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Un nombre de circuits dérisoire
Les candidats au permis de conduire livrés à eux-mêmes
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 11 - 2008

Les circuits d'examen et d'apprentissage font cruellement défaut à Alger. Leur nombre ne répond guère à la demande. De plus, ceux existants sont loin des normes requises.
Les circuits d'examen et d'apprentissage font cruellement défaut à Alger. Leur nombre ne répond guère à la demande. De plus, ceux existants sont loin des normes requises.
Les élus qui se succèdent promettent, à chaque fois, l'aménagement de circuits au niveau de chaque daïra de la wilaya d'Alger, mais cela demeure lettre morte.
Cependant, selon les gérants des auto-écoles, même ce projet, qui demeure encore au stade du vœu pieux, ne pourrait démêler une situation des plus inextricables. Et pour cause, on ne recense que 12 circuits dans toute la wilaya d'Alger alors qu'on compte plus de 300 auto-écoles dans la capitale et ses environs. Chaque jour, plus de 1.200 candidats passent leurs examens, code, créneau et conduite, sur ces circuits. Ce qui nous donne une moyenne d'au moins 100 candidats par circuit.
Par ailleurs, force est de constater que les conditions dans lesquelles évoluent les jeunes candidats sur ces circuits sont des plus déplorables. Livrés à eux-mêmes, les candidats qui affluent quotidiennement sur ces circuits n'y trouvent même pas de sanitaires ou des abris pour se protéger de la pluie. Aucun de ces circuits ne dispose aussi de salles de cours censées abriter les examens de code, comme l'exige la législation en vigueur. L'état des routes est encore plus navrant. Des nids-de-poule parsèment les pistes de ces circuits dont la plupart sont en réalité impraticables. Mais c'est l'insécurité palpable qui règne dans les environs de ces circuits qui inquiète surtout les moniteurs et les examinateurs. « Croyez-moi, il ne se passe pas un jour sans que des agressions ou des vols soient signalés et ce, dans tous les circuits de la wilaya d'Alger. Il n'y a aucune exception. A Rouïba, Oued Koriche, Cheraga, Gué- de-Constantine, ou Birtouta, nous sommes tout le temps exposés à des risques et à des dangers », confie aâmi Mouh, gérant depuis plus de 20 ans d'une auto-école à Birtouta. Aussi, notre interlocuteur dénonce sans ambages l'absence flagrante d'éléments de la sûreté nationale autour de ces circuits. «On s'est plaint à maintes reprises aux autorités publiques et aux services de sécurité, mais ils font la sourde oreille. Sachez que sur tout le territoire national, il n'existe qu'un seul circuit conforme aux normes internationales. Il est situé à Skikda», nous apprend encore aâmi Mouh. De son côté, M. Yagoubi, président de la section auto-écoles de l'UGCAA, partage la colère des gérants d'auto-école et comprend leurs appréhensions. D'autre part, il considère que le projet visant à doter chaque daïra d'un circuit mérite d'être déterré, du fait que ceux existant sont hors normes étant donné que les candidats sont contraints d'évoluer en pleine circulation et dans des zones d'habitation, ceci aussi bien dans le chef-lieu de wilaya que dans les autres localités. Il faut savoir que ce problème touche presque toutes les wilayas du pays notamment les plus peuplées, à l'image des wilayas du nord du pays. A titre d'exemple, à Oran, un circuit d'examen a été transféré depuis quelques années au parc d'attractions de la ville, un site non fréquenté le matin, où les candidats à l'examen doivent verser 50 dinars de droit d'entrée.
Ainsi, à Alger comme partout ailleurs, ce sont des voies publiques qui sont squattées sans aucune sécurité. M. Messaoud Nacer Tahar, sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports, reconnaît cette réalité sans complexe. Toutefois, selon lui, dans le cadre des programmes de développement, 15 wilayas ont bénéficié de circuits. Un total de 37 circuits est en cours de réalisation. « Pour Alger, il y a un terrain qui a été dégagé à Birtouta d'une superficie de 2 hectares », précise-t-il. Malheureusement, ces efforts consentis demeurent largement insuffisants au regard du calvaire quotidienqu'endurent les candidats au permis de conduire.
S. A.
Les élus qui se succèdent promettent, à chaque fois, l'aménagement de circuits au niveau de chaque daïra de la wilaya d'Alger, mais cela demeure lettre morte.
Cependant, selon les gérants des auto-écoles, même ce projet, qui demeure encore au stade du vœu pieux, ne pourrait démêler une situation des plus inextricables. Et pour cause, on ne recense que 12 circuits dans toute la wilaya d'Alger alors qu'on compte plus de 300 auto-écoles dans la capitale et ses environs. Chaque jour, plus de 1.200 candidats passent leurs examens, code, créneau et conduite, sur ces circuits. Ce qui nous donne une moyenne d'au moins 100 candidats par circuit.
Par ailleurs, force est de constater que les conditions dans lesquelles évoluent les jeunes candidats sur ces circuits sont des plus déplorables. Livrés à eux-mêmes, les candidats qui affluent quotidiennement sur ces circuits n'y trouvent même pas de sanitaires ou des abris pour se protéger de la pluie. Aucun de ces circuits ne dispose aussi de salles de cours censées abriter les examens de code, comme l'exige la législation en vigueur. L'état des routes est encore plus navrant. Des nids-de-poule parsèment les pistes de ces circuits dont la plupart sont en réalité impraticables. Mais c'est l'insécurité palpable qui règne dans les environs de ces circuits qui inquiète surtout les moniteurs et les examinateurs. « Croyez-moi, il ne se passe pas un jour sans que des agressions ou des vols soient signalés et ce, dans tous les circuits de la wilaya d'Alger. Il n'y a aucune exception. A Rouïba, Oued Koriche, Cheraga, Gué- de-Constantine, ou Birtouta, nous sommes tout le temps exposés à des risques et à des dangers », confie aâmi Mouh, gérant depuis plus de 20 ans d'une auto-école à Birtouta. Aussi, notre interlocuteur dénonce sans ambages l'absence flagrante d'éléments de la sûreté nationale autour de ces circuits. «On s'est plaint à maintes reprises aux autorités publiques et aux services de sécurité, mais ils font la sourde oreille. Sachez que sur tout le territoire national, il n'existe qu'un seul circuit conforme aux normes internationales. Il est situé à Skikda», nous apprend encore aâmi Mouh. De son côté, M. Yagoubi, président de la section auto-écoles de l'UGCAA, partage la colère des gérants d'auto-école et comprend leurs appréhensions. D'autre part, il considère que le projet visant à doter chaque daïra d'un circuit mérite d'être déterré, du fait que ceux existant sont hors normes étant donné que les candidats sont contraints d'évoluer en pleine circulation et dans des zones d'habitation, ceci aussi bien dans le chef-lieu de wilaya que dans les autres localités. Il faut savoir que ce problème touche presque toutes les wilayas du pays notamment les plus peuplées, à l'image des wilayas du nord du pays. A titre d'exemple, à Oran, un circuit d'examen a été transféré depuis quelques années au parc d'attractions de la ville, un site non fréquenté le matin, où les candidats à l'examen doivent verser 50 dinars de droit d'entrée.
Ainsi, à Alger comme partout ailleurs, ce sont des voies publiques qui sont squattées sans aucune sécurité. M. Messaoud Nacer Tahar, sous-directeur de la circulation routière au ministère des Transports, reconnaît cette réalité sans complexe. Toutefois, selon lui, dans le cadre des programmes de développement, 15 wilayas ont bénéficié de circuits. Un total de 37 circuits est en cours de réalisation. « Pour Alger, il y a un terrain qui a été dégagé à Birtouta d'une superficie de 2 hectares », précise-t-il. Malheureusement, ces efforts consentis demeurent largement insuffisants au regard du calvaire quotidienqu'endurent les candidats au permis de conduire.
S. A.


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