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Est-ce un cancer ?
Boule ou irrégularité dans un sein
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 12 - 2008

Dans 8 cas sur 10, une irrégularité ou une boule dans un sein n'est pas cancéreux. Le plus souvent, ces phénomènes évoluent durant un mois pour disparaître en fin de cycle. Il est important de surveiller de telles modifications et au moindre doute de consulter son médecin ou gynécologue pour se rassurer.
Dans 8 cas sur 10, une irrégularité ou une boule dans un sein n'est pas cancéreux. Le plus souvent, ces phénomènes évoluent durant un mois pour disparaître en fin de cycle. Il est important de surveiller de telles modifications et au moindre doute de consulter son médecin ou gynécologue pour se rassurer.
Douleur, sensibilité accrue, boule ou irrégularité, sont le plus souvent des modifications banales ressenties dans les seins. En effet, dans 8 cas sur 10 de tels phénomènes évoluent au cours du mois et disparaissent en fin de cycle. Ils sont indépendants de tous risques de cancer. Mais par prudence, il est conseillé de consulter son médecin ou son gynécologue pour vérifier l'absence d'origine cancéreuse et ainsi se rassurer.
Quels sont les examens nécessaires pour écarter un cancer ?
La palpation minutieuse des seins apporte beaucoup d'informations et suffit généralement à rassurer la patiente. Ensuite, si le médecin le juge opportun, il prescrira des investigations complémentaires reposant sur l'imagerie et la biopsie.
La mammographie d'abord...
La mammographie est l'examen de référence qui permet d'identifier les irrégularités de structure, de caractériser d'éventuels nodules et de révéler des signes suspects de cancer. Elle est parfois complétée par l'échographie qui a l'avantage de renseigner davantage sur la nature des nodules. Les nodules sont des boules formées d'un excès de tissu, souvent bénignes mais aussi parfois cancéreuses. Seule une biopsie apportera cette information. Enfin, la mammographie peut être complétée par une IRM, utile pour préciser le stade d'un éventuel cancer mammaire.
La biopsie ensuite si le doute persiste
En cas d'image suspecte, une biopsie s'impose. Elle repose sur une cytoponction qui consiste à prélever des cellules à l'intérieur de la lésion suspecte à l'aide d'une aiguille extrêmement fine. Non douloureuse, cette intervention requiert pourtant parfois une petite anesthésie locale. Les cellules prélevées sont soigneusement examinées au microscope. Dans 90% des cas, cette technique permet de différencier clairement les zones bénignes des nodules cancéreux.
Si le doute est levé, il suffit de poursuivre la surveillance.
En revanche, si le doute persiste, il est nécessaire de réaliser un forage biopsique, utilisant des aiguilles plus larges afin de prélever des cylindres dans le tissu mammaire. Les tissus sont alors analysés de façon très poussée. Parfois, une biopsie chirurgicale s'impose.
Si les cellules sont non cancéreuses mais néanmoins suspectes, la probabilité de faire un cancer peut être accrue. Une surveillance rapprochée doit alors être organisée.
Si les cellules sont cancéreuses enfin, le traitement le plus approprié doit être mis en place.
A noter qu'aujourd'hui les techniques de biopsie ont considérablement évolué, avec notamment un guidage très sophistiqué pour les prélèvements. S. H.
Douleur, sensibilité accrue, boule ou irrégularité, sont le plus souvent des modifications banales ressenties dans les seins. En effet, dans 8 cas sur 10 de tels phénomènes évoluent au cours du mois et disparaissent en fin de cycle. Ils sont indépendants de tous risques de cancer. Mais par prudence, il est conseillé de consulter son médecin ou son gynécologue pour vérifier l'absence d'origine cancéreuse et ainsi se rassurer.
Quels sont les examens nécessaires pour écarter un cancer ?
La palpation minutieuse des seins apporte beaucoup d'informations et suffit généralement à rassurer la patiente. Ensuite, si le médecin le juge opportun, il prescrira des investigations complémentaires reposant sur l'imagerie et la biopsie.
La mammographie d'abord...
La mammographie est l'examen de référence qui permet d'identifier les irrégularités de structure, de caractériser d'éventuels nodules et de révéler des signes suspects de cancer. Elle est parfois complétée par l'échographie qui a l'avantage de renseigner davantage sur la nature des nodules. Les nodules sont des boules formées d'un excès de tissu, souvent bénignes mais aussi parfois cancéreuses. Seule une biopsie apportera cette information. Enfin, la mammographie peut être complétée par une IRM, utile pour préciser le stade d'un éventuel cancer mammaire.
La biopsie ensuite si le doute persiste
En cas d'image suspecte, une biopsie s'impose. Elle repose sur une cytoponction qui consiste à prélever des cellules à l'intérieur de la lésion suspecte à l'aide d'une aiguille extrêmement fine. Non douloureuse, cette intervention requiert pourtant parfois une petite anesthésie locale. Les cellules prélevées sont soigneusement examinées au microscope. Dans 90% des cas, cette technique permet de différencier clairement les zones bénignes des nodules cancéreux.
Si le doute est levé, il suffit de poursuivre la surveillance.
En revanche, si le doute persiste, il est nécessaire de réaliser un forage biopsique, utilisant des aiguilles plus larges afin de prélever des cylindres dans le tissu mammaire. Les tissus sont alors analysés de façon très poussée. Parfois, une biopsie chirurgicale s'impose.
Si les cellules sont non cancéreuses mais néanmoins suspectes, la probabilité de faire un cancer peut être accrue. Une surveillance rapprochée doit alors être organisée.
Si les cellules sont cancéreuses enfin, le traitement le plus approprié doit être mis en place.
A noter qu'aujourd'hui les techniques de biopsie ont considérablement évolué, avec notamment un guidage très sophistiqué pour les prélèvements. S. H.


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