presse nationale ne se fait l'écho de scènes de violence dans les enceintes universitaires. Aussi, des observateurs avertis tirent la sonnette d'alarme et soulignent que la violence dans les universités risque de porter préjudice au cursus des étudiants. L'assassinat du chef de département de l'informatique de l'université de Mostaganem est certes, un acte extrême dans l'échelle de la violence, mais ne jette pas moins la lumière sur la réalité à laquelle sont confrontés nos campus universitaires, à savoir que les agressions «bénignes», sont quasi permanentes dans une sorte d'indifférence complice. «Les comportements violents manifestés par certains étudiants à l'égard de leurs enseignants ne cessent d'être signalés au niveau des différentes facultés d'Alger», déclare le doyen de la faculté des sciences humaines et sociales à l'université d'Alger, Abdelhamid Arab. Certains étudiants, insiste le même responsable, «n'hésitent pas à menacer leurs enseignants, voire les insulter. Nombre de ces cas me sont quotidiennement signalés».
Le chargé de la sécurité soulignera aussi que l'absence de poste de police dans les grands centres universitaires contribue beaucoup à la prolifération des fléaux sociaux. Et comme exemple, il citera le cas de certains groupes d'étudiants qui s'adonnent à la consommation de drogues dans les enceintes universitaires. Pis encore, pour lui, certains étudiants ne s'arrêtent pas à sa consommation, mais ils vendent cette substance à l'intérieur même des campus.
Ces révélations ont été également, soutenues, hier, par des étudiants rencontrés à la faculté de Bouzaréah. « Certains espaces à l'intérieur de l'université, sont déconseillés pour les nouveaux étudiants, notamment les filles. Si on s'y aventure, on risque d'être agressé par des individus, qui sont vraisemblablement extra-universitaires», tient à souligner Omar, membre du bureau de wilaya de l'UNEA. Il ajoutera aussi que les vols et les disputes sont le lot quotidien des étudiants. Et de renchérir que «les responsables universitaires n'arrivent pas à maintenir la sécurité et l'ordre dans certaines facultés». Sur ce volet, Abdelmadjid, un membre du bureau national de l'UGEL, soutiendra, quant à lui, que la recrudescence de la violence dans les milieux universitaires est favorisée, principalement, par l'absence de dispositifs sécuritaires en mesure de lutter contre les actes de délinquance caractérisant l'université. Dans cette optique, il expliquera que la majorité des universités ne sont pas clôturées. Elles sont ainsi, ajoute-t-il, ouvertes aux personnes étrangères, qui sont, dans la majorité des cas, responsables des vols et des agressions commises contre des filles et des étudiants étrangers. A ce sujet, notre interlocuteur dira encore que les agents de sécurité, relevant de la responsabilité de l'université, se trouvent incapables de lutter contre tous ces extras-universitaires. Par ailleurs, la montée de la violence à l'université est, selon un enseignant du département des langues étrangères de Bouzaréah, due en premier lieu à l'incapacité de l'université algérienne à mener correctement sa mission. K. L. C.


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