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Le niveau du roman algérien différemment apprécié
Colloque Rachid Mimouni
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 02 - 2009

Le niveau du roman algérien d'expression arabe et française, notamment après le décès en 1995 de l'écrivain Rachid Mimouni, a été différemment apprécié par les participants au colloque national consacré à ce romancier natif de Boudouaou, wilaya de Boumerdes.
Le premier groupe, ou courant littéraire représenté par le romancier Djillali Khellas, considère que plusieurs jeunes plumes de la génération post-Mimouni "sont parvenues à se faire un Nom sur la scène littéraire nationale", en dépit, a-t-il estimé, de "quelques insuffisances qui entachent les écrits et romans d'expression française".
Parmi ces jeunes talents littéraires, "mis en vedette" par des critiques, il a citée le romancier Mustapha Ben Fodil et d'autres encore capables, selon lui, de "porter à nouveau le flambeau du roman Algérien et de se mesurer, par la pratique de l'écriture, au niveau de Mimouni".
Ce groupe est persuadé de "l'existence, sur la scène littéraire algérienne, d'une élite de romanciers et écrivains de la même génération que Mimouni, qui, avec le temps, a su acquérir de la pratique, du savoir faire et avoir un très bon niveau d'écriture".
Il en veut pour preuve, les écrivains Merzak Bagtache, Lahbib Sayeh, Ouassini Laaredj et Djilali Khellas, lesquels "font partie de cette génération là".
A contrario, le deuxième groupe, représenté par le romancier Abdelhamid Bourayou, a relevé une certaine "faiblesse" du niveau du roman d'expression française, qu'il juge "écrit à la hâte", tout en le qualifiant de "circonstanciel".
Nuançant son avis, le Dr. Bourayou a signalé que ce diagnostic "négatif" de l'état du roman Algérien s'explique par plusieurs facteurs, dont le plus important serait, à ses yeux, "les mutations subies ces dernières années par la société algérienne qui a vécu une situation difficile et non propice à la créativité".
Les tenants de ce courant ont mis, également, en avant la "faiblesse du système éducatif algérien" qui a eu un "impact négatif" sur la qualité d'"un bon enseignement qui favorise l'éclatement de dons, non seulement en littérature mais aussi dans tous les domaines de créativité".
C'est pourquoi les participants à ce colloque ont plaidé pour un "réajustement de cette situation", en proposant la mise en œuvre d'une série de mécanismes à même de contribuer à la relance de la littérature et de la culture algériennes.
Ils ont appelé, dans ce sens, à la création d'espaces scientifiques et culturels à travers le territoire national afin de multiplier les rencontres et stimuler l'échange d'idées et d'expériences, de manière à en faire une tradition culturelle et scientifique.
Le niveau du roman algérien d'expression arabe et française, notamment après le décès en 1995 de l'écrivain Rachid Mimouni, a été différemment apprécié par les participants au colloque national consacré à ce romancier natif de Boudouaou, wilaya de Boumerdes.
Le premier groupe, ou courant littéraire représenté par le romancier Djillali Khellas, considère que plusieurs jeunes plumes de la génération post-Mimouni "sont parvenues à se faire un Nom sur la scène littéraire nationale", en dépit, a-t-il estimé, de "quelques insuffisances qui entachent les écrits et romans d'expression française".
Parmi ces jeunes talents littéraires, "mis en vedette" par des critiques, il a citée le romancier Mustapha Ben Fodil et d'autres encore capables, selon lui, de "porter à nouveau le flambeau du roman Algérien et de se mesurer, par la pratique de l'écriture, au niveau de Mimouni".
Ce groupe est persuadé de "l'existence, sur la scène littéraire algérienne, d'une élite de romanciers et écrivains de la même génération que Mimouni, qui, avec le temps, a su acquérir de la pratique, du savoir faire et avoir un très bon niveau d'écriture".
Il en veut pour preuve, les écrivains Merzak Bagtache, Lahbib Sayeh, Ouassini Laaredj et Djilali Khellas, lesquels "font partie de cette génération là".
A contrario, le deuxième groupe, représenté par le romancier Abdelhamid Bourayou, a relevé une certaine "faiblesse" du niveau du roman d'expression française, qu'il juge "écrit à la hâte", tout en le qualifiant de "circonstanciel".
Nuançant son avis, le Dr. Bourayou a signalé que ce diagnostic "négatif" de l'état du roman Algérien s'explique par plusieurs facteurs, dont le plus important serait, à ses yeux, "les mutations subies ces dernières années par la société algérienne qui a vécu une situation difficile et non propice à la créativité".
Les tenants de ce courant ont mis, également, en avant la "faiblesse du système éducatif algérien" qui a eu un "impact négatif" sur la qualité d'"un bon enseignement qui favorise l'éclatement de dons, non seulement en littérature mais aussi dans tous les domaines de créativité".
C'est pourquoi les participants à ce colloque ont plaidé pour un "réajustement de cette situation", en proposant la mise en œuvre d'une série de mécanismes à même de contribuer à la relance de la littérature et de la culture algériennes.
Ils ont appelé, dans ce sens, à la création d'espaces scientifiques et culturels à travers le territoire national afin de multiplier les rencontres et stimuler l'échange d'idées et d'expériences, de manière à en faire une tradition culturelle et scientifique.


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