À peine quelque mois depuis sa création, le club sportif amateur Djilali- Liabes compte déjà plus de 70 enfants scolarisés. Le nom du chahid professeur, associé à celui de l'Université, un staff distingué lui a décerné cette reconnaissance inattendue dans le monde du football, la société et l'enseignement supérieur, qui a suscité l'implication directe du recteur, le Pr Bouziani Merahi, lui-même, saluant l'initiative visant à honorer l'Université de Sidi Bel-Abbès dans le domaine du sport et spécialement du football amateur. M. Bouziani a déjà autorisé le club à s'entrainer dans le stade du complexe universitaire «Campus», comme il a promis d'accompagner ces enfants dans un cadre de l'encouragement du sport universitaire, sauf qu'apparemment les instructions sont malheureusement négligées par l'agent de sécurité qui s'absente souvent pour ouvrir les vestiaires, pénalisant cet objectif louable dans l'intérêt des enfants et du sport universitaire. Le club est géré par des anciens cadres de la direction de la jeunesse et des sports avec des entraineurs détenteurs de diplômes de qualification, qui assure une bonne gestion de l'enfant en matière d'activité physique, de son évolution scolaire et sociale, de sa santé qui dépend évidement d'une activité physique régulière, qui constitue une occasion pour développer les compétences sociales et les relations avec les autres. Bouger permettrait donc une interaction avec l'autre afin de briser l'isolement et favoriser l'intégration sociale, santé affective, vu que les enfants actifs ont une meilleure estime d'eux mêmes, ont davantage confiance. L'activité physique contribue aussi à réduire le stress de même que les symptômes de dépression et d'anxiété. Elle peut améliorer les résultats à l'école pour plusieurs raisons. Un esprit sain dans un corps sain. Tout se résume ici : fluidité de l'oxygène, motivation meilleure du cerveau, qualité de sommeil, confiance, relaxation, habilités intellectuelles, développement d'un sentiment meilleur d'appartenance à l'école, au groupe, aux origines et à la société en général, disposition au progrès et à tout changement positif. En somme, l'enfant devient un projet de développement, de stabilité, de développement pour la famille, la société et le pays en général. Sauf que le club ou l'association ne constituent qu'un maillon dans la chaîne d'éducation. Des parents défaillants Cela n'exclut en aucun cas le rôle des parents dans l'éducation et le suivi au sein de la famille, qui désormais enregistre un manque affreux et provoque un déséquilibre flagrant dans le comportement de l'enfant dans la société et à l'école. Une grande majorité de parents, a malheureusement totalement abandonné tout envi d'éducation ou qu'ils n'en savent rien. Les résultats sont criards. Les déclarations des parents, parfois publiques à la télévision, de ne plus pouvoir élever leurs enfants sont désormais une alerte sérieuse. Elles sont une réalité manifeste que personne ne peut nier. Les scènes dehors sont offertes au quotidien gratuitement. Devant ce drapeau blanc d'abandon brandi haut le bras, l'enfant est plus que jamais puni. Innocemment, l'enfant va comprendre qu'il a gagné la bataille, creusant davantage sa pénalité.Cette scène n'est que le fruit d'une autre scène déjà vécue auparavant. Elle peut facilement se reproduire donnant de la force et de l'effectif, si des mesures adéquates ne seront pas apportées dans l'urgence. Les enfants d'aujourd'hui, totalement égarés seront les parents de demain et le cycle de malheur reprendra sa course dans le sentier de l'indifférence et de la dégradation, de l'inconscient et du manque de responsabilité des uns et des autres. Ce sont désormais ceux-là qui vont former la société du futur. Une société imprévisible, vulnérable aux fléaux sociaux, difficile à gérer, difficile à contenir avec laquelle l'avenir devient incertain. L'école ne sait plus comment s'y prendre devant des parents qui ne savent plus ou est l'intérêt de leurs enfants. Sans autorité, l'école serait comme une maman qui attend et attend pour enfin maitre bas un enfant mort. Avant, années 60, 70, 80 et même 90, l'école et le parent constituaient une même force qui œuvre pour un même objectif. L'éducation de l'enfant, sont enseignement étaient un objectif commun indiscutable. La correction de l'enfant par le parent ou le professeur était vu comme un moyen de redressement, de dissuasion et d'éducation. Aujourd'hui l'on a préféré inconsciemment ou volontairement donné à la correction un autre qualificatif, plus cruel auquel tout le monde à maladivement mordu «tabasser ou frapper». Pourtant ni le parent ni le professeur ne visent à faire du mal à un enfant en lui donnant «juste des fessées». Devant cette situation de confusion, un conflit est né entre un parent égaré et un professeur écœuré. Le professeur s'est vu susceptible de poursuite judiciaire en faisant juste son travail, alors il s'est positionné dans un état de défense pour se protéger en abandonnant l'essentiel dans son travail qui est la discipline qui est l'essence principal de l'éducation et l'enseignement. L'enfant entre deux positions hostiles qui s'installent dans le temps en toute disceptation, innocent, victime d'un conflit non arbitré, il profite de la situation pour davantage de liberté mettant en péril son enseignement et sa réussite à l'école, tout un avenir. L'association des parents d'élèves est beaucoup plus un handicap qu'un apport positif à l'enfant. Des personnes sans niveau scolaire, non qualifiées dont certains même pas mariés et trop souvent parents d'élèves médiocres. Ils agissent rarement dans le cadre de la loi qui gère ce genre d'associations, du moment qu'ils ne considèrent jamais le professeur comme un partenaire essentiel dans l'éducation et l'enseignement de l'enfant. L'autorité L'Etat a un rôle de pilote. Le parent peut être défaillant pour une raison ou une autre, tout autant que l'association ou l'école. Ce manque est tout de suite rattrapé par l'autorité par un pilotage à la suite de mise en place de lois et instructions qu'il faut respecter à défaut de pénalisations certaines. Ce qui sous-entend que si cette défaillance touche l'autorité à travers l'école (professeurs et administration), le redressement devient quasiment impossible comme c'est le cas de la situation actuelle. Le gouvernement a déjà prévu un changement dans l'élévation du niveau scolaire des membres des associations sportives. C'est une mesure qui doit aussi toucher les associations de parents d'élèves. l'objectif est désormais d'un intérêt crucial. L'enfant est une matière première pour le développement du pays et sa stabilité. L'école doit retrouver sa place avec une autorité et une sécurité pour assurer le plus important à l'école, une discipline qui s'avère une plate-forme fluide à tout changement vers le meilleur. Des textes et des instructions pour protéger l'enfant des «responsabilités défaillantes» et non des lois et des faveurs pour le combler de «libertés libertines», afin de créer un climat adéquat favorisant une bonne éducation et excellent enseignement, en veillant rigoureusement à rendre au professeur sa valeur réelle, sa dignité, son autorité et surtout sa sécurité. Arrêtons ces scènes musclées des services de sécurité confondus pour convoquer le professeur depuis l'intérieur de l'établissement scolaire pour des affaires banales qui portent atteinte à l'image de l'enseignement, aux professeurs et proposent aux autres des scènes d'extrême désolation et provoquent des chocs aux enfants qui ont cessé de rêver devenir professeur à leur âge adulte.