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Les socialistes se déchirent
France, élection contestée de martine aubry
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 11 - 2008

Martine Aubry ou Ségolène Royal, les socialistes continuaient de se déchirer dimanche autour de l'élection contestée de leur chef, laissant craindre une scission du deuxième parti de France, incapable de s'organiser face à la majorité de droite en vue de la présidentielle de 2012. "Tant de haine", titrait le Journal du dimanche, soulignant que le Parti socialiste était "confronté au cauchemar de la scission". "La fracture", titrait Le Parisien dimanche au milieu du dessin de la rose du PS coupée en deux.
Face à face, les camps de l'ancienne ministre Martine Aubry, 58 ans, tenante de la gauche du parti et architecte de la loi sur les 35 heures de travail par semaine, et de l'ex-candidate à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal, 55 ans, partisane d'une "rénovation" du PS sans exclure une ouverture au centre.
Selon les chiffres publiés samedi par la direction du PS, Martine Aubry est arrivée première lors du vote des militants avec une très légère avance de 42 voix sur sa rivale. Faux, rétorque le camp de Ségolène Royal qui crie au complot pour l'évincer, dénonce des "tricheries" et exige un nouveau vote. Les deux camps évoquent des fraudes et les décomptes ont été vérifiés dans certaines fédérations comme en Gironde (sud-ouest) où des erreurs ont été relevées.
Une "commission électorale fédérale se réunira lundi" et "tous les résultats, qui ont déjà été recomptés, le seront de nouveau", a affirmé dimanche Alain Anziani, mandataire de Martine Aubry. Un conseil national est prévu mardi pour trancher. "Je serai le Premier secrétaire de tous les militants socialistes", a affirmé dimanche Martine Aubry, immédiatement contestée par Ségolène Royal qui a critiqué sa rivale pour s'être "autoproclamée" nouveau chef du parti alors que le décompte n'est pas validé.
Cette guerre de chiffres et de mots fait craindre un éclatement du deuxième parti de France ou du moins des divisions profondes qui le rendent ingouvernable, soulignent la presse et les analystes. Le PS "est coupé en deux", relève Le Parisien Dimanche, entre deux lignes politiques difficilement conciliables: celle de Martine Aubry, "ancrée à gauche, opposée à toute alliance avec le centre", et celle de Ségolène Royal qui prône "une souplesse dans les alliances et un parti de masse à l'américaine".
Cette crise ouverte est l'aboutissement de mois de luttes d'influence qui se sont soldées par l'échec du PS à voter un projet commun lors du congrès de Reims (est) la semaine précédente. Le leader de la gauche du parti, Benoit Hamon, arrivé troisième au premier tour et qui s'est rallié à Martine Aubry, a dit craindre pour l'avenir de son parti. "Aujourd'hui, l'unité du Parti socialiste est en cause. Et son existence même", s'alarme-t-il dans la presse régionale.
Le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel, ex-PS rallié à la majorité de droite du président Nicolas Sarkozy, voit dans cette crise "l'aboutissement tragique d'un processus de désagrégation" entamé depuis dix ans. Cette crise, l'une des plus graves qu'ait connues ce parti, semble en tout cas devoir éloigner le PS du sursaut qu'il espérait tirer de la désignation d'un nouveau leader qui, pour la première fois, est une femme.
Martine Aubry ou Ségolène Royal, les socialistes continuaient de se déchirer dimanche autour de l'élection contestée de leur chef, laissant craindre une scission du deuxième parti de France, incapable de s'organiser face à la majorité de droite en vue de la présidentielle de 2012. "Tant de haine", titrait le Journal du dimanche, soulignant que le Parti socialiste était "confronté au cauchemar de la scission". "La fracture", titrait Le Parisien dimanche au milieu du dessin de la rose du PS coupée en deux.
Face à face, les camps de l'ancienne ministre Martine Aubry, 58 ans, tenante de la gauche du parti et architecte de la loi sur les 35 heures de travail par semaine, et de l'ex-candidate à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal, 55 ans, partisane d'une "rénovation" du PS sans exclure une ouverture au centre.
Selon les chiffres publiés samedi par la direction du PS, Martine Aubry est arrivée première lors du vote des militants avec une très légère avance de 42 voix sur sa rivale. Faux, rétorque le camp de Ségolène Royal qui crie au complot pour l'évincer, dénonce des "tricheries" et exige un nouveau vote. Les deux camps évoquent des fraudes et les décomptes ont été vérifiés dans certaines fédérations comme en Gironde (sud-ouest) où des erreurs ont été relevées.
Une "commission électorale fédérale se réunira lundi" et "tous les résultats, qui ont déjà été recomptés, le seront de nouveau", a affirmé dimanche Alain Anziani, mandataire de Martine Aubry. Un conseil national est prévu mardi pour trancher. "Je serai le Premier secrétaire de tous les militants socialistes", a affirmé dimanche Martine Aubry, immédiatement contestée par Ségolène Royal qui a critiqué sa rivale pour s'être "autoproclamée" nouveau chef du parti alors que le décompte n'est pas validé.
Cette guerre de chiffres et de mots fait craindre un éclatement du deuxième parti de France ou du moins des divisions profondes qui le rendent ingouvernable, soulignent la presse et les analystes. Le PS "est coupé en deux", relève Le Parisien Dimanche, entre deux lignes politiques difficilement conciliables: celle de Martine Aubry, "ancrée à gauche, opposée à toute alliance avec le centre", et celle de Ségolène Royal qui prône "une souplesse dans les alliances et un parti de masse à l'américaine".
Cette crise ouverte est l'aboutissement de mois de luttes d'influence qui se sont soldées par l'échec du PS à voter un projet commun lors du congrès de Reims (est) la semaine précédente. Le leader de la gauche du parti, Benoit Hamon, arrivé troisième au premier tour et qui s'est rallié à Martine Aubry, a dit craindre pour l'avenir de son parti. "Aujourd'hui, l'unité du Parti socialiste est en cause. Et son existence même", s'alarme-t-il dans la presse régionale.
Le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel, ex-PS rallié à la majorité de droite du président Nicolas Sarkozy, voit dans cette crise "l'aboutissement tragique d'un processus de désagrégation" entamé depuis dix ans. Cette crise, l'une des plus graves qu'ait connues ce parti, semble en tout cas devoir éloigner le PS du sursaut qu'il espérait tirer de la désignation d'un nouveau leader qui, pour la première fois, est une femme.


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