C'est un accident fréquent survenant dans la vie courante, mais surtout lors de la pratique sportive : football, jogging, saut en longueur etc. D'allure banale, il ne faut pas la sous estimer et la négliger en raison de possibles récidives, séquelles douloureuses et surtout un risque d'instabilité. La définition médicale de l'entorse de la cheville est comme suit : c'est une lésion d'un ligament sans entrainer une perte permanente des rapports normaux d'une articulation. Les ligaments sont considérés comme des haubans tendus d'un os à un autre autour ou au milieu de l'articulation. D'autres considèrent ces ligaments comme un câble unissant deux pièces osseuses pour former l'articulation, leur rôle est de permettre aux surfaces articulaires de rester bien en contact lors des mouvements en assurant la stabilité de l'articulation. La cheville est donc stabilisée par un ligament externe constitué par trois faisceaux et d'un ligament interne. L'entorse la plus fréquente est bénigne et concerne un des faisceaux du ligament externe. De nombreux mécanismes sont à l'origine de l'entorse de la cheville mais le plus classique est le mécanisme d'inversion, lors d'un faux pas ou en courant, ce qui entraine le pied vers l'intérieur et le reste de la jambe vers l'extérieur. Les signes cliniques sont surtout la douleur qui reste variable. Son intensité n'est pas proportionnelle à la gravité. Un œdème et une ecchymose apparaitront quelques temps plus tard après refroidissement à la face externe de la cheville, du pied et des orteils. L'appui sera alors impossible. En cas de perception d'un craquement, il est impératif de penser à une éventuelle rupture ligamentaire. Le but de cet article est d'attirer l'attention du sportif sur cette pathologie qui est souvent considérée comme bénigne, qui va guérir son problème, parfois sans soins hormis un repos. D'après les médecins du sport, c'est la plus fréquente des pathologies en traumatologie mais c'est aussi la pathologie la plus mal soignée, d'autant plus qu'elle peut s'accompagner d'autres lésions qui passeront inaperçues (fracture, lésion tendineuse) si on ne fait pas le bon diagnostic est donc la bonne prise en charge, ce qui entrainera le plus souvent des complications, voire des séquelles irréversibles. Devant toute entorse de la cheville, il est impératif de consulter un médecin, il est le seul habilité et possède les connaissances nécessaires pour effectuer un bon examen clinique qui lui permettra de demander les clichés nécessaires (radiographies et échographie) afin de poser un diagnostic précis tout en éliminant une pathologie grave. L'échographie vient compléter l'examen clinique et les radiographies. Elle permet de visualiser le ligament atteint et de découvrir des lésions associées (arrachement musculaire et lésion tendineuse). Elle a beaucoup d'avantages du fait de son innocuité, sa rapidité d'exécution et sa répétition ; seulement, elle doit être faite par des spécialistes et des médecins entrainés. Une fois le diagnostic posé, un traitement sera adapté à chaque cas. Classiquement on distingue trois stades de l'entorse de la cheville : Entorse bénigne : simple distension du ligament. Entorse de gravité moyenne : distension du ligament avec rupture d'un ou de deux faisceaux. Entorse grave : rupture ligamentaire. En pratique, que faut-il faire en urgence sur un terrain de sport lorsque le sportif est victime d'une entorse de la cheville : 1- Arrêter impérativement le sport. La poursuite de l'effort physique peut aggraver les lésions. 2- Mettre au repos la partie atteinte pour éviter la douleur, parfois un bandage est nécessaire mais le plus souvent l'arrêt du sport et l'interdiction d'appui sur la jambe atteinte suffisent. 3- Refroidir la blessure à l'aide de glace. 4- Mettre en place un bandage modérément serré et surélever la partie atteinte par rapport au niveau du thorax pour les entorses qui ont tendance à gonfler. 5- consulter son médecin traitant. En conclusion, il ne faut jamais sous estimer une entorse de la cheville, elle peut être grave et associée à des lésions osseuses et tendineuses qui seront à l'origine de complications et de séquelles responsables de l'arrêt de la pratique sportive. L'idée, longtemps véhiculée que l'entorse de la cheville est une lésion qui va guérir spontanément après un repos doit être oubliée. Une bonne prise en charge par un médecin spécialisé qui posera un diagnostic précis et instaurera un traitement adéquat sont la clef de la poursuite de l'activité sportive. C'est un accident fréquent survenant dans la vie courante, mais surtout lors de la pratique sportive : football, jogging, saut en longueur etc. D'allure banale, il ne faut pas la sous estimer et la négliger en raison de possibles récidives, séquelles douloureuses et surtout un risque d'instabilité. La définition médicale de l'entorse de la cheville est comme suit : c'est une lésion d'un ligament sans entrainer une perte permanente des rapports normaux d'une articulation. Les ligaments sont considérés comme des haubans tendus d'un os à un autre autour ou au milieu de l'articulation. D'autres considèrent ces ligaments comme un câble unissant deux pièces osseuses pour former l'articulation, leur rôle est de permettre aux surfaces articulaires de rester bien en contact lors des mouvements en assurant la stabilité de l'articulation. La cheville est donc stabilisée par un ligament externe constitué par trois faisceaux et d'un ligament interne. L'entorse la plus fréquente est bénigne et concerne un des faisceaux du ligament externe. De nombreux mécanismes sont à l'origine de l'entorse de la cheville mais le plus classique est le mécanisme d'inversion, lors d'un faux pas ou en courant, ce qui entraine le pied vers l'intérieur et le reste de la jambe vers l'extérieur. Les signes cliniques sont surtout la douleur qui reste variable. Son intensité n'est pas proportionnelle à la gravité. Un œdème et une ecchymose apparaitront quelques temps plus tard après refroidissement à la face externe de la cheville, du pied et des orteils. L'appui sera alors impossible. En cas de perception d'un craquement, il est impératif de penser à une éventuelle rupture ligamentaire. Le but de cet article est d'attirer l'attention du sportif sur cette pathologie qui est souvent considérée comme bénigne, qui va guérir son problème, parfois sans soins hormis un repos. D'après les médecins du sport, c'est la plus fréquente des pathologies en traumatologie mais c'est aussi la pathologie la plus mal soignée, d'autant plus qu'elle peut s'accompagner d'autres lésions qui passeront inaperçues (fracture, lésion tendineuse) si on ne fait pas le bon diagnostic est donc la bonne prise en charge, ce qui entrainera le plus souvent des complications, voire des séquelles irréversibles. Devant toute entorse de la cheville, il est impératif de consulter un médecin, il est le seul habilité et possède les connaissances nécessaires pour effectuer un bon examen clinique qui lui permettra de demander les clichés nécessaires (radiographies et échographie) afin de poser un diagnostic précis tout en éliminant une pathologie grave. L'échographie vient compléter l'examen clinique et les radiographies. Elle permet de visualiser le ligament atteint et de découvrir des lésions associées (arrachement musculaire et lésion tendineuse). Elle a beaucoup d'avantages du fait de son innocuité, sa rapidité d'exécution et sa répétition ; seulement, elle doit être faite par des spécialistes et des médecins entrainés. Une fois le diagnostic posé, un traitement sera adapté à chaque cas. Classiquement on distingue trois stades de l'entorse de la cheville : Entorse bénigne : simple distension du ligament. Entorse de gravité moyenne : distension du ligament avec rupture d'un ou de deux faisceaux. Entorse grave : rupture ligamentaire. En pratique, que faut-il faire en urgence sur un terrain de sport lorsque le sportif est victime d'une entorse de la cheville : 1- Arrêter impérativement le sport. La poursuite de l'effort physique peut aggraver les lésions. 2- Mettre au repos la partie atteinte pour éviter la douleur, parfois un bandage est nécessaire mais le plus souvent l'arrêt du sport et l'interdiction d'appui sur la jambe atteinte suffisent. 3- Refroidir la blessure à l'aide de glace. 4- Mettre en place un bandage modérément serré et surélever la partie atteinte par rapport au niveau du thorax pour les entorses qui ont tendance à gonfler. 5- consulter son médecin traitant. En conclusion, il ne faut jamais sous estimer une entorse de la cheville, elle peut être grave et associée à des lésions osseuses et tendineuses qui seront à l'origine de complications et de séquelles responsables de l'arrêt de la pratique sportive. L'idée, longtemps véhiculée que l'entorse de la cheville est une lésion qui va guérir spontanément après un repos doit être oubliée. Une bonne prise en charge par un médecin spécialisé qui posera un diagnostic précis et instaurera un traitement adéquat sont la clef de la poursuite de l'activité sportive.
