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Valoriser la calligraphie maghrébine
Clôture du salon de la calligraphie arabe à Biskra
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 11 - 2008

Déjà à l'honneur lors de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», la calligraphie islamique continue à inspirer les jeunes artistes plasticiens.
Déjà à l'honneur lors de la manifestation «Alger, capitale de la culture arabe 2007», la calligraphie islamique continue à inspirer les jeunes artistes plasticiens.
Le Salon de la calligraphie arabe qui a réuni une quarantaine d'artistes amateurs à l'annexe de l'école régionale des Beaux Arts de Biskra s'est clôturé avant-hier. Initié par la direction de la culture et l'annexe, ce salon de trois jours a été marqué par un atelier de formation sur cet art séculaire encadré par l'artiste spécialiste Aïssa Boudouda au profit des participants. Cet artiste a résumé l'histoire. Il a souligné que le précurseur en a été l'écrivain Ibn Moqla qui, au cours de l'époque ayyoubide, inventa un nouveau type d'écriture naskh et qui a fondé une école spéciale dont l'enseignement traversa l'époque mamelouke. Les œuvres exposées à Biskra ont été exécutées sur papier mais aussi sur des produits en porcelaine et en terre cuite. Une participante a déclaré que l'apport du calligraphe donne plus de beauté et de vigueur à l'œuvre et lui confère une sorte de valeur ajoutée. Pour le directeur de l'annexe, «l'écriture fait partie de l'identité de l'homme». Il a appelé à la valorisation de la calligraphie maghrébine. Car au Maghreb, l'Occident islamique où des formes spécifiques d'art se sont développés la calligraphie n'échappa pas à cette tendance. C'est ainsi, que le Kouffi occidental se développa vers l'an 670 à Kairouan.
Ce Kouffi, selon les spécialistes est plus arrondi que son homologue oriental et présente une plus grande cursivité grâce à ses courbes bien déterminées et ses demi-cercles presque parfaits. Il a donné naissance au Maghribi qui se décline selon quatre écoles : le Qayrawani, l'Andaloussi, le Fasi et le Soudani. Selon des études faites dans ce domaine, «le Qayrawani dénote une légère ressemblance avec le Naskhi et a de très courts déliés. Une variante monumentale est utilisée dans les écriture du Coran. L'Andaloussi est plus compact et plus délicat que les autres styles. Originaire de Cordoue, il fusionna avec le Fassi lorsque les Arabes durent quitter le sol espagnol. le Fassi (de Fez au Maroc) est de plus grande dimension que l'Andaloussi et est moins décoré que ce dernier. L'écriture Soudani a d'abord été créée à Tombouctou vers 1210 avant de se développer en Afrique sub-saharienne. Ecriture favorite des peuples musulmans de cette région, ses lignes sont plus épaisses et ses lettres plus denses que le Maghribi issu du Fassi et de l'Andaloussi. » Plus tard, face aux invasions mongoles du monde islamique qui ont frein le développement artistique, la calligraphie a connu de nouveaux développements sous l'influence du prince Timour et de son fils qui, convertis à l'islam, sont devenus de grands mécènes.
K. T.
Le Salon de la calligraphie arabe qui a réuni une quarantaine d'artistes amateurs à l'annexe de l'école régionale des Beaux Arts de Biskra s'est clôturé avant-hier. Initié par la direction de la culture et l'annexe, ce salon de trois jours a été marqué par un atelier de formation sur cet art séculaire encadré par l'artiste spécialiste Aïssa Boudouda au profit des participants. Cet artiste a résumé l'histoire. Il a souligné que le précurseur en a été l'écrivain Ibn Moqla qui, au cours de l'époque ayyoubide, inventa un nouveau type d'écriture naskh et qui a fondé une école spéciale dont l'enseignement traversa l'époque mamelouke. Les œuvres exposées à Biskra ont été exécutées sur papier mais aussi sur des produits en porcelaine et en terre cuite. Une participante a déclaré que l'apport du calligraphe donne plus de beauté et de vigueur à l'œuvre et lui confère une sorte de valeur ajoutée. Pour le directeur de l'annexe, «l'écriture fait partie de l'identité de l'homme». Il a appelé à la valorisation de la calligraphie maghrébine. Car au Maghreb, l'Occident islamique où des formes spécifiques d'art se sont développés la calligraphie n'échappa pas à cette tendance. C'est ainsi, que le Kouffi occidental se développa vers l'an 670 à Kairouan.
Ce Kouffi, selon les spécialistes est plus arrondi que son homologue oriental et présente une plus grande cursivité grâce à ses courbes bien déterminées et ses demi-cercles presque parfaits. Il a donné naissance au Maghribi qui se décline selon quatre écoles : le Qayrawani, l'Andaloussi, le Fasi et le Soudani. Selon des études faites dans ce domaine, «le Qayrawani dénote une légère ressemblance avec le Naskhi et a de très courts déliés. Une variante monumentale est utilisée dans les écriture du Coran. L'Andaloussi est plus compact et plus délicat que les autres styles. Originaire de Cordoue, il fusionna avec le Fassi lorsque les Arabes durent quitter le sol espagnol. le Fassi (de Fez au Maroc) est de plus grande dimension que l'Andaloussi et est moins décoré que ce dernier. L'écriture Soudani a d'abord été créée à Tombouctou vers 1210 avant de se développer en Afrique sub-saharienne. Ecriture favorite des peuples musulmans de cette région, ses lignes sont plus épaisses et ses lettres plus denses que le Maghribi issu du Fassi et de l'Andaloussi. » Plus tard, face aux invasions mongoles du monde islamique qui ont frein le développement artistique, la calligraphie a connu de nouveaux développements sous l'influence du prince Timour et de son fils qui, convertis à l'islam, sont devenus de grands mécènes.
K. T.


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