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Pourquoi l'Algérie n'est pas à l'abri des catastrophes
changements climatiques et leurs graves conséquences sur le monde
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 11 - 2008

Notre pays est sérieusement menacé par le changement climatique. Les récentes catastrophes naturelles l'ont démontré aisément. Il faut dire que les experts sont unanimes à ce sujet : l'avenir sur le plan climatique n'augure rien de bon pour l'Algérie. Des experts dans le domaine de la météorologie ont dressé à maintes reprises un tableau noir de ce que seront les prochaines années dans notre pays. Du fait qu'elle soit située dans le bassin méditerranéen, l'Algérie reste, expliquent nos scientifiques, une région très vulnérable aux changements climatiques et catastrophes naturelles.
S'appuyant sur des études scientifiques, les mêmes experts, qui ont animé il y a quelques jours une journée d'étude météorologique au siège du ministère des Transports, estiment que des pluies torrentielles et des orages comme ceux qui ont ravagé les régions de Ghardaïa ou Béchar seront de plus en plus fréquents. Mohamed Senouci, ingénieur en chef à l'Institut hydrométéorologique de formation et de recherche (IHFR), à Oran, et expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), a soutenu lors de cette rencontre qu'il faut s'attendre à l'accentuation de ces phénomènes météorologiques, qui seront de plus en plus violents et dangereux.
« Des études ont démontré qu'il y aura une aggravation de la désertification, des orages, de la pollution et autres phénomènes sur notre planète », a-t-il encore indiqué. Pour ce qui est de l'Algérie, « il faut s'attendre à une réduction de l'ordre de 20% en terme de précipitation dans les prochaines années », a-t-il précisé.
Ainsi, parmi les impacts potentiels en Algérie, on cite les phénomènes violents (cyclogenèse, vagues de chaleur, tempêtes de sable), la diminution des ressources en eau, la baisse de la production agricole et sur la santé. Il est à noter également que le XXIe siècle sera caractérisé par une augmentation de la température, de l'ordre de 4°.
Dans ce contexte, les spécialistes préconisent, plus que jamais, la variabilité climatique régionale et locale qui permettra d'élaborer à partir des indices d'impacts du changement climatique les probables scénarios d'impacts sur notre vie quotidienne. Sur le plan politique, il faut, aux yeux des experts, passer de la gestion des crises à la gestion des risques, intégrer toutes les causes, les politiques sectorielles, les savoirs locaux et les indicateurs de suivi des stratégies.
C'est seulement de cette manière que les pouvoirs publics pourront faire face aux risques d'intempéries et d'inondations qui connaitront une ampleur plus alarmante dans les années à venir. En effet, d'après quelques projections de l'office national de la météorologie s'étalant à l'horizon 2020, il pourrait, y avoir, dans le futur, un maximum quotidien de précipitations dépassant la moyenne annuelle habituelle dans le sud du pays. Par ailleurs, la sécheresse et les vagues de chaleurs devraient se multiplier également, précise-t-on, car il y aura, selon les mêmes projections, une diminution des saisons de pluies et une augmentation des températures de l'ordre de 1° à 1,5°.
Il est à souligner enfin que des projets pilotes, visant la réduction de la vulnérabilité des zones urbaines aux catastrophes naturelles, sont actuellement en cours de finalisation. L'on peut, d'ores et déjà, citer quelques réalisations, comme l'installation de dix stations automatiques climatologiques dans la wilaya d'Alger, d'un système de réception de données satellitaires et d'un radar météorologique pour la mesure des précipitations à Dar El Beïda. Mais cela, va-t-il réellement suffire pour épargner à l'Algérie, une autre catastrophe à l'image de celle de Bab El-Oued ou de Ghardaïa ? Malheureusement, rien n'est moins sûr… S. A.
Notre pays est sérieusement menacé par le changement climatique. Les récentes catastrophes naturelles l'ont démontré aisément. Il faut dire que les experts sont unanimes à ce sujet : l'avenir sur le plan climatique n'augure rien de bon pour l'Algérie. Des experts dans le domaine de la météorologie ont dressé à maintes reprises un tableau noir de ce que seront les prochaines années dans notre pays. Du fait qu'elle soit située dans le bassin méditerranéen, l'Algérie reste, expliquent nos scientifiques, une région très vulnérable aux changements climatiques et catastrophes naturelles.
S'appuyant sur des études scientifiques, les mêmes experts, qui ont animé il y a quelques jours une journée d'étude météorologique au siège du ministère des Transports, estiment que des pluies torrentielles et des orages comme ceux qui ont ravagé les régions de Ghardaïa ou Béchar seront de plus en plus fréquents. Mohamed Senouci, ingénieur en chef à l'Institut hydrométéorologique de formation et de recherche (IHFR), à Oran, et expert intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), a soutenu lors de cette rencontre qu'il faut s'attendre à l'accentuation de ces phénomènes météorologiques, qui seront de plus en plus violents et dangereux.
« Des études ont démontré qu'il y aura une aggravation de la désertification, des orages, de la pollution et autres phénomènes sur notre planète », a-t-il encore indiqué. Pour ce qui est de l'Algérie, « il faut s'attendre à une réduction de l'ordre de 20% en terme de précipitation dans les prochaines années », a-t-il précisé.
Ainsi, parmi les impacts potentiels en Algérie, on cite les phénomènes violents (cyclogenèse, vagues de chaleur, tempêtes de sable), la diminution des ressources en eau, la baisse de la production agricole et sur la santé. Il est à noter également que le XXIe siècle sera caractérisé par une augmentation de la température, de l'ordre de 4°.
Dans ce contexte, les spécialistes préconisent, plus que jamais, la variabilité climatique régionale et locale qui permettra d'élaborer à partir des indices d'impacts du changement climatique les probables scénarios d'impacts sur notre vie quotidienne. Sur le plan politique, il faut, aux yeux des experts, passer de la gestion des crises à la gestion des risques, intégrer toutes les causes, les politiques sectorielles, les savoirs locaux et les indicateurs de suivi des stratégies.
C'est seulement de cette manière que les pouvoirs publics pourront faire face aux risques d'intempéries et d'inondations qui connaitront une ampleur plus alarmante dans les années à venir. En effet, d'après quelques projections de l'office national de la météorologie s'étalant à l'horizon 2020, il pourrait, y avoir, dans le futur, un maximum quotidien de précipitations dépassant la moyenne annuelle habituelle dans le sud du pays. Par ailleurs, la sécheresse et les vagues de chaleurs devraient se multiplier également, précise-t-on, car il y aura, selon les mêmes projections, une diminution des saisons de pluies et une augmentation des températures de l'ordre de 1° à 1,5°.
Il est à souligner enfin que des projets pilotes, visant la réduction de la vulnérabilité des zones urbaines aux catastrophes naturelles, sont actuellement en cours de finalisation. L'on peut, d'ores et déjà, citer quelques réalisations, comme l'installation de dix stations automatiques climatologiques dans la wilaya d'Alger, d'un système de réception de données satellitaires et d'un radar météorologique pour la mesure des précipitations à Dar El Beïda. Mais cela, va-t-il réellement suffire pour épargner à l'Algérie, une autre catastrophe à l'image de celle de Bab El-Oued ou de Ghardaïa ? Malheureusement, rien n'est moins sûr… S. A.


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