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«Ce n'est ni une revendication populaire ni celle du parti»
Louisa Hanoune et la limitation du nombre de mandats présidentiels
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 12 - 2008

Dans un entretien accordé à notre confrère le Courrier d'Algérie, Mme Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, est revenue sur la révision partielle et limitée de la Constitution, notamment la non limitation des mandats et la légitimé de l'Assemblée populaire nationale.
Mme Louisa Hanoune revient tout d'abord sur l'article qui limite les mandats présidentiels qui a été introduit en 1996. Elle explique que «nous étions en pleine crise sanglante et isolés. Le président Liamine Zeroual est issu de l'institution militaire, il s'agissait d'un gage vers l'extérieur, qui disait que le pouvoir serait rendu aux civils une fois la crise résolue». Quant à la limitation du nombre de mandats, elle confie qu' « elle n'a été la revendication d'aucun parti, et encore moins de la population. Aucun débat n'a jamais eu lieu là-dessus. Il n'était pas question de débats, et encore moins de confrontation des idées». En 1996, affirme-t-elle «la question qui primait était la paix», notant que «la Constitution de 1996 a consacré une régression en matière de droits démocratiques, mais aussi sur le terrain économique, en relation avec le Plan d'ajustement structurel (PAS)». Nous, dit-elle «nous revendiquons une révision de fond pour que le peuple se réapproprie ses droits démocratiques, y compris certains aspects de souveraineté que nous avons perdus. Cela étant, la liberté de candidature doit être accompagnée par la consécration du droit du peuple de révoquer les dirigeants qu'il a élus». Elle pense que «la base de la souveraineté populaire exige que le Président présente son bilan afin que le peuple puisse le juger en connaissance de cause.
La souveraineté populaire consiste aussi à permettre aux électeurs de révoquer le Président, ou quelque autre élu, avant l'expiration de son mandat. Le Président a annoncé qu'il y aura une révision plus profonde de la Constitution, par voie référendaire cette fois-ci. Nous militerons pour que des amendements abondant dans ce sens soient adoptés à cette occasion. Il va de soi que notre parti continue de militer pour une Assemblée constituante qui sera chargée d'élaborer la future Constitution. Mais nous ne sommes pas encore le parti majoritaire. Nous nous battons pour le devenir. En attendant, toute amélioration demeure pour nous une avancée quand même » Au sujet des législatives anticipées qu'elle a maintes fois exprimées, elle constate que «si tout le monde s'était accordé à admettre le caractère illégitime de l'Assemblée en 2007, il était encore possible de la réhabiliter». Selon elle, «beaucoup d'occasions lui ont été offertes pour cela». Néanmoins, elle persiste à dire encore aujourd'hui que «si la majorité parlementaire prend des mesures positives, comme par exemple un SNMG à 35.000 DA, nous la soutiendrons sans la moindre hésitation». Concernant les législatives anticipées, elle explique qu'«avant d'y aller et avant d'aller vers la présidentielle, des amendements de fond doivent être apportés à l'actuelle loi électorale», affirmant que «par exemple, il ne sert à rien de mettre en place les commissions de surveillance puisqu'elles ne servent absolument à rien, sauf à alimenter la corruption ambiante». La fraude, selon elle, «se fait au niveau des commissions administratives locales». Il faut, dit-elle, que «les représentants des partis et des candidats puissent y siéger afin de pouvoir empêcher la fraude», relevant qu'«il y a aussi l'instauration de la révocabilité des élus, c'est-à dire du contrôle du mandat». La mesure devrait, estime-t-elle «concerner l'ensemble des élus, et non pas seulement le président de la République», soulignant qu'«aujourd'hui, nous nous trouvons en face d'élus qui n'ont de comptes à rendre à personne». C'est ce qui explique, selon elle, que «le peuple déserte massivement les urnes». Elle estime que «cela ne peut plus continuer». Quant aux législatives anticipées auxquelles elle appelle, elles concernent, dit-elle, « simplement le retour vers un minimum de légitimité puisqu'il y a eu rupture entre le peuple et l'assemblée». A. M.
Dans un entretien accordé à notre confrère le Courrier d'Algérie, Mme Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, est revenue sur la révision partielle et limitée de la Constitution, notamment la non limitation des mandats et la légitimé de l'Assemblée populaire nationale.
Mme Louisa Hanoune revient tout d'abord sur l'article qui limite les mandats présidentiels qui a été introduit en 1996. Elle explique que «nous étions en pleine crise sanglante et isolés. Le président Liamine Zeroual est issu de l'institution militaire, il s'agissait d'un gage vers l'extérieur, qui disait que le pouvoir serait rendu aux civils une fois la crise résolue». Quant à la limitation du nombre de mandats, elle confie qu' « elle n'a été la revendication d'aucun parti, et encore moins de la population. Aucun débat n'a jamais eu lieu là-dessus. Il n'était pas question de débats, et encore moins de confrontation des idées». En 1996, affirme-t-elle «la question qui primait était la paix», notant que «la Constitution de 1996 a consacré une régression en matière de droits démocratiques, mais aussi sur le terrain économique, en relation avec le Plan d'ajustement structurel (PAS)». Nous, dit-elle «nous revendiquons une révision de fond pour que le peuple se réapproprie ses droits démocratiques, y compris certains aspects de souveraineté que nous avons perdus. Cela étant, la liberté de candidature doit être accompagnée par la consécration du droit du peuple de révoquer les dirigeants qu'il a élus». Elle pense que «la base de la souveraineté populaire exige que le Président présente son bilan afin que le peuple puisse le juger en connaissance de cause.
La souveraineté populaire consiste aussi à permettre aux électeurs de révoquer le Président, ou quelque autre élu, avant l'expiration de son mandat. Le Président a annoncé qu'il y aura une révision plus profonde de la Constitution, par voie référendaire cette fois-ci. Nous militerons pour que des amendements abondant dans ce sens soient adoptés à cette occasion. Il va de soi que notre parti continue de militer pour une Assemblée constituante qui sera chargée d'élaborer la future Constitution. Mais nous ne sommes pas encore le parti majoritaire. Nous nous battons pour le devenir. En attendant, toute amélioration demeure pour nous une avancée quand même » Au sujet des législatives anticipées qu'elle a maintes fois exprimées, elle constate que «si tout le monde s'était accordé à admettre le caractère illégitime de l'Assemblée en 2007, il était encore possible de la réhabiliter». Selon elle, «beaucoup d'occasions lui ont été offertes pour cela». Néanmoins, elle persiste à dire encore aujourd'hui que «si la majorité parlementaire prend des mesures positives, comme par exemple un SNMG à 35.000 DA, nous la soutiendrons sans la moindre hésitation». Concernant les législatives anticipées, elle explique qu'«avant d'y aller et avant d'aller vers la présidentielle, des amendements de fond doivent être apportés à l'actuelle loi électorale», affirmant que «par exemple, il ne sert à rien de mettre en place les commissions de surveillance puisqu'elles ne servent absolument à rien, sauf à alimenter la corruption ambiante». La fraude, selon elle, «se fait au niveau des commissions administratives locales». Il faut, dit-elle, que «les représentants des partis et des candidats puissent y siéger afin de pouvoir empêcher la fraude», relevant qu'«il y a aussi l'instauration de la révocabilité des élus, c'est-à dire du contrôle du mandat». La mesure devrait, estime-t-elle «concerner l'ensemble des élus, et non pas seulement le président de la République», soulignant qu'«aujourd'hui, nous nous trouvons en face d'élus qui n'ont de comptes à rendre à personne». C'est ce qui explique, selon elle, que «le peuple déserte massivement les urnes». Elle estime que «cela ne peut plus continuer». Quant aux législatives anticipées auxquelles elle appelle, elles concernent, dit-elle, « simplement le retour vers un minimum de légitimité puisqu'il y a eu rupture entre le peuple et l'assemblée». A. M.


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