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Les dépenses ce n'est pas fini !
Après Ramadhan et les Aïds, voilà les fêtes de fin d'année
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 12 - 2008

La cherté des produits alimentaires a vidé les poches des familles déjà réduites par l'achat du mouton ou de la viande de l'Aïd El Kebir.
La cherté des produits alimentaires a vidé les poches des familles déjà réduites par l'achat du mouton ou de la viande de l'Aïd El Kebir.
Les bourses des familles algériennes ont été mises à rude épreuve durant les trois derniers mois, qui ont vu défiler plusieurs fêtes religieuses et universelles. Une véritable saignée pour les citoyens de la classe moyenne durant cette période marquée à la fois par les dépenses de la rentrée scolaire en septembre, du ramadhan et l'Aïd El Fitr début octobre, suivis de l'Aïd El Adha en novembre, et juste après les fêtes de fin d'année qui se pointent. Sans oublier la fête de Yannayer, dans 20 jours. Des fêtes qui se succèdent et qui vont plumer plus d'un.
La cherté des produits alimentaires a vidé les poches des familles déjà réduites par l'achat du mouton ou de la viande de l'Aïd El Kebir. Faut-il rappeler à ce propos, que le taux d'inflation pour cette année 2008, selon l'Office national des statistiques (ONS), a connu une hausse de 4,2%, c'est-à-dire, une augmentation sensible des prix des légumes, fruits et autres produits alimentaires. En effet, pour préparer les fêtes de fin d'années, il faut débourser une moyenne de 1000 dinars pour s'offrir un simple gâteux et quelques friandises et chocolats. Cela sans compter d'autres frais notamment pour la préparation des repas traditionnels. Il suffit de se rendre dans n'importe quel point de vente de la capitale ou ailleurs pour se rendre compte de la folie des prix. Pour cette année, certains aliments sont loin d'être à la portée de tout le monde, mais comme il s'agit de respecter la tradition, le sacrifice financier s'impose, ceci d'autant plus que ces fêtes interviennent successivement et à des intervalles très courts. Selon des témoignages recueillis auprès de certains ménages de la classe moyenne, les dépenses effectuées durant le mois de ramadhan seulement ont déjà atteint les 60.000 DA. «C'est vrai que pour les chefs de familles, c'est une période assez rude. Mais on doit dépenser malgré nous puisque c'est une obligation», précise un père de famille, ayant un salaire qui ne dépasse pas les 25.000 DA. Plusieurs familles sont dans le même cas. Elles disposent d'un salaire 3 fois moins important que les dépenses effectuées durant le ramadhan, la rentrée scolaire et l'Aïd, et encore d'autres à venir. Ils sont aussi des milliers à s'endetter pour pouvoir honorer toutes ces dépenses. La majorité d'entre eux ont contracté des crédits bancaires pour l'achat d'une nouvelle voiture ou un logement social participatif. Des crédits qui varient entre 100.000 dinars et 300.000 dinars sur trois ou quatre ans ont la cote auprès des consommateurs, malgré de forts taux d'intérêt prélevés (plus de 10 %). Donc, en plus des traites à payer auprès des banques, s'ajoutent des dépenses qui rendent la facture encore plus salée. « Pour rembourser les crédits du logement et de la voiture, on dépense plus de 20.000 dinars par mois, ce qui nous complique plus la situation» explique un citoyen. Il faut dire qu'aujourd'hui, la hausse des prix des produits de large consommation, le développement des crédits à la consommation, du crédit véhicule et du marché de l'immobilier sont en train de modifier en profondeur les habitudes des consommateurs algériens.
A. B.
Les bourses des familles algériennes ont été mises à rude épreuve durant les trois derniers mois, qui ont vu défiler plusieurs fêtes religieuses et universelles. Une véritable saignée pour les citoyens de la classe moyenne durant cette période marquée à la fois par les dépenses de la rentrée scolaire en septembre, du ramadhan et l'Aïd El Fitr début octobre, suivis de l'Aïd El Adha en novembre, et juste après les fêtes de fin d'année qui se pointent. Sans oublier la fête de Yannayer, dans 20 jours. Des fêtes qui se succèdent et qui vont plumer plus d'un.
La cherté des produits alimentaires a vidé les poches des familles déjà réduites par l'achat du mouton ou de la viande de l'Aïd El Kebir. Faut-il rappeler à ce propos, que le taux d'inflation pour cette année 2008, selon l'Office national des statistiques (ONS), a connu une hausse de 4,2%, c'est-à-dire, une augmentation sensible des prix des légumes, fruits et autres produits alimentaires. En effet, pour préparer les fêtes de fin d'années, il faut débourser une moyenne de 1000 dinars pour s'offrir un simple gâteux et quelques friandises et chocolats. Cela sans compter d'autres frais notamment pour la préparation des repas traditionnels. Il suffit de se rendre dans n'importe quel point de vente de la capitale ou ailleurs pour se rendre compte de la folie des prix. Pour cette année, certains aliments sont loin d'être à la portée de tout le monde, mais comme il s'agit de respecter la tradition, le sacrifice financier s'impose, ceci d'autant plus que ces fêtes interviennent successivement et à des intervalles très courts. Selon des témoignages recueillis auprès de certains ménages de la classe moyenne, les dépenses effectuées durant le mois de ramadhan seulement ont déjà atteint les 60.000 DA. «C'est vrai que pour les chefs de familles, c'est une période assez rude. Mais on doit dépenser malgré nous puisque c'est une obligation», précise un père de famille, ayant un salaire qui ne dépasse pas les 25.000 DA. Plusieurs familles sont dans le même cas. Elles disposent d'un salaire 3 fois moins important que les dépenses effectuées durant le ramadhan, la rentrée scolaire et l'Aïd, et encore d'autres à venir. Ils sont aussi des milliers à s'endetter pour pouvoir honorer toutes ces dépenses. La majorité d'entre eux ont contracté des crédits bancaires pour l'achat d'une nouvelle voiture ou un logement social participatif. Des crédits qui varient entre 100.000 dinars et 300.000 dinars sur trois ou quatre ans ont la cote auprès des consommateurs, malgré de forts taux d'intérêt prélevés (plus de 10 %). Donc, en plus des traites à payer auprès des banques, s'ajoutent des dépenses qui rendent la facture encore plus salée. « Pour rembourser les crédits du logement et de la voiture, on dépense plus de 20.000 dinars par mois, ce qui nous complique plus la situation» explique un citoyen. Il faut dire qu'aujourd'hui, la hausse des prix des produits de large consommation, le développement des crédits à la consommation, du crédit véhicule et du marché de l'immobilier sont en train de modifier en profondeur les habitudes des consommateurs algériens.
A. B.


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