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Le Fondation Emir Abdelkader redoute la culture de l'oubli
176e anniversaire de la Moubayaâ
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 11 - 2008

Le 27 novembre prochain sera le jour du 176e anniversaire de la proclamation de la Moubayaâ du 27 novembre 1832. A cette occasion, les membres de du Conseil scientifique de la Fondation Emir Abdelkader ont animé une conférence-débat au centre de presse d'El Moudjahid pour présenter le programme de la commémoration qui aura lieu les 26 et 27 novembre 2008. Une rencontre qu'a saisie, Mohamed Boutaleb, président de la Fondation Emir Abdelkader et Mohamed Berredouane pour revenir sur cet épisode de l'histoire et notamment la Moubayaâ, et de rappeler également le parcours héroïque de l'Emir, un grand personnage nationaliste et sa farouche opposition à la colonisation française, sa dimension d'homme de lettres, de penseur et surtout fondateur de l'Etat algérien moderne. Les deux intervenants ont rappelé à cette occasion le sens de la Moubayaâ qui est un acte d'allégeance, sous le double plan religieux et populaire, des tribus algériennes à l'Emir Abdelkader pour lutter contre l'occupation française qui menaçait de s'étendre à tout le pays. Et de rappeler aussi l'intronisation du jeune fils, 24 ans, de Moheiddine de la noble tribu des Kadiria au titre d'Emir, le 8 juin 1833. Avant d'arriver à ce stade, Mohamed Berredouane a relevé qu'il y avait à cette époque une problématique qu'il fallait résoudre. Certaines parties, a-t-il dit, « ont refusé de prêter allégeance à l'Emir pour des raisons subjectives, religieuses et politiques ». Cette situation, selon le même interlocuteur a fait que « les tribus algériennes étaient désunies face à l'avancée des troupes colonialistes », rappelant que « la colonisation de l'Algérie n'est pas le fait du hasard » Il déplore dans ce sillage que les jeunes générations d'aujourd'hui méconnaissent leur histoire et de souligner un point important. « Les jeunes, aujourd'hui, n'ont aucune référence pour s'orienter », regrettant dans ce cadre « la déficience du passage du flambeau entre les générations» Il dira que l'Emir Abdelkader avait un projet de société et que la lutte contre l'occupant français « était circonstancielle ». Le président de la Fondation Emir Abdelkader, quant à lui, redoute la culture de l'oubli. «La mémoire collective est menacée», prévient-il, suggérant aux «pouvoirs publics d'officialiser cette journée pour faire connaître le parcours de l'Emir aux jeunes Algériens», qualifiant l'illustre personnage « de symbole de l'histoire de notre pays». Allant plus loin, Mohamed Boutaleb lance un appel aux autorités pour concrétiser le projet de réaliser un grand film qui retrace le combat de l'Emir Abdelkader. « Les promesses qui nous ont été faites depuis deux ans tardent à voir le jour », déclare-t-il dépité.
Le 27 novembre prochain sera le jour du 176e anniversaire de la proclamation de la Moubayaâ du 27 novembre 1832. A cette occasion, les membres de du Conseil scientifique de la Fondation Emir Abdelkader ont animé une conférence-débat au centre de presse d'El Moudjahid pour présenter le programme de la commémoration qui aura lieu les 26 et 27 novembre 2008. Une rencontre qu'a saisie, Mohamed Boutaleb, président de la Fondation Emir Abdelkader et Mohamed Berredouane pour revenir sur cet épisode de l'histoire et notamment la Moubayaâ, et de rappeler également le parcours héroïque de l'Emir, un grand personnage nationaliste et sa farouche opposition à la colonisation française, sa dimension d'homme de lettres, de penseur et surtout fondateur de l'Etat algérien moderne. Les deux intervenants ont rappelé à cette occasion le sens de la Moubayaâ qui est un acte d'allégeance, sous le double plan religieux et populaire, des tribus algériennes à l'Emir Abdelkader pour lutter contre l'occupation française qui menaçait de s'étendre à tout le pays. Et de rappeler aussi l'intronisation du jeune fils, 24 ans, de Moheiddine de la noble tribu des Kadiria au titre d'Emir, le 8 juin 1833. Avant d'arriver à ce stade, Mohamed Berredouane a relevé qu'il y avait à cette époque une problématique qu'il fallait résoudre. Certaines parties, a-t-il dit, « ont refusé de prêter allégeance à l'Emir pour des raisons subjectives, religieuses et politiques ». Cette situation, selon le même interlocuteur a fait que « les tribus algériennes étaient désunies face à l'avancée des troupes colonialistes », rappelant que « la colonisation de l'Algérie n'est pas le fait du hasard » Il déplore dans ce sillage que les jeunes générations d'aujourd'hui méconnaissent leur histoire et de souligner un point important. « Les jeunes, aujourd'hui, n'ont aucune référence pour s'orienter », regrettant dans ce cadre « la déficience du passage du flambeau entre les générations» Il dira que l'Emir Abdelkader avait un projet de société et que la lutte contre l'occupant français « était circonstancielle ». Le président de la Fondation Emir Abdelkader, quant à lui, redoute la culture de l'oubli. «La mémoire collective est menacée», prévient-il, suggérant aux «pouvoirs publics d'officialiser cette journée pour faire connaître le parcours de l'Emir aux jeunes Algériens», qualifiant l'illustre personnage « de symbole de l'histoire de notre pays». Allant plus loin, Mohamed Boutaleb lance un appel aux autorités pour concrétiser le projet de réaliser un grand film qui retrace le combat de l'Emir Abdelkader. « Les promesses qui nous ont été faites depuis deux ans tardent à voir le jour », déclare-t-il dépité.

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