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Il y a peu d'écrits sur ce qui s'est «réellement» passé le 1er Novembre 54
L'historien Fouad Soufi au 13è SILA
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 11 - 2008

Les historiens n'ont consacré que peu d'ouvrages à ce qui s'est «réellement» passé le 1er novembre 1954, a estimé l'historien algérien Fouad Soufi, lors d'un café littéraire organisé, samedi, dans le cadre du 13è Salon international du livre d'Alger (SILA). M. Soufi, qui animait en compagnie de Mme Siari Tengour une conférence autour des mémoires de Aissa Kechida et du colonel Tahar Zbiri, deux militants de la cause nationale, a considéré que «les historiens ont omis d'étudier ce qui s'est passé réellement le 1er Novembre 1954, en se contentant d'évoquer les conditions dans lesquelles cet événement majeur a été préparé». «Les témoins ont pourtant écrit, à l'image de Aissa Kechida qui a donné beaucoup de détails sur cette question, dans son livre «les architectes de la Révolution» , a-t-il fait remarquer à cet égard. Il a relevé, dans ce contexte, qu'«aucune liste exhaustive des personnes impliquées dans les premières actions de lutte armée menées à travers le pays, n'a été publiée à ce jour». Dans le même ordre d'idées, M. Soufi a cité le nom de Ali Chérif Cheriet, condamné à mort et exécuté le 13 février 1958, et que la propagande colonialiste faisait passer pour un assassin, alors que le défunt était derrière l'attaque avortée contre une caserne militaire à Oran. Le militant du Parti du peuple (PPA) et membre del'Organisation spéciale (OS), M. Aissa Kechida, qui a pris part au débat, a, quant à lui, rappelé que le déclenchement de la Révolution, le 1er Novembre 1954 s'est fait grâce à la troisième voix qui s'est cristallisée suite à la crise née du congrès de 1953 du PPA et le clivage entre centralistes et messalistes. M. Kechida a également rappelé, dans ce sens, le rôle joué par Mohamed Boudiaf qu'il a connu en 1949, et Mostefa Benboulaïd, qu'il dit avoir côtoyé durant la période allant de la crise du PPA, en passant par la création du Comité révolutionnaire pour l'unité et l'action (CRUA), jusqu'à la réunion des 22 et la création du Comité des six. De son côté, Mme Siari Tengour, également historienne, qui s'attelle actuellement à faire une étude sur la Guerre de libération dans la wilaya I historique, a mis l'accent sur l'importance du témoignage du colonel Tahar Zbiri, dont la publication des mémoires coïncide avec le 13e SILA d'Alger. Elle a illustré, son propos par la partie de ces mémoires dans laquelle Tahar Zbiri évoque sa rencontre avec Mostefa Benboulaïd à la prison d'El Koudia de Constantine. Le colonel Tahar Zbiri est revenu, dans son intervention, sur la préparation du 1er Novembre à Souk-Ahras, relevant que le mot d'ordre insurrectionnel n'a pas été donné dans cette région par Badji Mokhtar, mais par d'autres personnes, à cause de son arrestation. Badji Mokhtar avait été désigné à la tête des groupes de moudjahidine à Souk-Ahras.
Les historiens n'ont consacré que peu d'ouvrages à ce qui s'est «réellement» passé le 1er novembre 1954, a estimé l'historien algérien Fouad Soufi, lors d'un café littéraire organisé, samedi, dans le cadre du 13è Salon international du livre d'Alger (SILA). M. Soufi, qui animait en compagnie de Mme Siari Tengour une conférence autour des mémoires de Aissa Kechida et du colonel Tahar Zbiri, deux militants de la cause nationale, a considéré que «les historiens ont omis d'étudier ce qui s'est passé réellement le 1er Novembre 1954, en se contentant d'évoquer les conditions dans lesquelles cet événement majeur a été préparé». «Les témoins ont pourtant écrit, à l'image de Aissa Kechida qui a donné beaucoup de détails sur cette question, dans son livre «les architectes de la Révolution» , a-t-il fait remarquer à cet égard. Il a relevé, dans ce contexte, qu'«aucune liste exhaustive des personnes impliquées dans les premières actions de lutte armée menées à travers le pays, n'a été publiée à ce jour». Dans le même ordre d'idées, M. Soufi a cité le nom de Ali Chérif Cheriet, condamné à mort et exécuté le 13 février 1958, et que la propagande colonialiste faisait passer pour un assassin, alors que le défunt était derrière l'attaque avortée contre une caserne militaire à Oran. Le militant du Parti du peuple (PPA) et membre del'Organisation spéciale (OS), M. Aissa Kechida, qui a pris part au débat, a, quant à lui, rappelé que le déclenchement de la Révolution, le 1er Novembre 1954 s'est fait grâce à la troisième voix qui s'est cristallisée suite à la crise née du congrès de 1953 du PPA et le clivage entre centralistes et messalistes. M. Kechida a également rappelé, dans ce sens, le rôle joué par Mohamed Boudiaf qu'il a connu en 1949, et Mostefa Benboulaïd, qu'il dit avoir côtoyé durant la période allant de la crise du PPA, en passant par la création du Comité révolutionnaire pour l'unité et l'action (CRUA), jusqu'à la réunion des 22 et la création du Comité des six. De son côté, Mme Siari Tengour, également historienne, qui s'attelle actuellement à faire une étude sur la Guerre de libération dans la wilaya I historique, a mis l'accent sur l'importance du témoignage du colonel Tahar Zbiri, dont la publication des mémoires coïncide avec le 13e SILA d'Alger. Elle a illustré, son propos par la partie de ces mémoires dans laquelle Tahar Zbiri évoque sa rencontre avec Mostefa Benboulaïd à la prison d'El Koudia de Constantine. Le colonel Tahar Zbiri est revenu, dans son intervention, sur la préparation du 1er Novembre à Souk-Ahras, relevant que le mot d'ordre insurrectionnel n'a pas été donné dans cette région par Badji Mokhtar, mais par d'autres personnes, à cause de son arrestation. Badji Mokhtar avait été désigné à la tête des groupes de moudjahidine à Souk-Ahras.

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