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Le FMI au chevet de l'Afrique
En réunion à Dar Essalem
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 03 - 2009

Pour Dominique Strauss-Kahn, la crise financière menace de précipiter, à brève échéance, des millions d'Africains dans la misère et d'attiser les conflits sur le continent.
Pour Dominique Strauss-Kahn, la crise financière menace de précipiter, à brève échéance, des millions d'Africains dans la misère et d'attiser les conflits sur le continent.
«Même si la crise a été lente à atteindre les rivages de l'Afrique, nous savons tous qu'elle arrive et que son impact sera sévère», a expliqué Dominique Strauss-Kahn.
Cela veut dire que l'institution monétaire, qui revoit une nouvelle fois ses prévisions à la baisse, anticipe un taux de croissance au plus bas depuis 60 ans. Et c'est à juste titre que Dominique Strauss-Kahn s'inquiète des conséquences pour l'Afrique.
L'institution monétaire, qui revoit une nouvelle fois ses prévisions à la baisse, anticipe un taux de croissance au plus bas depuis 60 ans.
Même si les pays africains ne sont pas tous logés à la même enseigne (on ne peut pas comparer le Nigeria avec le Burundi), il n'en demeure pas moins que le continent dans son ensemble doit s'attendre à des jours difficiles.
Dominique Strauss-Kahn s'est montré très peu optimiste à Dar es-Salaam. Le directeur du Fonds monétaire international (FMI), qui s'exprimait dans la capitale tanzanienne à l'ouverture d'une conférence sur l'impact de la crise en Afrique, a estimé que la croissance mondiale pourrait être négative en 2009 pour la première fois depuis des dizaines d'années. «Le FMI prévoit une croissance mondiale en dessous de zéro cette année, la pire performance que la plupart d'entre nous n'ont jamais vu», a-t-il déclaré.
En d'autres termes, la crise financière internationale a plongé le monde dans un coma profond, et l'Afrique n'est pas épargnée. D'après la mise à jour de janvier 2009 des Perspectives de l'économie mondiale, la croissance mondiale devrait ralentir de presque 3,5 en 2008 à près de 1,5 en 2009, avant d'amorcer une relative reprise en 2010. Cependant les risques qui pèsent sur les perspectives en Afrique continuent d'être à la baisse. On dit que, dans l'ensemble des pays émergents et des pays en développement, y compris en Afrique subsaharienne, la croissance devrait tomber de 6, 7 % en 2008 à 3,7% % en 2009, puis remonter progressivement, parallèlement à la demande mondiale, en 2010.
(Les projections présentées dans cette note sont tirées de la mise à jour des Perspectives de l'économie mondiale du FMI publiée le 28 janvier 2009).
Le ralentissement de la conjoncture mondiale a entraîné les prix des matières premières à la baisse, pesant ainsi sur les recettes d'exportation, les soldes des transactions courantes, les recettes budgétaires et les revenus des ménages. Les exportateurs de matières premières subissent une nette dégradation des termes de l'échange. Les études réalisées par le FMI mettent en évidence que, par le passé, un ralentissement de 1 point de la croissance mondiale se traduisait par un ralentissement d'environ 1/2 point en Afrique subsaharienne (FMI, 2009).
L'impact pourrait être plus marqué cette fois-ci, car la raréfaction du crédit à l'échelle mondiale freine d'autant plus l'activité et menace davantage le financement du commerce et les autres flux de capitaux. Du fait de leurs liens financiers avec les autres régions du monde, l'Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana et le Kenya ont été les premiers touchés, avec une chute des cours boursiers, une inversion des flux de capitaux et des tensions sur les taux de change. Le Ghana et le Kenya ont dû remettre à plus tard des emprunts prévus, alors qu'au Nigeria et en Afrique du Sud, le financement extérieur devient rare pour les entreprises et les banques.
A côté de cela, il y a des Etats fragiles dont la situation politique et sociale est vulnérable par nature. Des pays tels que le Burundi, la Guinée-Bissau et le Liberia, dépendants de financements, pourraient être perturbés.
«Même si la crise a été lente à atteindre les rivages de l'Afrique, nous savons tous qu'elle arrive et que son impact sera sévère», a expliqué Dominique Strauss-Kahn.
Cela veut dire que l'institution monétaire, qui revoit une nouvelle fois ses prévisions à la baisse, anticipe un taux de croissance au plus bas depuis 60 ans. Et c'est à juste titre que Dominique Strauss-Kahn s'inquiète des conséquences pour l'Afrique.
L'institution monétaire, qui revoit une nouvelle fois ses prévisions à la baisse, anticipe un taux de croissance au plus bas depuis 60 ans.
Même si les pays africains ne sont pas tous logés à la même enseigne (on ne peut pas comparer le Nigeria avec le Burundi), il n'en demeure pas moins que le continent dans son ensemble doit s'attendre à des jours difficiles.
Dominique Strauss-Kahn s'est montré très peu optimiste à Dar es-Salaam. Le directeur du Fonds monétaire international (FMI), qui s'exprimait dans la capitale tanzanienne à l'ouverture d'une conférence sur l'impact de la crise en Afrique, a estimé que la croissance mondiale pourrait être négative en 2009 pour la première fois depuis des dizaines d'années. «Le FMI prévoit une croissance mondiale en dessous de zéro cette année, la pire performance que la plupart d'entre nous n'ont jamais vu», a-t-il déclaré.
En d'autres termes, la crise financière internationale a plongé le monde dans un coma profond, et l'Afrique n'est pas épargnée. D'après la mise à jour de janvier 2009 des Perspectives de l'économie mondiale, la croissance mondiale devrait ralentir de presque 3,5 en 2008 à près de 1,5 en 2009, avant d'amorcer une relative reprise en 2010. Cependant les risques qui pèsent sur les perspectives en Afrique continuent d'être à la baisse. On dit que, dans l'ensemble des pays émergents et des pays en développement, y compris en Afrique subsaharienne, la croissance devrait tomber de 6, 7 % en 2008 à 3,7% % en 2009, puis remonter progressivement, parallèlement à la demande mondiale, en 2010.
(Les projections présentées dans cette note sont tirées de la mise à jour des Perspectives de l'économie mondiale du FMI publiée le 28 janvier 2009).
Le ralentissement de la conjoncture mondiale a entraîné les prix des matières premières à la baisse, pesant ainsi sur les recettes d'exportation, les soldes des transactions courantes, les recettes budgétaires et les revenus des ménages. Les exportateurs de matières premières subissent une nette dégradation des termes de l'échange. Les études réalisées par le FMI mettent en évidence que, par le passé, un ralentissement de 1 point de la croissance mondiale se traduisait par un ralentissement d'environ 1/2 point en Afrique subsaharienne (FMI, 2009).
L'impact pourrait être plus marqué cette fois-ci, car la raréfaction du crédit à l'échelle mondiale freine d'autant plus l'activité et menace davantage le financement du commerce et les autres flux de capitaux. Du fait de leurs liens financiers avec les autres régions du monde, l'Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana et le Kenya ont été les premiers touchés, avec une chute des cours boursiers, une inversion des flux de capitaux et des tensions sur les taux de change. Le Ghana et le Kenya ont dû remettre à plus tard des emprunts prévus, alors qu'au Nigeria et en Afrique du Sud, le financement extérieur devient rare pour les entreprises et les banques.
A côté de cela, il y a des Etats fragiles dont la situation politique et sociale est vulnérable par nature. Des pays tels que le Burundi, la Guinée-Bissau et le Liberia, dépendants de financements, pourraient être perturbés.


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